Sortir ( vraiment) de la guerre? Activité 1 : réaliser une carte synthèse. Les conséquences de la Première Guerre mondiale - Apocalypse 10 destins. La guerre n’a pas épargné les civils.
Ils subissent eux aussi l’invasion des puissances centrales, en Belgique et dans le nord de la France où, entre août et octobre 1914, on dénombre 6 500 victimes. Les bombardements en Grande-Bretagne font 1 414 morts et 3 416 blessés au printemps 1917. Sur le front oriental, on estime à 800 000 le nombre d’Arméniens victimes du régime turc qui est arrivé au pouvoir en 1913 par un coup d’État. On compte également 21,2 millions de blessés, dont 172 950 Canadiens. La création du « passeport Nansen », titre d'identité des apatrides. C’est un petit bout de papier qui permet d’abolir des frontières.
Le 5 juillet 1922, le premier haut-commissariat pour les réfugiés de la Société des Nations (SDN) crée un document d’identité pour réfugiés sans patrie. Son artisan : un diplomate au parcours hors normes, le Norvégien Fridtjof Nansen. Sportif de haut niveau dans sa jeunesse, explorateur polaire, scientifique spécialisé dans le système nerveux des animaux marins puis océanographe, il rejoint, les dix dernières années de sa vie, la Société des Nations, organisation internationale fondée après la Première Guerre mondiale afin de garantir la paix entre les États. Traité de Versailles. 100 ANS APRÈS : RETOUR SUR LE TRAITÉ DE VERSAILLES ET SES CONSÉQUENCES. Stéphane Audoin-Rouzeau: «Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois»
Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’EHESS et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne.
Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à la Première Guerre mondiale et à l’anthropologie historique du combat et de la violence de guerre. Nous l’avions reçu pour son dernier livre, Une initiation - Rwanda (1994-2016), publié aux Éditions du Seuil. Quel regard porte l’historien de la Grande Guerre que vous êtes sur la situation présente ? Stéphane Audoin-Rouzeau : J’ai le sentiment de me trouver plongé, soudainement et concrètement, dans mes objets d’étude ; de vivre, sur un mode évidemment très mineur, quelque chose de ce qu’a été la Grande Guerre – pour les civils naturellement, pas pour les combattants –, cette référence si présente aujourd’hui. Ce référent 14-18 est pour moi fascinant. Le propre du temps de guerre est aussi que ce temps devient infini. De quoi dépendra que l’après soit plus difficile ou porteur d’espoir ? Générations 14, mémoires intimes de la grande guerre.
L'armistice de 1918 - Vidéo Histoire. Le 11 novembre 1918, à 11 heures, les cloches de toutes les villes et de tous les villages de France se mettent à sonner à la volée.
Les Français descendent dans les rues et laissent exploser leur joie. Au front, les clairons retentissent. Les soldats ahuris baissent les armes et la Marseillaise jaillit des tranchées. Le long cauchemar est terminé. Quelques heures plus tôt, dans une clairière isolée à deux kilomètres de Rethondes, près de Compiègnes, un armistice a été signé. C'est quoi la Triple-Alliance ? En 1914, l’équilibre de la paix est fragile en Europe. Vers un armistice ? Au printemps 1918, la situation des forces alliées est critique : depuis la paix signée avec la Russie, le 3 mars, l’armée allemande concentre toutes ses forces sur le front ouest où elle espère faire une percée décisive. Subitement, le 11 novembre 1918, les canons se sont tus sur le front occidental.
Des millions de soldats se serrent la main et songent enfin à retrouver celles et ceux qui les attendent mais ils garderont toute leur vie le souvenir du grand tourment. Ce sont des rescapés et, comme les centaines de milliers de femmes actives derrière les lignes, ils resteront fidèles à la mémoire des disparus. L’armistice, pourtant, n’est pas la paix. La paix reste à construire, tandis qu’à l’Est d’effroyables guerres se poursuivent. Elle ne se limite pas au traité de Versailles avec l’Allemagne (28 juin 1919), qui prévoit d’ailleurs des compléments et des évolutions.
Il s’agissait en effet de clore une guerre qui avait été mondiale, de décider du sort d’une Europe dont une moitié était brisée par la défaite et la dissolution des empires russe, austro-hongrois et ottoman tandis que l’autre sortait épuisée des efforts consentis pour la victoire. Des mémoires encore sensibles aujourd’hui. Carte : l'Europe en 1918. Aller au contenu principal Carte : l'Europe en 1918 Image: Nos rubriques Expositions / Cinéma / Compte rendus de livres / Bande dessinées / Portraits / Les Classiques / Carte Blanche ► Les webdossiers Capes et Agrégation ► La question d’histoire du concours de l’ENS ► La question d’histoire du concours de Sciences Po En librairie ► Découvrez ce livre► Accédez aux cartes En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.
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Les APIs permettent de charger des scripts : géolocalisation, moteurs de recherche, traductions, ... Services visant à afficher du contenu web. Services visant à afficher du contenu web. Historiographie : 1918 : COMMENT LA GUERRE NOUS A CHANGÉS ? - Le numéro du mois. (147) Sortir de la guerre : la tentative de construction d’un ordre des nations démocratiques (Hist. 1re)