DIAPORAMA L'EMPIRE OTTOMAN. L'Empire Ottoman: Comment se fabrique un Empire. Soliman le Magnifique (1495 - 1566) - Un homme de la Renaissance. Lettre de Soliman le Magnifique à François Ier. Ce document, rédigé sur un long rouleau de papier entoilé, fait partie du groupe de lettres adressées par le sultan Soliman au roi de France François Ier entre 1525 et 1543.
Le sultan entretenait aussi une correspondance avec différents éminents interlocuteurs européens, reflet du rôle de l’empire ottoman dans le Bassin méditerranéen au XVIe siècle. Dans le cadre de ces échanges diplomatiques, les drogmani (interprètes) jouaient un rôle de premier plan[1]. Avec la France, les sujets de discussion furent variés : alliance commune contre Charles Quint, privilèges commerciaux, conquêtes militaires, modalités des relations diplomatiques à travers les ambassadeurs. L’année de rédaction de cette lettre, 1536, correspond à la période où la première Capitulation a été conclue entre le vizir Ibrâhîm Pasha et l’ambassadeur français Jean de la Forêt.
IMA - Pourquoi soliman le magnifique et françois ier étaient-ils alliés ? Considéré comme l’un des plus importants sultans de l’Empire ottoman, Soliman le Magnifique règne entre 1520 et 1566, à la même époque que François Ier (1515-1547).
Son territoire est immense : il comprend presque la totalité des rivages de l’Afrique du nord et de la mer Rouge, s’étendant des Balkans jusqu’à Bagdad. Soliman le Magnifique : le plus flamboyant des sultans ottomans. Ogier Ghislain de Busbecq, ambassadeur de Charles Quint (1500-1558), l’empereur du Saint-Empire, est stupéfait.
En visite diplomatique à Constantinople (Istanbul) en 1555, il voit devant lui un souverain couvert d’«exquises étoffes» assis sur un trône en or. Les séries au service d’une influence stratégique : le cas turc. – La Revue d'Histoire Militaire. Les séries sont couramment marquées par la situation géopolitique et la politique internationale de leur pays de création.
C’est le cas des séries turques qui connaissent un succès international depuis le début des années 2010. En 2013, elles secondent les séries américaines à 32% des succès d’audience, et la valeur de leurs exportations s’élève à 300 millions de dollars cette même année[1]. Des Balkans à l’Amérique latine, leur succès est indéniable.
Cet engouement peut s’expliquer par le fait que leur casting met en avant des femmes plus émancipées et l’image d’un Orient plus pro-actif. Ces aspects sont par ailleurs mis en valeur par des décors authentiques faisant écho au passé ottoman de la Turquie. Le succès des séries turques est aussi le résultat d’une volonté politique d’exporter vers l’international un modèle turc, permettant au pays de conquérir la place de puissance régionale incontournable. Fascinant Empire ottoman. Les relations entre le monde ottoman et l’Europe de la Renaissance : c’est de cela que traite « L’Empire du sultan », sous la forme d’une exposition longue et dense.
Elle les évoque du point de vue artistique au sens large, de la peinture et de la gravure aux armures et aux automates. Mais, les relations artistiques étant indissociables des relations diplomatiques, militaires ou économiques, toutes ces données se trouvent présentes, de façon explicite ou plus discrètement. La période étudiée s’étend de la chute de Constantinople, en 1453, au début du XVIIe siècle, marqué par l’accord de paix de Zsitvatorok, signé en 1606.
Il n’est pas inutile non plus de réviser ses connaissances artistiques, car le regard va de Dürer à Tintoret, de Hans Memling à Gentile Bellini, des graveurs allemands aux graveurs flamands. Empire ottoman. Formation et consolidation de l’Empire ottoman Les Ottomans sont originaires d’une tribu d’Asie centrale, qui s’installe vers la fin du XIII ème siècle dans la région de Seuyut, puis conquiert progressivement plusieurs villes byzantines.
L’Empire ottoman, de l’essor au déclin. Journal ottomans. L'Empire Ottoman. Un puzzle inachevé. La fin de l'Empire ottoman. Le dernier siècle de l’Empire ottoman (1/4) : Habsbourg et Ottoman, deux empires face à face. En amont du concours de l'agrégation, La Fabrique propose une révision du programme.
En ouverture de cette semaine, nous évoquerons les relations entre l'Empire des Habsbourg et l'Empire Ottoman à partir du siège de Vienne. Une émission co-animée par Victor Macé de Lépinay Pour ce premier volet de notre série sur le dernier siècle de l'Empire ottoman, nous remontons un peu au-delà du XIX eme siècle et nous intéressons aux rapports complexes établis entre la Sublime Porte et l'Empereur d'Autriche avec Marc Aymes et Christine Lebeau.
En effet, malgré deux sièges de Vienne et d'innombrables conflits, les deux empires face à face ont établi, depuis le milieu du XVI eme siècle, des relations diplomatiques et, un peu plus tard, commerciales. Comment à la fois se faire la guerre et négocier, se traiter d'ennemis héréditaires et continuer à discuter ? A ré-écouter : balade radiophonique dans l'exposition "L'éveil d'une nation-l’art à l’aube d’une Tunisie moderne" au palais de Ksar es Saïd à Tunis. La défaite turque en 1918 et la chute de l’Empire ottoman. Mais dans le contexte de la victoire alliée et après la révélation des horreurs du génocide arménien, cette position ne rencontre guère d'écho.
L'heure est au démantèlement de l'empire honni – et au partage des territoires libérés. Dans ce but, Français et Britanniques, qui rêvent depuis longtemps d'accroître leur influence au Proche-Orient, ont signé en secret, en 1916, les accords Sykes-Picot. Ces derniers prévoient le partage des territoires ottomans du Proche-Orient entre les deux puissances une fois le conflit terminé. Le sort de ces provinces mettra toutefois du temps à être réglé. Comment l'Empire ottoman fut dépecé, par Henry Laurens (Le Monde diplomatique, avril 2003) En 1914, les provinces arabes de l’Empire ottoman se trouvaient sous l’influence collective et multiforme des puissances européennes, auxquelles s’ajoutaient les Etats-Unis.
Les Jeunes-Turcs, au pouvoir depuis 1908, cherchaient à se débarrasser de ces ingérences permanentes, mais au prix d’un centralisme autoritaire qui suscitait l’émergence d’un mouvement autonomiste arabe prêt à chercher des appuis chez les Européens. La France était la puissance dominante en « Syrie naturelle », grâce à ses investissements économiques et à son rayonnement scolaire et culturel. On en arrivait à parler d’une « France du Levant ». Les Britanniques, qui occupaient l’Egypte depuis 1882, avaient fini par reconnaître -de mauvaise grâce — cette primauté. En entrant en guerre en novembre 1914, les Ottomans entendaient s’affranchir des dominations étrangères et liquider les autonomismes locaux.