Épiphanies végétariennes. Prise de conscience et transition alimentaire. - Sciencesconf.org. Ce site est dédié à la partie du colloque qui se déroulera à Rennes les 16 et 17 avril 2020.
Le site dédié à la partie qui aura lieu à Santa Barbara les 28 et 29 mai 2020 est accessible ici : Épiphanies végétariennes. Prise de conscience et transition alimentaire Appel à communications Double colloque international et interdisciplinaire 16-17 avril 2020, Universités Rennes 1 et Rennes 2, France 28-29 mai 2020 Université de Californie à Santa Barbara, États-Unis L’équipe ACE (Anglophonie : Communautés et Ecritures, Université Rennes 2), le CNRS, l’équipe CREM (Centre de Recherche en Economie et Management, Université de Rennes 1), et l’Université de Californie à Santa Barbara organisent un double colloque intitulé « Epiphanies végétariennes. La notion d’épiphanie, entendue ici dans son sens profane, renvoie à une expérience de perception intense à l'issue de laquelle une nouvelle idée s'impose irrésistiblement à l'individu.
Sur le plan social Sur le plan culturel : Sur le plan psychologique. L’esprit motivé par la viande : interview du Dr. Jared Piazza. Un article issu du blog The Vegan Strategist de Tobias Leenaert (23 août 2016).
Traduit par Alain Le Roux-Marini. Le Dr. Jared Piazza est chargé de cours à l’université de Lancaster au Royaume-Uni. Il axe sa recherche sur le processus de décision morale, en particulier sur la façon dont on envisage la valeur morale des animaux. Jared Piazza et ses collègues ont récemment publié les articles « Rationalizing meat consumption: The 4Ns » (« Rationaliser la consommation de viande : les 4 N », dans la revue Appetite, et « When meat gets personal, animals’ minds matter less » (« Quand la viande devient une affaire personnelle, les esprits des animaux comptent moins ») dans Social Psychological and Personality Science.
Une seule solution : l'abolition ! Treize raisons de lâcher le steak barbare. Au cours de sa vie, un Français consomme en moyenne 7 bovins, 33 cochons, 9 chèvres et moutons, 1 300 volailles et 60 lapins, selon le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture.
Soit un peu plus de 1 400 animaux d’élevage auxquels il faut ajouter 1 tonne d’animaux marins. Une frénésie de viandards qui a accéléré l’industrialisation de la production de steaks, jambons et autres magrets. Un seul exemple : en France, 95% des porcs sont élevés dans des systèmes intensifs. Chaque année, 25 millions de porcs charcutiers sont abattus. Et 70% des 50 milliards de poulets tués dans le monde tous les ans sont élevés dans une stratégie industrielle. De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’insoutenabilité d’une telle politique alimentaire, à l’image d’un rapport publié fin février par la Fondation Heinrich-Böll et les Amis de la Terre. Les animaux-emballages.
Un grief fréquent contre les alimentations végétariennes est la nécessité qu'elles impliquent de prendre un complément de vitamine B12.
Ce nutriment, abondant dans la viande, est en effet pratiquement absent des plantes, et une personne végétalienne doit s'assurer un apport régulier par la prise de suppléments ou d'aliments supplémentés (certains jus de fruits, corn flakes...). Cela concerne même les végétariens qui consomment des laitages et des œufs, car la B12 n'est présente dans ces produits qu'en quantité limitée.
Une carence en B12 peut apparaître après plusieurs années et avoir des conséquences nerveuses irréversibles ; même légère elle peut aussi, à la longue, abîmer les artères. Ces faits gênent les végétariens eux-mêmes, qui souvent n'aiment pas l'idée des suppléments. Ils ouvrent la voie aux critiques comme celle du médecin Franck Senninger : « On peut certes suppléer mais est-il raisonnable de faire la promotion d'une alimentation qui ne se suffit pas1. »
Les Cahiers antispécistes. Les cerveaux du règne animal. Qui est le plus intelligent : un humain ou un singe ?
Eh bien, tout dépend de la tâche à accomplir. Prenons le cas d'Ayumu, un jeune chimpanzé mâle qui infligea un affront aux capacités humaines de mémorisation lors d'une étude menée à l'Université de Kyoto en 2007. Lamya Essemlali répond à la haine de Gleizes. Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France répond à la diatribe “Haines et Baleines “de Pierre Gleizes, photographe de Greenpeace, publiée dans Médiapart.
En juin 2012, Pierre Gleizes, photographe de Greenpeace, faisait paraître dans la rubrique des Invités de Médiapart un papier à charge contre Sea Shepherd, Paul Watson et moi-même sous le titre “Haines et Baleines”[1]. J’étais persuadée à l’époque que bien peu de gens donneraient un quelconque crédit à un texte aussi affabulateur et haineux. Partant aussi du principe défendu par Nietzche que même dans le choix de ses ennemis, il faut se montrer exigeant, j’avais décidé de ne pas relever... Force est de constater que je me suis trompée et qu’une réponse s’impose. Si je prends le temps de répondre à Gleizes aujourd’hui c’est que presque deux ans après, la rumeur circule encore que Sea Shepherd aurait fait capoter des négociations capitales qui auraient pu sauver des baleines.