Rénovation urbaine : l’action contre-productive de l’Etat dans le parc privé. Selon une étude publiée mardi, l’action de l’Etat en termes de rénovation urbaine n’a pas fait ses preuves dans le logement privé des zones sensibles.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé et Jeanne Dall'Orso La politique de rénovation urbaine menée par l’Etat est-elle inefficace, voire contre-productive ? C’est ce qu’on pourrait retenir d’une étude publiée mardi 7 février, comparant les quartiers déshérités où l’Etat est intervenu et ceux où il s’est abstenu. Certes, « le Programme national de rénovation urbaine (PNRU) a induit, en dix ans, une modeste diminution du niveau de pauvreté dans les quartiers ciblés », mais « cette diminution s’observe uniquement dans le parc social », c’est-à-dire essentiellement les HLM, par opposition au parc privé, où le niveau de pauvreté a au contraire augmenté, relève cette étude conjointe de l’université de Singapour et du LIEPP, le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po. Montpellier la Paillade : les habitants de la tour d'Assas manifestent pour être relogés - France 3 Languedoc-Roussillon.
FRANCE 3 LANGUEDOC-ROUSSILLON Environ une trentaine de personnes manifeste ce matin devant la tour d'Assas, dernière grande tour du quartier de la Paillade à Montpellier.
Elles réclament depuis un an et demi des relogements en dehors du quartier. Par Joane MériotPublié le , mis à jour le © France 3 LR Isabelle Bris Une trentaine de femmes et d'enfants manifestent devant la tour d'Assas, ils demandent à être relogés Une trentaine de femmes et d'enfants du collectif de la tour d'Assas manifeste de nouveau pour protester contre leurs conditions de logement dans cette tour du quartier de La paillade. Les habitantes de la tour d'Assas à Montpellier dénoncent des conditions de vie insalubres. Une cinquantaine d'habitantes de la tour d'Assas, dans le quartier la Paillade à Montpellier, ont manifesté ce lundi matin jusque devant la mairie pour réclamer soit la destruction de la tour, soit sa réhabilitation pour vivre dans des conditions décentes.
Une cinquantaine de personnes, essentiellement des femmes et des enfants ont manifesté ce lundi matin à Montpellier, de la place de la Comédie jusqu'à la mairie. Ces habitantes du quartier de la Paillade se sont mobilisées pour demander la réhabilitation ou la destruction de la tour d'Assas, une des dernières tours de la cité. Haute de 22 étages, 90 familles y vivent encore. "Il y a des cafards, des souris et de la moisissure. " Les locataires dénoncent des conditions de vie indignes. En ces jours de rentrée scolaire, la question mérite d’être posée : le gouvernement souhaite-t-il vraiment promouvoir la mixité sociale, ou bien va-t-on en rester aux effets d’annonce ?
Cela me permettra également de répondre à quelques questions posées par des internautes concernant ma chronique Le scandale APB. Rappelons tout d’abord que le ministère de l’éducation avait annoncé en 2015 la mise en place de nouveaux dispositifs visant à réduire la ségrégation en vigueur dans les collèges. Les députés entérinent un meilleur accueil des publics modestes dans tout le parc social. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre La première lecture du projet de loi « égalité et citoyenneté » par l’Assemblée nationale s’est achevée tard dans la soirée du vendredi 1er juillet.
Son vote solennel est programmé pour mercredi 6 juillet. Dans un hémicycle clairsemé, les députés ont mené la discussion au pas de course, examinant 1 500 amendements, dont 604 concernent le seul volet « logement ». Un texte touffu, avec ses 66 articles divisés en triptyque : « la citoyenneté et l’émancipation des jeunes », « mixité sociale et égalité des chances dans l’habitat » et enfin « pour l’égalité réelle ». Ici et Là-bas : entre territorialités de l’entre-deux et morcellements identitaires. 1 Les prénoms des enfants ont systématiquement été modifiés.
Je souhaite par ailleurs exprimer mes r (...) 1« Je sais pas comment dire » dit Soufiane1, puis il chuchota quelque chose d’inaudible. Je l’invitai à prendre son temps pour essayer de trouver « comment dire ». Petit-Bard : Mères Courage contre ghetto scolaire. Le 1er avril, les mamans du Petit-Bard, soutenues par des mamans de la Paillade, ont manifesté devant la préfecture de Montpellier pour réclamer plus de sécurité dans leur quartier. © Guillaume Bonnefont Depuis deux mois, elles squattent les écoles, rencontrent le rectorat, la Ville et le Département.
Pour sortir leurs enfants du ghetto, les mamans du Petit-Bard se mobilisent. Ce 3 mai, elles ont franchi un cap en bloquant l’accès des cours aux élèves et enseignants. Elles s’appellent Fatima, Fuzia, Safia, Fatiha, Sanaa ou Khadija. "Les mamans du Petit-Bard ont compris" Geneviève Zoïa, professeur d’ethnologie à l’Université de Montpellier, faculté d’éducation.
Elle est spécialiste des questions de mixité. Peut-on dire du Petit-Bard qu’il s’agit d’un ghetto ? GENEVIÈVE ZOÏA : Oui, clairement. C’est un quartier dans lequel il y a une concentration de public qui partage les mêmes conditions sociales et les mêmes origines. Quels sont les effets du ghetto sur les parcours scolaires ? Noël : « favela » à la Paillade. La résidence Font Del Rey compte sept étages, elle se situe au Grand-Mail, dans le quartier populaire de la Mosson, au nord-ouest de Montpellier.
De l’extérieur, le bâtiment se mêle habilement à son environnement. Pourtant, derrière cette façade relativement conventionnelle aux yeux d’un non-averti, se cache un spectacle délétère. À chaque palier sa mauvaise surprise. La plupart des portes des appartements ont la peinture écaillée et sont couvertes de perforations. Pour l’esthétique, il faudra repasser… Les murs défraîchis, eux, ne sont pas rares non plus. A Montpellier et Paris, des familles se mobilisent contre « les écoles ghettos » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Perrine Mouterde ll l’a d’abord entendu au square. « Cette école, il faut l’éviter. » Puis la conversation s’est répétée, encore et encore.