Responsabilité sociale et environnementale dans la chaine d’approvisionnement : l’angle mort de la RSE. "La plupart des industries ont encore un long chemin à parcourir pour présenter une gestion responsable de la chaîne d’approvisionnement.
" C’est le constat que dresse Fouad Benseddik, Directeur des méthodes et des relations institutionnelles de Vigeo Eiris, au vu de l’étude que l’agence de notation vient de publier (1). En effet, "malgré la médiatisation d’événements tragiques, tels que l’effondrement du Rana Plaza, (…) seule une minorité d’entreprises parvient à démontrer qu’elle assume une gestion responsable de sa chaine d’approvisionnement" avec un score moyen d’intégration des facteurs sociaux et environnementaux dans la chaîne d’approvisionnement : respectivement 33,8 et 31,5 sur 100. Chaine d'approvisionnement : le WWF pointe les entreprises françaises actrices du changement. Chaque année, Total achète au moins 50 000 tonnes d’huile de palme pour ses agrocarburants, Système U au moins 20 000 tonnes de soja pour ses aliments en marque propre et Saint-Gobain acquiert pour 14 millions d’euros de bois pour ses différentes marques… "Les entreprises françaises sont des championnes mondiales dans des domaines clés qui impactent les écosystèmes.
Elles figurent parmi les premiers acheteurs d'huile de palme, de soja, de coton, de bois tropicaux… Elles ont donc une responsabilité particulière. Mais si elles font partie du problème, elles font aussi partie de la solution. Elles doivent agir maintenant ! " affirme Pascal Canfin, directeur général du WWF France. Le poids stratégique des entreprises françaises Cette liste est exclusivement consacrée aux produits agricoles : "nous avons préféré sortir la question du climat, et donc les entreprises du secteur énergétique car leur impact est mondial et non localisé sur des écosystèmes précis", ajoute-il encore.
La RSE à l’affiche chez JCDecaux. Peut-on développer une supply chain performante tout en y intégrant une composante RSE (responsabilité sociétale des entreprises) sur tous ses maillons ?
Faut-il sans doute déjà commencer par savoir comment on se situe en termes d’implication dans une démarche RSE. C’est l’objet de l’outil d’auto-évaluation, baptisé Supply21, que le cabinet Proconseil compte mettre à disposition en ligne – en libre accès pour commencer – aux entreprises intéressées par le sujet, histoire de favoriser la mise en place d’une plateforme d’échanges où interviendront également des sociétés d’économie solidaire. Le cabinet a prévu d’établir, auprès de la communauté ainsi composée, un premier bilan dans quelques mois sur les données récoltées. Avec à la clé un livre blanc d’ici à la fin de l’année. Le "partage d’expériences" L’initiative de Proconseil est en partie liée à l’arrivée récente au sein du cabinet de David Gau. Code de conduite Sensibilier les géants comme les TPE et PME Anticipation.
ESS et RSE : un premier état des lieux par l'ORSE et le Crédit Coopératif. Le Crédit Coopératif en lien avec l'ORSE (Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises) a publié un " guide" de présentation de l'état des lieux sur les pratioques de RSE dans les secteurs de l'Economis Sociale et Solidaire.
Les actions sectorielles en faveur de la RSE se sont multipliées ces dernières années et un travail de recensement a déjà été fait par l'Orse avec le Medef fin 2014 sur les engagements RSE pris par ses fédérations professionnelles . Pour autant il n'existait pas d'équivalent pour le secteur de l'ESS. Cette publication recense donc les initiatives des fédérations et têtes de réseaux de l’ESS visant à accompagner leurs adhérents dans leurs démarches de RSE : stratégies, référentiels sectoriels, outils d’évaluation, formations, bonnes pratiques, modalités de dialogue avec les parties prenantes...
Travail des enfants : 16 multinationales sur le banc des accusés. Des mines de cobalt aux vitrines des grands groupes électroniques et automobiles, elles ont remonté la filière et identifier chacun des intermédiaires.
Dans un rapport publié mardi 19 janvier, Amnesty International et l’ONG African Resources Watch pointent du doigt 16 multinationales (1) pour leur manque de contrôle sur leur chaîne d’approvisionnement. Ces grands groupes, parmi lesquels Apple, Daimler, Dell, HP, Microsoft, Samsung ou encore Sony, ont comme point commun de vendre des produits fonctionnant grâce à des batteries lithium-on. Ordinateurs portables, smartphones ou encore véhicules électriques, de nombreux objets en sont équipés. Pour fabriquer ces batteries, les multinationales ont besoin de cobalt. Or, la moitié du cobalt utilisé dans le monde est aujourd’hui fourni par la République démocratique du Congo (RDC), où travaillent notamment des enfants âgés d’à peine sept ans, dans d’horribles conditions.
Au moins 80 décès en 16 mois Le cobalt n’est pas règlementé.