Intelligence artificielle: qui est responsable en cas d'erreur? - Curium magazine. ICI Radio-Canada.ca Télé. Sommité en matière de recherches en intelligence artificielle, Yoshua Bengio recevra en juin prochain le prix Turing, l’ultime récompense en informatique.
Cette distinction, qu’il partage avec deux collègues, vise à honorer leurs avancées dans le domaine de l’apprentissage profond, qu’on pourrait décrire comme un algorithme permettant aux ordinateurs d’apprendre comme un cerveau humain. Si l’intelligence artificielle fait déjà partie du quotidien sans qu’on s’en aperçoive, l’application encore plus vaste de la technologie dans le futur pose de nombreux défis en matière d’éthique, de morale et d’imputabilité.
Pour Bengio, la machine doit avant tout contribuer au bien public. Connaître le profil psychologique d'un utilisateur avec seulement 10 mentions J'aime. Tuée par une voiture autonome d'Uber: qui est responsable? Imaginez qu'une voiture autonome conduite par un algorithme ayant recours à l'intelligence artificielle (IA) soit impliquée dans un accident mortel.
Non, attendez, c'est déjà une réalité. Quand votre téléphone prédit vos actions. Pour offrir des données météo « les plus à jour » à ses utilisateurs, l’application MétéoMédia avertit d’emblée que l’information de géolocalisation qu’elle récolte « peut être partagée » avec des tiers « à des fins analytiques, de développement de nouveaux services et de publicité ».
Mais pour comprendre son modus operandi, il faut fouiller profondément dans les entrailles du téléphone. Téléchargée par des millions de Canadiens, l’application est en apparence discrète, mais extrêmement bavarde en arrière-plan. Des pages entières de données brutes transmises par l’application, que nous avons interceptées et déchiffrées à l’aide d’un logiciel de débogage informatique, nous permettent d’arriver à ce constat : Pelmorex Corp., propriétaire de MétéoMédia et de The Weather Network, connaît le détail de chaque déplacement des millions de personnes qui ont autorisé ses applications à fonctionner en arrière-plan. Au mètre près.
De minute en minute. Redoutable machine publicitaire. Scandale Facebook: «Il faut se réveiller» La fin de l'innocence. On le sait, on le sent, on s’en doute.
On se dit souvent qu’il y a sûrement quelque chose de hasardeux à passer du temps sur les réseaux sociaux à dire un tas de trucs sur sa vie. Un « j’aime » ici, un partage par là. Une photo, dix photos. Une indignation, une adoration. Facebook «suspend» Cambridge Analytica, liée à la campagne de Trump. D'après une enquête réalisée par le New York Times et The Observer, l'édition dominicale du quotidien britannique The Guardian, Cambridge Analytica aurait récupéré les données de 50 millions d'utilisateurs et s'en serait servi pour élaborer un logiciel permettant de prédire et d'influencer le vote des électeurs.
Facebook a également suspendu les accès de la maison mère de la société, Strategic Communication Laboratories (SCL), ainsi que ceux d'Aleksandr Kogan, psychologue à l'université de Cambridge, et Christopher Wylie, dirigeant de la société Eunoia Technologies et ancien employé de Cambridge Analytica. Des trolls russes ont visé des cibles canadiennes, dont Trudeau. Des preuves sont incorporées dans les données rendues publiques au cours d'enquêtes menées aux États-Unis.
Le Congrès examine actuellement des renseignements provenant de Russie obtenus dans la foulée de l'élection de 2016.
Un pionnier du web met en garde contre les grands groupes internet. Alors qu'il «fête (ce 12 mars) son 29e anniversaire», les «menaces» qui pèsent sur le World Wide Web «sont réelles et nombreuses», écrit-il sur son blog, citant notamment «la désinformation» ou «la perte de contrôle» sur les données personnelles.
«Ce qui était autrefois une riche sélection de blogs et de sites Internet a été comprimé sous le lourd poids de quelques plates-formes dominantes», ajoute Tim Berners-Lee, qui fut le premier à développer l'idée d'un réseau mondial connecté. À défaut de les nommer, «Sir Tim» semble faire directement référence aux incontournables GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui jouissent de fait d'une présence considérable et tentaculaire sur internet. New AI can work out whether you're gay or straight from a photograph. Artificial intelligence can accurately guess whether people are gay or straight based on photos of their faces, according to new research that suggests machines can have significantly better “gaydar” than humans.
The study from Stanford University – which found that a computer algorithm could correctly distinguish between gay and straight men 81% of the time, and 74% for women – has raised questions about the biological origins of sexual orientation, the ethics of facial-detection technology, and the potential for this kind of software to violate people’s privacy or be abused for anti-LGBT purposes. The machine intelligence tested in the research, which was published in the Journal of Personality and Social Psychology and first reported in the Economist, was based on a sample of more than 35,000 facial images that men and women publicly posted on a US dating website. “It’s certainly unsettling. Contact the author: sam.levin@theguardian.com.