Allocations logement : le patrimoine désormais pris en compte, y compris l'épargne des enfants ! La ferme opposition des associations familiales, de l'Union sociale pour l'habitat (HLM) ou l'avis défavorable du conseil d'administration de la Caisse nationale d'allocations familiales n'auront pas suffi : le décret instaurant la prise en compte du patrimoine des allocataires dans le calcul des aides personnelles au logement est paru dimanche au Journal officiel.
Droits d’auteur : YouTube tente d'amadouer les artistes avec un milliard de dollars. Alors que YouTube est en train de renégocier ses contrats avec les maisons de disques, la plateforme de Google tente d'amadouer les artistes.
Le site de streaming - qui revendique plus d'un milliard d'utilisateurs dans le monde - est régulièrement accusé par l'industrie musicale de sous-payer les artistes pour l'exploitation de leur musique. YouTube vient d'annoncer avoir versé 1 milliard de dollars de royalties grâce à ses revenus publicitaires en 2016, a déclaré Robert Kyncl, directeur en chef des affaires commerciales, dans un post de blog. VTC: Pourquoi quelques chauffeurs manifestent (surtout contre Uber) Ils étaient environ 200 véhicules de transport avec chauffeur (VTC) rassemblés ce jeudi porte Maillot à Paris pour réclamer une meilleure rémunération et dénoncer "l'humiliation" que leur infligent, selon eux, les plateformes de réservation - Uber en tête, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le cortège, censé rassembler, selon les organisateurs (Unsa SCP-VTC, Actif-VTC et Capa-VTC), quelque 3.000 chauffeurs mécontents, devait ensuite se diriger vers le siège d'Uber France, rue de Cambrai dans le 19e arrondissement. D'autres actions étaient prévues aux abords des aéroports d'Orly et Roissy, essentiellement "pour informer les clients", selon Jean-Luc Albert, d'Actif VTC, interrogé par l'AFP, (et qui n'a pas roulé avec Uber depuis plus d'un an), ainsi qu'à Nice et Toulouse. A Paris, les chauffeurs VTC manifestent pour une meilleure rémunération. Reste à charge : qui paie quoi. Les Grecs, les Espagnols ou les Belges ont-ils raison de nous envier notre système de santé lorsqu’il s’agit de régler la note ?
Environ 75 % des dépenses de santé courantes (la consommation des soins et biens médicaux ou CSBM) sont pris en charge par la Sécurité sociale en France. Ce pourcentage, à peu près constant sur les dernières années, semble satisfaisant. Il a pourtant diminué depuis 1980, comme nous le rappelions avec le chercheur Antoine Math dans un précédent article. La Drees, le service statistique du ministère de la Santé, définit le reste à charge comme les dépenses de santé directement financées par les ménages après intervention de la Sécurité sociale et des complémentaires santé. Comment réduire le poids de l’argent dans le système scolaire.
Cours particuliers, prépas privées, frais de scolarité en hausse..., les parents doivent investir de plus en plus d'argent dans les études de leurs enfants.
Face au poids de ce capital économique, l'Etat dispose cependant de leviers pour changer la donne éducative, estime Arnaud Parienty. Entretien avec l'auteur de « School Business. Revenu de base : la bonne et la mauvaise utopie. Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ?
Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. Faut-il mettre en place un revenu de base. En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public.
Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier.
Modulation des allocations familiales : moins 1370 euros par an pour 590.000 ménages aisés - LCI. CAF - L'Insee vient de chiffrer la perte entraînée par la modulation des allocations familiales instaurée en 2015.
Les ménages touchant plus de 5617 euros par mois ont vu leurs aides baisser de 1370 euros par an en moyenne. Rappel des règles. Le monde n’est pas à la portée de tous les étudiants. Chères, si chères études... 45 000 euros pour trois ans d’étude (plus une année de césure) : l’augmentation des frais de scolarité décidée par l’Edhec cet été (+ 4 000 euros en un an, + 20 % sur trois ans) est restée en travers de la gorge de nombre d’élèves – actuels ou anciens – de cette prestigieuse école de commerce.
Cette décision spectaculaire n’est cependant pas isolée : les autres écoles de commerce, mais également les écoles d’ingénieurs ont augmenté significativement leurs frais au cours des dernières années. Alors que l’analyse des inégalités face à l’enseignement supérieur a largement mis l’accent sur leur dimension « culturelle » (inégale maîtrise des savoirs requis, de l’expression orale et écrite, de la capacité à organiser son travail…), un tel phénomène rappelle, comme le souligne le sociologue Arnaud Pierrel, que « les questions matérielles et financières importent également » – et ce particulièrement pour les étudiants d’origine modeste.
Professions réglementées : le palmarès des plus grosses rémunérations. Le niveau de vie médian atteint 1.679 euros mensuels. C'est une véritable mine !
Un quinquennat marqué par le «ras le bol» fiscal. Malgré la pause fiscale proclamée par François Hollande à mi-mandat, les ménages auront vu leurs impôts flamber pendant le quinquennat. Le bilan est également négatif pour les entreprises. L'overdose fiscale n'aura pas été pour rien dans l'échec économique du quinquennat de François Hollande. Le président socialiste a mené ce dossier en deux temps. Les deux premières années, 2012 et 2013, auront été un festival de hausses de taxes, cotisations et prélèvements en tous genres. Inégalités : la reprise économique a surtout profité aux hauts revenus. "Les inégalités de revenus sont restées à des niveaux historiques" entre 2007 et 2014, c'est-à-dire pendant la crise économique et le début de reprise, et "les ménages les plus aisés ont d'avantagé profité de la reprise que les ménages à revenu moyen ou modeste", explique l'OCDE dans une nouvelle étude sur les inégalités.
"Les fruits de la reprise économique n'ont pas été partagés équitablement", s'alarme l'organisation internationale, qui signale qu'en général la reprise de la croissance a tendance à réduire les inégalités. Ici, ça n'a pas été le cas. Pour plusieurs raisons : parce que la reprise a "dopé les revenus du capital", a "développé davantage l'emploi et les salaires parmi les ménages aisés" et que "les restrictions budgétaires [...] ont, dans certains cas, durci les conditions d'accès aux transferts sociaux. " [...] Où paye-t-on le plus l'impôt sur le revenu en France. Certes, en rabotant l’impôt sur le revenu des ménages les plus modestes, François Hollande a réduit les inégalités dans l’Hexagone.
Il suffit de regarder les derniers chiffres publiés par Bercy : près de 45,5% des ménages étaient imposables en 2015, contre 56,2% en 2012. En revanche, les inégalités entre départements n’ont elles pas beaucoup changé. Toujours en 2015, la part de ménages imposables était inférieure à 35% dans la Creuse, contre 62% dans les Hauts de Seine et les Yvelines. Il faut dire que les revenus déclarés de l’ensemble des ménages - qui atteignent en moyenne 25.874 euros au niveau national - varient beaucoup d’un endroit à l’autre. Ils dépassaient à peine 21.000 euros en Seine Saint Denis, contre 41.000 à Paris.
Dans la capitale, le revenu fiscal moyen de ces derniers atteignait ainsi tout juste 10.600 euros en 2014, contre 11.364 dans le 93. (*revenu fiscal moyen par foyer en 2014 avant impôt sur le revenu en euros. % de ménages imposés en 2015)