MENE1500237C. La politique éducative en faveur de l'égalité entre les filles et les garçons à l'École repose à la fois sur la formation, initiale et continue, de l'ensemble des personnels, et sur la prise en compte, au cœur des enseignements et de la pratique pédagogique, d'un principe qui est au fondement de notre République et qui constitue un des objectifs du service public d'enseignement.
Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel partagée par l'ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires concourant aux missions de l'école, et garantit à chaque élève, fille ou garçon, un traitement égal et une même attention portée à ses compétences, son parcours scolaire et sa réussite. FetG_2015_396826.pdf. Education pour tous : Un idéal qui reste à atteindre. Un nouveau rapport de l'Unesco l'atteste : le rêve de l'éducation pour tous que la communauté internationale s'était donné pour 2015 n'est pas atteint.
Pire les efforts stagnent. Et les promesses des donateurs ne sont pas tenues. Selon l'Unesco il y a bien eu de grands progrès de faits depuis le début du siècle. 84% des enfants d'âge de l'école primaire étaient scolarisés en 1999. Plan pour l’égalité à l’école : ce que Vallaud-Belkacem a sacrifié aux réacs. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education, le 25 novembre 2014 à Paris (NICOLAS MESSYASZ/SIPA) « Le contenu de ce nouveau site internet est plus raisonnable, c’est très positif. » Ces propos enthousiastes ne sont pas ceux du service com’ de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, qui a lancé mardi son nouveau plan « pour l’égalité filles-garçons ».
Non, c’est la présidente de la Manif pour tous, Ludovine de La Rochère, en croisade contre feu les ABCD et qui se réjouit auprès de Rue89 du fait que le nouveau site du ministère de l’Education nationale ait « pris en compte les remarques de son collectif ». Elle explique : « Il y a une amélioration sur la forme. Le plan est mieux élaboré et il y a un souci de transparence. Ambition ou renoncement ? Le nouveau plan égalité a-t-il été épuré, pour contenter tous les réacs obsédés par une supposée « théorie du genre » ? Nous avons donc comparé le nouveau site avec l’ancien pour vérifier l’ambition de ce plan.
Quelles politiques éducatives contre la ségrégation ? Dans la lutte contre les inégalités à l'Ecole un grand pas a été fait le 2 juillet.
Pour lutter contre la ségrégation sociale et scolaire à l'Ecole il faut la connaitre. C'est le sens de l'action que mène depuis 2011 la région Ile-de-France avec l'Observatoire de la mixité sociale et de la réussite éducative. Le 2 juillet, il publiait trois études financées par le conseil régional. Pour Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région en charge des lycées, ces études sont "un véritable apport pour des politiques publiques". Égalité des filles et des garçons. Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire.
Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Égalité des chances ou école démocratique. Les mots sont des pièges.
L’égalité des chances est inscrite au cœur des valeurs démocratiques mais c’est une expression ambiguë, slogan politique justifiant la méritocratie et “label” appliqué à des actions disparates et sans cohérence. Elle se fonde sur un libéralisme prônant l’individualisme et niant les déterminismes sociaux à l’œuvre qui transforment les victimes en coupables. Dans cette perspective le bilan de la massification est à faire.François Dubet et Vincent Troger nous rappellent que le mythe égalitaire s’effondre, se parcellise à la fin du XXe siècle. Denis Meuret avance le paradoxe d’une école américaine finalement plus juste que la nôtre. L’école, l’égalité des chances, la gauche et la droite.
L’égalité des chances scolaires est un objectif politique à la fois consensuel et marginal, consensuel parce qu’il réconcilie égalité et inégalités, marginal parce que sa poursuite heurte des valeurs fortes de chaque camp politique.
La Droite traditionnelle se divise en France en deux courants. Le premier, littéraire et élitiste, se soucie d’excellence. L'Ecole, cible de la mobilisation pour les valeurs de la république. Peut-on sauver les valeurs de la République dans la division ?
Trois mois après la grande manifestation du 11 janvier, c'est toujours vers l’École que se tournent les responsables pour transmettre et sauver les valeurs de la République. Le 15 avril, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, et celui du Sénat, Gérard Larcher, ont chacun de leur côté remis un rapport au président de la République sur la renaissance des valeurs de la République. Malgré son âge, la République sait encore faire le grand écart car les deux projets ne traitent pas des mêmes valeurs. Ils ne sont d'accord que sur un point : c'est l’École qui va régler le problème. Rien de commun entre les rapports de Gérard Larcher, le sénateur UMP des Yvelines et Claude Bartolone, le député socialiste du 93. Un comparateur des collèges relance la concurrence entre établissements.
Le jour même où le ministère de l'éducation nationale annonce sa volonté de revoir les secteurs des collèges pour lutter contre l'apartheid scolaire, L'Etudiant met en place un comparateur des collèges qui va exactement en sens contraire.
Reposant sur des bases discutables, le comparateur porte un coup funeste à une Education nationale qui tente de lutter contre la montée des inégalités. Elle va rendre plus difficiles ses efforts pour lutter contre la ségrégation scolaire. L'égalité filles - garçons, c'est bon pour les garçons. La mode médiatique serait plutôt au retour des écoles non mixtes et à la séparation entre filles et garçons.
Pourtant, en dehors de ses vertus sociales et politiques, la mixité a tendance à améliorer les résultats scolaires et particulièrement ceux des garçons. L'Ecole préfère les filles (et vice - versa) Normalement le 8 mars on soulignes les inégalités imposées aux filles. Elles existent bien à preuve le fait que le devenir professionnel des filles et garçons, à diplôme égal, sont inégaux, au détriment des filles aussi bien en terme de salaire que d'accès à l'emploi. Mais l'Ecole ne fonctionne pas comme cela. Si certaines filières sont bien ségrégatives, l'Ecole est un univers où les filles dominent. Mieux c'est un endroit où on surnote les filles. Mieux, un lieu où les filles font monter les résultats des garçons. Les facteurs d'inégalités sociales et cognitives au collège mis à nu. Comment expliquer le lien entre l'origine sociale et les inégalités de résultat au collège ? Trois études de la Depp, la direction des études du ministère, abordent sous des éclairages différents cette question.
La dernière, publiée dans un nouveau numéro d'Education & formations (no double 86-87) qui parait le 26 mai, montre des différences importantes dans les acquis cognitifs des collégiens en fonction de leur origine sociale. Durant la scolarisation au collège, le bagage culturel familial fait la différence. Ecole : l'échec du modèle français d'égalité des chances. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard En matière d'éducation les apparences sont parfois trompeuses. Les récentes discussions sur l'ouverture sociale des grandes écoles - via un quota imposé de 30 % de boursiers - ne contribuent pas forcément à faire avancer l'égalité des chances.
En détournant le regard, elles feraient même oublier que le système éducatif français est un des plus inéquitable de l'OCDE ; qu'au fil d'une scolarité, les inégalités entre les classes sociales se creusent et que sur ces dix dernières années les enfants les plus défavorisés n'y acquièrent plus le socle minimum. Dans Les Places et les chances (un livre à paraître le 11 février, au Seuil), le sociologue François Dubet interroge le modèle français qui consiste à panser ici ou là les plaies de l'inégalité, plutôt que de penser une société plus égalitaire.
A ses yeux, il existe en effet deux grandes conceptions de la justice sociale. Au fil du temps, l'école devient de plus en plus inégalitaire. L'école ne garantit pas l'égalité des chances pour 7 Français sur 10. Christel Brigaudeau et Henri Vernet | 27 Nov. 2014, 07h05 | MAJ : 27 Nov. 2014, 09h01 Longtemps, la force de la République, c'est qu'elle promettait à tous ses enfants de s'élever grâce à l'école.
Cela, c'était avant la crise. Crise d'un système scolaire qui laisse de côté les élèves les plus en difficulté et crise économique qui prive de débouchés de plus en plus de jeunes, surtout chez les moins diplômés. Introduction aux outils pour l'égalité entre les filles et les garçons à l’école. Egalité filles-garçons : l’élan brisé. Dans sa petite école rurale de l’Eure, Sophie, la directrice, ne cache pas qu’en matière de lutte contre les inégalités « le soufflé est retombé ». Ici, comme dans 250 autres écoles primaires, l’équipe s’était saisie, le temps d’un semestre l’an dernier, des « ABCD de l’égalité », ce dispositif de lutte contre les stéréotypes sexués interrompu par le gouvernement en juin 2014, face aux assauts des lobbys traditionalistes. « Un coup de frein à une belle dynamique », regrette-t-elle.
Ici, aucun parent d’élève n’était venu s’en plaindre – bien au contraire. Depuis, la directrice n’ignore pas qu’un « plan d’action », détaillé par le ministère de l’éducation le 25 novembre 2014, a succédé à l’expérimentation. Qu’il est même censé « amplifier » les ABCD de l’égalité, en coupant l’herbe sous le pied de ceux qui, comme La Manif pour tous, persistaient à y voir un « cheval de Troie de la théorie du genre » . « Recul idéologique » Comment l'Education nationale fabrique la ségrégation scolaire. De tous les facteurs de ségrégation scolaire, le plus inattendu est probablement celui résultant des choix de l'éducation nationale. Egalité : Qu'attend l'Education nationale ?