Histoire et analyse d'images et oeuvres. La conquête de l'Algérie En juin 1830, la prise d'Alger décidée par Charles X est une opération de prestige conduite à des fins de politique intérieure.
Héritant de cette encombrante conquête, Louis-Philippe hésite entre l'évacuation des troupes (demandée par l'Angleterre et les libéraux) et leur maintien (souhaitée par une opinion publique patriotique). L'annexion de l'Algérie est finalement proclamée en 1834. La conquête du territoire commence. Alternant défaites et victoires, l'armée d'Afrique s'en tient jusqu'en 1837 à une occupation côtière, laissant le reste du pays sous le contrôle de l'émir Abd el-Kader. La gloire et l'épaulette Pour le musée de Versailles, Louis-Philippe passe commande à Horace Vernet de nombreuses toiles destinées à illustrer les principales victoires de la campagne algérienne.
On remarquera à l'arrière-plan droit du Combat de l'Habrah quelques dromadaires et des Africains qui portent secours aux blessés français. Twitter. Sans titre. L'épisode manqua de provoquer un conflit armé entre la France et l'Angleterre.
C'est à Fachoda, dans l'actuel Soudan du Sud, qu'eut lieu le 19 septembre 1898 la rencontre très délicate entre la mission Marchand, envoyée par la France, et l'armée anglo-égyptienne dirigée par Lord Kitchener. Fachoda, située à 650 km au sud de Khartoum, sur le Haut Nil, est alors un emplacement d'un grand intérêt stratégique pour les deux puissances coloniales, à un moment où le dépeçage de l'Afrique entre pays européens est quasiment achevé : le contrôler, c'est contrôler cette région du Soudan.
En outre, les Français rêvent de relier par chemin de fer Dakar à Djibouti, tandis que les Britanniques veulent faire la même chose du Caire au Cap. Fachoda est au croisement de ces deux axes. Jean-Baptiste Marchand et ses 250 tirailleurs sénagalais étaient à Fachoda depuis trois mois lorsque l'armée de 20 000 hommes menée par Kitchener fit irruption. Pourquoi coloniser? – Salle 112. Pourquoi les Européens se lancent-ils à la conquête de nouveaux territoires au XIXe siècle?
Si vous préférez, au lieu de complétez le tableau, vous pouvez complétez une carte mentale dont la base serait la suivante Doc. 1- Jules Ferry, président du Conseil, explique les raisons qui justifient la colonisation. « Sur le terrain économique, je me suis permis de placer devant vous […] les considérations qui justifient la politique d’expansion coloniale […] : le besoin de débouchés. Messieurs, il y a un second point […] que je dois également aborder […] : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Jules Ferry, Discours devant la Chambre des députés, 28 juillet 1885. Accédez au texte interactif avec une aide à l’analyse en cliquant sur ce lien Doc. 2- Une réponse sociale « J’étais hier dans l’East-End (quartier ouvrier de Londres), et j’ai assisté à une réunion de sans-travail.
Conquête de l’Afrique : la course au partage. Cette carte fait partie d’un ensemble de 19 cartes animées portant sur L'expansion coloniale de l'Europe 1820-1939 Durant le dernier quart du 19ème siècle, dans un contexte de crise économique et de rivalités nationales, les puissances européennes nourrissent des rêves d’empire en Afrique.
La Conférence de Berlin, qui instaure la liberté commerciale sur les fleuves Congo et Niger, entérine, au nom de « l’ouverture à la civilisation », le principe et les règles d’un partage de l’Afrique déjà entamé. Dès lors la course aux territoires, faite de négociations et de conquêtes militaires s’accélère, au point qu’en 1914, une quarantaine de colonies européennes sont délimitées, et seuls le Libéria et l’Ethiopie demeurent indépendants.
Brèves de classe n° 6. Métropoles et colonies au XIXe siècle avec Anthony Guyon. Épisode 6 : Métropoles et colonies au XIXe siècle avec Anthony Guyon.
APHG Brèves de classe est le podcast officiel de l’APHG. Dans chaque épisode, un universitaire vient présenter un chapitre des nouveaux programmes de lycée. Le podcast se divise en 2 parties. Tout d’abord une présentation des grands enjeux du chapitre puis ensuite un personnage et un document, directement réutilisables en classe avec les élèves. Décolonisation - Histoire. La crise de Fachoda en 1898 : choc des impérialismes français et anglais. (147) Métropole et colonies (1870‑1814) (Histoire 1re) Cartes des empires coloniaux et usages scolaires : recensement de cartes anciennes figurant des "visions coloniales. La vie à Saïgon, capitale de l'Indochine française. Pendant l'entre-deux guerres, toutefois, des voix vont se faire entendre pour dénoncer la réalité coloniale de la vie à Saïgon, loin des images d'Épinal répandues jusque-là par la presse.
Car si à Saïgon le conseil municipal, par exemple, est mixte – c'est-à-dire ouvert aux Vietnamiens –, dans les faits la minorité de colons (ils sont seulement 16 000 en 1937) exerce le pouvoir et bénéficie des meilleurs salaires. Comme dans toute l'Indochine, la population indigène, elle, est reléguée aux postes subalternes.