La perte de confiance des consommateurs dans l’alimentation est-elle justifiée ? Treize raisons de lâcher le steak barbare. Au cours de sa vie, un Français consomme en moyenne 7 bovins, 33 cochons, 9 chèvres et moutons, 1 300 volailles et 60 lapins, selon le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture.
Soit un peu plus de 1 400 animaux d’élevage auxquels il faut ajouter 1 tonne d’animaux marins. Une frénésie de viandards qui a accéléré l’industrialisation de la production de steaks, jambons et autres magrets. Un seul exemple : en France, 95% des porcs sont élevés dans des systèmes intensifs. Chaque année, 25 millions de porcs charcutiers sont abattus. Et 70% des 50 milliards de poulets tués dans le monde tous les ans sont élevés dans une stratégie industrielle. De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’insoutenabilité d’une telle politique alimentaire, à l’image d’un rapport publié fin février par la Fondation Heinrich-Böll et les Amis de la Terre. Pour accéder à votre messagerie... Manger local, un modèle pour tous ?
Consommer des produits de saison cultivés localement est d’ors et déjà possible.
C'est même une action militante et citoyenne tout à fait admirable. Ça s'appelle les circuits courts. C'est exactement comme décider un beau jour de printemps de quitter sa vie de citadin pour aller élever des chèvres dans le Larzac... On le sait aujourd'hui, c'est exemplaire et même salutaire. Sauf que si changer de vie peut être facile, ce n'est ni à la porté de tous ou systématiquement couronné de succès. Un choix et une discipline de vie On peut tout à fait décider un jour que faire les courses est devenu deux à trois fois par semaine (c'est un minimum si vous voulez de la salade fraiche) une belle balade champêtre à bord de son pick-up (10 à 15 l/100 km) entre les différentes exploitations agricoles pour acheter légumes, oeufs et volailles, produits laitiers, viandes, etc...
Les circuits courts sont plus polluants Y'a pas que la pollution dans la vie, il y a les impôts aussi. L'autosuffisance, un mythe ? Dossier_lemonde_colloque_hea_hd.pdf. Faut-il manger de la viande ? En partenariat avec La Vie. Un bon steak, une bavette, une entrecôte : ça fait envie mais le discours anti-viande se banalise de plus en plus dans les médias.
La viande serait mauvaise pour le corps humain et notre consommation sonnerait la mort de notre planète. Faudrait-il tout simplement arrêter d’en consommer ? Elisabeth Marshall, rédactrice en chef de La Vie revient sur le dossier spécial de l’hebdomadaire consacré à la viande, avec cette question : “Faut-il manger de la viande?”. La question a soulevé des débats au sein de sa rédaction avec d’un côté les défenseurs de la viande, qui ne pourraient pas se passer de leur steak et de l’autre, ceux qui s’interrogent sur les répercussions sur la planète de la consommation de viande. Mais l’industrie de la viande serait devenue une véritable industrie très coûteuse pour l’environnement et pour notre santé. Extrait du dossier "Faut-il manger de la viande" La Vie N°3606 / 09 octobre 2014. Alimentation. Face au tapage médiatique au sujet de l’alimentation, nous nous efforçons ici de donner un éclairage scientifique objectif sur le contenu de nos assiettes.
Voir par ailleurs notre dossier sur les OGM. Mange-t-on mieux que nos grands-parents ? En plus de poser des problèmes d’obésité chez les plus jeunes, les sodas rendraient les enfants plus violents si on en croit les conclusions d'une étude menée conjointement par la Columbia University, Harvard et l’University of Vermont.
Plus les bambins ingurgiteraient de boissons sucrées, plus ils seraient excités, voire violents. «Nous avons trouvé une relation significative entre la consommation de sodas, le degré de violence et trois comportements spécifiques que nous avons considéré comme significatifs: destruction de choses appartenant à d'autres, participation à des bagarres et attaque physique sur autrui», explique le Dr. Shakira Suglia, qui a conduit les recherches. Pour arriver à ces conclusions, les trois universités ont analysé les comportements de 3000 enfants issus de 20 grandes villes américaines.
Inscrits au programme par leurs mamans dès leur naissance, les enfants ont été suivis jusqu'à l'âge de 5 ans. Dix questions sur l’agriculture biologique. Par Louis-Marie Houdebine - SPS n° 290, avril 2010 L’agriculture biologique est en expansion et elle est sujette à un soutien militant en même temps qu’à un scepticisme ironique.
Les contours de cette pratique agricole et alimentaire sont flous car stricts mais fluctuants selon les régions. Les réponses aux questions qu’elle pose visent à clarifier la situation. 1. L’agriculture biologique est-elle une innovation ?