Des hommes en talons aiguilles : c’est juste pour rire, dommage | Rue69. Une capture d’écran du site de Marie Claire (DR) Ils sont là. Beaux comme des camions avec des escarpins rouges. Le magazine Marie Claire a demandé à huit hommes connus de poser en talons. Pour lutter contre le sexisme. Les talons mesurent dix centimètres et portent entre autres : le cuisinier Cyril Lignac ; Daniel Cohn-Bendit ; le chanteur Christophe ; le chanteur Julien Doréou le comédien Antoine de Caunes. La cause est noble. . « Au cinéma, c’est toujours le même refrain ringard : une actrice doit être sexy. » Bref, tout cela est bien joli. Toute la féminité dans une godasse donc. Ce qui m’amuse dans cette campagne de Marie Claire, c’est qu’en voulant dénoncer le sexisme à coups de talons, le magazine repose finalement un vieux débat féministe : le talon est-il l’ennemi ou l’ami de la femme ? « Le talon c’est l’avilissement de la femme » Pour certaines féministes, la réponse à cette question ne fait pas de doute.
. « Les talons sont pour moi la preuve d’un sexisme absolu. Les Hommes en Jupe, HEJ, la jupe au masculin. Genre, sexualité & société. Les 400 culs. Femme, Sport et Sexualité, entretien avec Béatrice Barbusse. Béatrice Barbusse nous a fait le plaisir de répondre à nos questions concernant une partie du dernier ouvrage auquel elle a participé, intitulé "Des sports et des femmes".
Entretien... A travers le chapitre que tu as écris, il me semble que l’on peut arriver à la conclusion que le sport est sexué puisque réservé largement aux hommes. Et l’on observe que ce monde d’hommes a bien du mal avec l’homosexualité puisqu’à ce jour, aucun handballeur n’a fait son coming-out et que cela paraît être le tabou ultime. Qu’en penses-tu ? Béatrice Barbusse : C’est exactement ça. La place de la femme dans le sport est liée à sa place dans l’espace public. B.B : Parce que l’espace public est un espace qui est historiquement réservé aux hommes ! Socio_des_genres. 23 | 2006 Le genre du sport. Féminisme, queer, genre, sexualités. 11 janvier 2013 - Collectif Sous le tapis le pavé Sous le tapis le pavé (HTML) (PDF,2.9 Mo) (PDF,3.6 Mo) De la remarque insistante en soirée à une agressivité latente, d’un machisme gentiment étouffant à une main au cul, les violences sexistes sont multiples et prennent plusieurs formes.
Elles se cachent et se déchaînent aussi dans l’intimité, au sein des couples. Comment parler de ces violences dans nos milieux ? Comment dire : mon copain m’enferme, me bat, m’insulte, oui mon copain, qui est aussi votre pote, avec qui vous militez depuis des années… Vivre et militer ensemble, cela crée des liens particuliers, avec des codes et des principes tacites.
Que faire quand on apprend telle ou telle histoire sordide, qu’on reçoit telle ou telle confidence ? Que faire en collectif ? Nous voulons que le sujet des violences sexistes dans nos milieux ne soit plus un tabou, un sujet négligé, dont les femmes parlent entre elles en sourdine, comme si elles étaient, somme toute, les seules concernées. Le Mouvement Matricien. Pierrette Désy, L'homme-femme. Les berdaches en Amérique du Nord. Transgenre, transsexualité, homosexualité, travesti, transvesti. identité sexuelle. Deux-Esprits. Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier. J’aimerais préciser quelque chose. Quand Mar_Lard a publié son article sur Joystick en août dernier sur ce blog, nous avons décidé de publier tous les commentaires afin que tout le monde puisse se rendre compte de la violence des réactions.
Je suggère à ceux qui voudraient réitérer ce genre d’exploits (histoire de contribuer à la démonstration de Mar_Lard, merci les mecs) de lire la charte de modération désormais en vigueur sur ce blog au lieu de perdre leur temps. [EDIT] Devant le nombre de confusions, 2ème précision: ce blog appartient à AC Husson mais l’auteure de cette contribution est Mar_Lard. Si vous voulez la contacter par mail, je transmettrai.
Attention, cet article inclut de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres. Ce paragraphe a suscité des réactions extrêmes. 1. Le problème est dans l’industrie. Bref. Ouais. Sex workers -- a queer perspective. By Thierry SchaffauserGMB Sex Work and Entertainment Branch WHEN THE sex workers’ movement was born in the 1970s it was women only and most of them were identified as straight. It is only in the last few years that more and more trans and male sex workers have been involved in the movement and that activists have brought new ideas influenced by “queer” theories.
Identity Queer workers can very easily compare the similarities between LGBT phobias and the “whore” stigma. Solidarity of minorities Being a queer sex worker helps you to understand the intersection between different discriminations. Opinions & Débats: "Sortir du placard de la prostitution", par Thierry Schaffauser, travailleur du sexe. Demain vendredi 20 mars, et pour la troisième année consécutive, les Assises de la prostitution se tiendront à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, à Paris, et réuniront entre autres prostitué-e-s, acteurs politiques, associatifs et chercheurs pour une série d’ateliers (plus d’infos ici). Le lendemain, la Marche de défense des droits des prostitué-e-s, appelée aussi “Pute pride”, démarrera place Pigalle, à partir de 13 heures. Pour Yagg, Thierry Schaffauser, travailleur du sexe et militant impliqué dans la défense des droits des prostitué-e-s, livre sa critique du discours abolitionniste dominant et lance un appel à “sortir du placard de la prostitution”.
La communauté pute et la communauté transpédégouine ont toujours été très proches l’une de l’autre. Tandis que les homophobes voulaient guérir l’homosexualité, les putophobes voulaient réformer les putes. Dans les années 1970, les putes et les transpédégouines ont en effet lancé de nouveaux mouvements sociaux. Thierry Schaffauser. Homophobie, putophobie, même combat ? | Rue69. Tribune Avant de commencer ce texte, je tiens à préciser que si je ne me définis pas forcément comme hétéro, je ne me reconnais pas forcément non plus dans une identité « LGBT » ; je m’y reconnaîtrais peut-être le jour où on parlera, comme certainEs le font déjà, de « LGBTAPSW » (LGBT + asexuelLEs, aan/polysexuelLes, sexworkers).
Si une telle accumulation de lettres peut paraître un peu lourde, elle n’en fait pas moins sens ; en tant que pute, je me sens concernée et liée aux luttes LGBT, parce que lorsque je vois ce qu’on vous balance dans la gueule, bien souvent, je crois reconnaître les mêmes phrases qu’on nous balance dans notre gueule à nous, putes, qui réclamons nos droits. . Lors des auditions à l’Assemblée nationale des familles homoparentales et de leurs enfants, Modelène Daniel, témoignant de son adoption par un couple de lesbiennes, finit son intervention en déclarant : « Personne ne peut dire à ma place si je suis heureuse ou malheureuse ».
En écoutant ça, j’ai tilté. L’auteure.