Ecole : Une fracture sexuée ? Les garçons sont -ils les grands perdants du système éducatif ?
C'est la thèse défendue, dans un ouvrage à paraitre début février, par Jean-Louis Auduc, ancien directeur d'IUFM. Pour lui, un certain conformisme républicains nous a rendu insensibles à l'absence de parité en matière d'éducation entre les filles et les garçons. Il demande une différenciation pédagogique entre les genres et notamment des temps hebdomadaires où garçons et filles sont séparés pour mieux les aider dans leurs difficultés scolaires. Mixité sociale à l'Ecole : Détricotage à l'Assemblée. "On a mis dans la loi d'orientation de l'école un objectif de mixité sociale.
Mais ce n'est pas un objectif prioritaire de l'école". Deux ans seulement après avoir été le rapporteur de la loi d'orientation, le député Yves Durand (PS) lui porte un coup le 1er décembre en présentant un rapport sur la mixité sociale à l'école réalisé pour le Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques. Il met au second plan cet objectif et propose d'ouvrir de nouvelles écoles privées, sur fonds publics, dans les quartiers. Journée de la fraternité : Ségrégation scolaire : Un mal systémique ?
Qu'en est-il de la fraternité, inscrite dans la devise nationale, quand les inégalités sociales et ethniques persistent à l'école à travers les efforts de démocratisation ?
Reprenant le terme très discuté « d'apartheid scolaire », emprunté au sociologue Georges Felouzis1(1), François Jarraud propose aux invités de la Journée de la fraternité à l'école, Choukri Ben Ayed, sociologue, professeur à l'Université de Limoges, Son-Thierry Ly, Docteur en économie de PSE -École d'économie de Paris de l'ENS, Agnés Van Zanten, directrice de recherches au CNRS, membre du comité scientifique d'étude de la nouvelle carte scolaire et Jacques Bonisseau, chef de service des action éducatives Île De France, de discuter des ressorts et blocages de l'action face à la ségrégation solaire.
En résulte le constat d'un maillage inextricable de causes hétérogènes qui met au défi l'action publique. Journée de la fraternité : Quelle pédagogie pour vivre ensemble ? Les pratiques pédagogiques peuvent-elle lutter contre les pesanteurs sociales et instaurer le vivre ensemble ?
La Journée de la fraternité à l'Ecole, organisée par le Café pédagogique, réunit la fine fleur des mouvements pédagogiques pour indiquer des pratiques pédagogiques qui encouragent la collaboration et permettent de dépasser les rôles sociaux. Animée par Gilbert Longhi, la table ronde réunit Agnès Baranger, enseignante du mouvement Icem Freinet, Pascal Diard, profeseur d'histoire-géographie du GFEN, Philippe Goémé, enseignant des micro-lycées, formateur Espe et membre de l'Observatoire international de l'éducation et de la prévention, Sabine Gessain, enseignante Freinet.
Ils sont épaulés et interpellés par de nombreux intervenants dans la salle représentant de nombreux courants pédagogiques. Du travail sur soi au travail sur la loi de la classe, se dégage une certitude : il faut dépasser les a priori et donner sa place à l'altérité. Tout un travail. François Jarraud. Plan de lutte contre le racisme : L'Ecole en première ligne. Manuel Valls le 17 avril, puis François Hollande le 19 : l'exécutif a largement communiqué sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
Le sujet est devenu un classique des interventions officielles après l'annonce d'un plan le 21 janvier puis la grande journée du 9 février sur "la mobilisation de l'école pour les valeurs de la République". Le président de la République n'a pas hésité à effectuer lui-même un cours d'éducation civique devant 5 lycéens et les caméras. Le premier ministre aborde la question bien autrement...
Quand le président donne une leçon d'instruction civique "Il est très important que puisse être enseignée de manière laïque l'histoire des religions. La lutte contre le racisme mérite mieux. C. Ben Ayed: Les doubles discours sur la mixité sociale à l'école. Qui veut vraiment lutter pour la mixité sociale à l'école ?
On peut poser la question au vue des résultats de l'Ecole française. Dans un nouveau livre, à paraitre le 8 avril, Choukri Ben Ayed, sociologue, professeur à l'Université de Limoges, étudie de façon précise l'histoire de la notion de mixité sociale dans le monde éducatif depuis les origines de l'école républicaine. Sans concessions, il analyse les mesures prises ces dernières années pour la mettre en pratique qu'il s'agisse de "l'assouplissement" de la carte scolaire voulue par Sarkozy ou de la circulaire de janvier 2015 sur la sectorisation des collèges. Ce qu'il observe c'est le décalage considérable entre les discours et les actes avant ou après 2012.
Il indique des pistes pour sortir des ornières où la question s'enlise. Lutter pour la mixité sociale à l'école semble consensuel. Je ne pense pas du tout que ce soit consensuel. On a des contextes où la question n'est même pas posée. Non pas exactement. Quand la diversité ethnique fait le succès de l'Ecole. A quoi tient le succès de l'école londonienne ?
A sa diversité ethnique, estime Simon Burgess dans une étude réalisée pour la Bristol University. Réussir cette mixité sociale, c'est faire progresser l'école dans son ensemble. Le paradoxe de l'école londonienne Le paradoxe est apparu en 2013 et s'est confirmé en 2014. Mixités sociales à l’école. Comment mesurer les ségrégations sociales à l’école ?
Comment fabriquer des politiques publiques qui servent la mixité sociale ? Quels sont les effets de ces politiques sur les apprentissages des élèves, le climat scolaire et plus largement la cohésion scolaire et sociale ? Conférence de comparaisons internationales Mixités sociale, scolaire et ethnoculturelle à l’école : quelles politiques pour la réussite de tous les élèves ?
#cci_mixités Les 4 et 5 juin 2015 au lycée Jacques Decour (Paris 9ème) Afin d’éclairer ces interrogations fondamentales pour l’école française et plus largement notre démocratie, le Cnesco s’associe au Conseil Supérieur de l’Éducation du Québec (CSE) ainsi qu’au Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP) pour organiser la première conférence de comparaisons internationales sur les politiques servant les mixités sociale, scolaire et ethnoculturelle dans la classe et l’établissement. Voir le programme. Mixités sociales à l'Ecole : La conférence du Cnesco. Comment mesurer les ségrégations sociales à l’école ?
Comment fabriquer des politiques publiques qui servent la mixité sociale ? Quels sont les effets de ces politiques sur les apprentissages des élèves, le climat scolaire et plus largement la cohésion scolaire et sociale ? Le Cnesco, avec le CIEP et le Conseil supérieur de l'éducation du Québec, organise les 4 et 5 juin à Paris une conférence internationale sur les mixités sociale, scolaire et ethnique à l'école. "Elle permettra de présenter des expériences concrètes de politiques publiques servant la mixité sociale dans l’école mises en œuvre dans les pays de l’OCDE", annonce le Cnesco. "Présentées par des décideurs internationaux et analysées par des chercheurs, ces expériences serviront les réflexions des décideurs français, aussi bien dans le cas de leurs réussites, qu’à travers l’exposé des obstacles rencontrés ainsi que des conditions déployées pour les faire aboutir".
Le Cnesco révèle l'ampleur de la ségrégation dans l'Ecole française. "Ce n'est pas une bombe à retardement.
L'Ecole française s'interroge sur la mixité sociale à l'Ecole. Comment mesurer les ségrégations sociales à l’école ? Comment fabriquer des politiques publiques qui servent la mixité sociale ? Quels sont les effets de ces politiques sur les apprentissages des élèves, le climat scolaire et plus largement la cohésion scolaire et sociale ? Pendant deux jours, les 4 et 5 juin, le Cnesco organise avec le Conseil Supérieur de l'Education du Québec et le CIEP, un vaste colloque international à Paris. Deux journées de débats auxquels le Café pédagogique, partenaire de l'événement, va vous associer. Claude Lessard, universitaire, président du CSE du Québec explique pourquoi ce débat doit avoir lieu maintenant. Pauvreté : L'école inclusive en chantier. "La liberté pédagogique consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à la réussite des élèves". L'idée que l'inclusion des plus pauvres passe par la pédagogie est bien un point commun entre Jean-Paul Delahaye et l'Observatoire des zones prioritaires (OZP) qui l'accueillait le 7 février.
Auteur d'un rapport remarqué sur l'école et la grande pauvreté, un best seller de la rue de Grenelle, Jean-Paul Delahaye pose 4 leviers pour que l'Ecole française s'adapte aux enfants pauvres. Mais qui a vraiment envie de les actionner ? Massification et démocratisation scolaires Avec plus de 8 000 consultations, le rapport Delahaye est probablement le rapport le plus lu sur le site de l'Education nationale. A cela des raisons liées directement à la pauvreté : comment apprendre quand on est sous nutri, quand on est malade, quand on n'a pas de logement fixe par exemple ? 4 leviers pour un changement JP Delahaye met en avant 4 leviers de changement. Reste à trouver le moteur de cette inclusion scolaire.