Presse, magazines non-libre de droits. Presse indépendante. Presse en ligne : de plus en plus de médias misent sur l’abonnement payant. Sur Internet, les contenus gratuits diffusés par les médias pourraient se faire de plus en plus rares, à en croire le rapport 2018 de l’Institut Reuters, publié jeudi 10 janvier.
Pour ce baromètre annuel sur les pratiques numériques du secteur, le centre de recherche sur le journalisme de l’université d’Oxford a interrogé deux cents cadres dans environ 130 médias issus de vingt-neuf pays. En France Le Monde, Le Figaro, Ouest-France ou encore TF1 ont été sondés. Selon cette étude, une large partie des médias entend aujourd’hui miser sur l’abonnement en ligne payant. Presse en ligne : pourquoi payer un abonnement quand on veut juste lire un article ? - Le Kick off. Même si la critique est aisée, on ne peut dénier aux grands éditeurs de la presse écrite d’avoir – parfois à marche forcée – su faire leur transformation digitale.
Si certains en sont encore à la préhistoire, des titres comme Le Figaro, Libération, Le Monde ou encore L’Équipe ont accompli un travail formidable au cours de la décennie écoulée pour proposer une offre adaptée aux nouveaux usages numériques. A une exception près : cette indécrottable manie qui consiste à vous forcer la main pour prendre un abonnement, là où vous ne souhaitez que lire un article de temps en temps, et sur divers titres. De fait, on voit qu’une « transformation digitale » réussie pour un média de presse écrite existant depuis plusieurs décennies ne consiste pas seulement à proposer une version mobile de son site et des posts sur les réseaux sociaux. L’abonnement forcé ou comment faire fuir les internautes en masse Oubliez la fidélité, c’est une histoire d’achat impulsif Des lecteurs ou des clients ? Diffusion de la presse en numérique : des débuts contrastés mais en croissance.
Les ventes des journaux et magazines continuent d’enregistrer des baisses et la distribution de ces imprimés souffre également des difficultés de Presstalis.
Les éditions numériques de la presse pourraient-elles aider à redresser la situation ? Comment s’organise cette diffusion numérique ? Que représente-t-elle aujourd’hui pour les journaux et magazines ? Tous les journaux et magazines ou presque s’y sont mis : ils proposent la version numérique de leur édition papier sous la forme d’un fichier « pdf ». Le lecteur peut accéder à ce titre numérique via un abonnement ou par un achat au numéro et lire son journal sur son ordinateur, sa tablette ou son mobile.
Lecture numérique en hausse pour 72 % des Français. Bientôt autant de lectures de presse numérique que papier. La presse numérique poursuit son essor. L’étude ONE d’AudiPresse, publiée jeudi 22 septembre pour la période juillet-septembre, révèle que la lecture digitale représente désormais 49 % du total de la consommation de presse en France. Entre les visites sur les sites, les applications de presse et la lecture en version PDF, la presse numérique continue donc à se développer rapidement. Alors que l’audience globale de la presse a augmenté de 1,3 % depuis 2015, la diffusion print (dont la presse gratuite) poursuit son déclin avec une baisse de 1,5 %.
La presse française reste puissante : 97,6 % de Français déclarent lire la presse chaque mois, quel que soit le support, soit 50,8 millions de lecteurs. Ils lisent en moyenne 5,5 titres différents, avec en moyenne 1,3 quotidien et 4,2 magazines. Journal numérique. Presse : les lectures numériques ont dépassé les lectures papier. Chercher dans la presse - Portail Presse et médias - Portails et guides thématiques at Bibliothèque nationale de France.
Bibliothèques numériques de presse francophone - Portail Presse et médias - Portails et guides thématiques at Bibliothèque nationale de France. Facebook et Google se posent en sauveurs de la presse locale américaine. Article réservé aux abonnés La démarche est pour le moins paradoxale.
Alors que Facebook et Google sont largement responsables de la crise de la presse locale aux Etats-Unis, les deux géants californiens volent aujourd’hui au secours des journaux régionaux, après en avoir absorbé les revenus publicitaires. « A partir d’aujourd’hui, nous allons montrer davantage d’articles provenant de sources d’information de votre ville », annonçait, en janvier 2018, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, sur le réseau social. Un an plus tard, les contenus censés alimenter la section Today In, lancée à cet effet, se font encore attendre dans de nombreuses villes américaines. « Environ un utilisateur sur trois vit dans un endroit où nous ne pouvons trouver suffisamment d’informations locales pour lancer Today In », a regretté Facebook dans un communiqué, le 18 mars.
Cet obstacle n’aura pas surpris les habitants des « déserts médiatiques », qui recouvrent une large partie de l’Amérique périphérique. Après Facebook, Google se presse au chevet de l'information locale. La Une Les flux rss des principaux journaux en ligne. Facebook se lance dans la presse en ligne et recrute des journalistes. Données: Facebook lance une fonctionnalité pour "redonner le contrôle" Facebook veut payer pour publier des articles de presse… et change la donne. L’onglet actualités est le dernier épisode d’une série de 4 ans d’initiatives visant à consolider la relation avec les organes de presse… mais jusqu’à présent elles pourraient être qualifiées d’échecs.
Il semblerait donc que Facebook entreprend quelque chose pour lequel il est historiquement mauvais – sa façon d’entretenir des relations avec les groupes de presse – et qu’il s’attaque au problème en utilisant ce pour quoi il est extrêmement doué – sa façon de copier et souvent d’améliorer les fonctionnalités proposées par ses concurrents, et dans ce cas, Apple. Le concept du produit de Facebook ressemble à une version d’Apple News, qui comporte une sélection d’actualités en mettant à disposition les articles venus directement des éditeurs.
Mais Apple ne paye pas. Le lancement d’Apple News + un peu plus tôt cette année a ajouté une légère couche d’abonnement, alors que la proposition de Facebook ressemble beaucoup plus à un service de syndication à l’ancienne. Journalistes chez Facebook: pas de révolution attendue pour les médias en crise. (New York) La décision de Facebook de recruter des journalistes afin de ne plus se fier exclusivement aux algorithmes pour diffuser de l’actualité est un pas positif, mais ne suffira pas à révolutionner un secteur des médias en pleine débâcle, préviennent les analystes.
Publié le 22 août à 6h53. Facebook prêt à payer les éditeurs de presse pour bâtir un onglet «Actualités» Presse française en ligne - Accueil.