Ces entreprises allemandes mêlées à des affaires de corruption en Grèce. Siemens, Daimler, Rheinmetall : ces fleurons industriels qui ont fait la réputation de l’économie allemande sont englués dans des affaires de corruption à grande échelle en Grèce, pays dont l’Allemagne ne cesse pourtant de dénoncer certaines pratiques frauduleuses.
Aucune date n’a encore été fixée pour la comparution de 19 anciens cadres du conglomérat allemand Siemens devant la justice grecque, mais elle s’annonce comme l’un des procès financiers les plus importants de la décennie en Grèce. Soixante-quatre personnes au total sont poursuivies pour corruption passive et active et blanchiment d’argent dans le cadre d’une gigantesque affaire de pots-de-vin versés en échange de l’obtention d’un juteux marché public. Il s’agit du «plus gros scandale impliquant une entreprise dans l’histoire d’après-guerre de la Grèce», selon l’organisation américaine CorpWatch, qui scrute les pratiques des entreprises.
L’enquête aura duré neuf ans et nécessité 2 368 pages de rapport. Deux milliards d'euros. Comment la zone euro en est-elle arrivée là ? La divergence entre les dynamiques économiques des pays de la zone est, pour une large part, à l'origine des difficultés actuelles.
Explications. Les graves problèmes que rencontrent actuellement la zone euro du fait des difficultés de la Grèce, mais aussi de l'Espagne, de l'Irlande et du Portugal, sont liés aux divergences persistantes entre les dynamiques économiques des différents pays. Et à l'insuffisance des moyens dont on dispose pour l'instant afin de les contrôler et les limiter. Pour le comprendre, il faut revenir aux origines de la monnaie unique. Depuis le début des années 1970 et le flottement du dollar, les Etats engagés dans la construction européenne avaient souhaité mettre en place entre eux un système de changes fixes, plus propice au développement des échanges et des investissements.
Dix ans après, les ruines du rêve olympique d'Athènes. Les comptes bien peu orthodoxes de l’Eglise grecque. La grand-mère du père Seraphim Dimitriou, un gros pope à la bouche gourmande et à l’œil mutin, était communiste.
Et c’est la mine déconfite et la colère rentrée qu’elle a observé, impuissante, l’irrésistible attirance de son petit-fils pour les fastes et la solennité de l’Eglise orthodoxe. A 4 ans, il participait, fasciné, à toutes les cérémonies religieuses. A 6 ans, il chantait à tue-tête les cantiques en y mettant son cœur. A 12 ans, il assistait le pope de son village du Péloponnèse pour les différentes messes. A 15 ans, il entrait au séminaire et, à 18, se précipitait dans un monastère. « Les Grecs ne paient pas leurs impôts et ont vécu au-dessus de leurs moyens » : FAUX ET ARCHI FAUX ! « Les Grecs ne paient pas leurs impôts » : FAUX !
Il ne s’agit aucunement de nier que l’administration fiscale grecque puisse être déficiente à certains niveaux, mais on ne peut certainement pas en conclure que les travailleuses et travailleurs grecs ne paient pas leurs impôts. En réalité, ce sont essentiellement les grandes entreprises et les citoyens grecs fortunés qui eux ont pu, de manière légale ou illégale, éviter de payer des impôts. « Les Grecs ont vécu au-dessus de leurs moyens » : ARCHI FAUX ! Cette affirmation est également fausse : sur la période 1995-2009, les dépenses publiques en Grèce ont été en moyenne de 48% du PIB PIBProduit intérieur brut Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées. Le Produit intérieur brut est un agrégat économique qui mesure la production totale sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées. 1) Des taux d’intérêt très élevés payés aux créanciers. Conclusion. Grèce : Goldman, prise la main dans le Sachs. Et si Michael Moore, et son film Capitalism : a Love Story, était bien en deçà de la réalité ?
Et si le fleuron des «banksters», le surnom que Main street, l’homme de la rue, donne depuis la crise aux banquiers de Wall Street, était au cœur d’une affaire de subprimes étatique en Europe ? Goldman Sachs, la banque la plus puissante du monde, a spéculé sur le dos de la Grèce tout en se faisant rémunérer par Athènes pour l’aider à gérer sa dette. Voilà l’accusation qui trotte dans la tête de tous les banquiers européens. Et même au-delà. Fait rarissime, les politiques sont montés au créneau pour mettre en doute l’intégrité de la pieuvre Goldman Sachs. Destination Athènes Nous sommes début novembre 2009.
Déjà, entre 2001 et 2004, Goldman Sachs se retrouve à la manœuvre pour aider les Grecs à camoufler leur dette. OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (2006) - Des millions ! [FR] La Grèce a perdu toute la richesse gagnée depuis son passage à l’euro. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel Aucune statistique ne peut restituer l’ampleur des sacrifices concédés par les Grecs depuis six ans.
Certains chiffres aident néanmoins à la mesurer. En 1999, le produit intérieur brut (PIB) par habitant de la Grèce, en parité de pouvoir d’achat, s’élevait ainsi à 24 429 dollars (22 020 euros), selon les calculs de l’institut de conjoncture Coe-Rexecode. En 2007, il est monté jusqu’à 33 018 dollars (29 765 euros), avant de retomber à 24 564 dollars (22 145 euros) en 2014. « Cela signifie que depuis la crise, les Grecs ont reperdu toute la richesse qu’ils avaient gagnée depuis l’entrée dans l’euro », résume Charles-Henri Colombier, de Coe-Rexecode. Sur la même période, le PIB par tête de la zone euro est passé de 33 562 dollars (30 257 euros) en 1999 à 37 141 dollars (33 483 euros) aujourd’hui, avec un pic à 38 483 dollars (34 693 euros) en 2007.
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Les ravages de l’austérité en Grèce en dix graphiques. Alors que les négociations s'accélèrent entre la Grèce et ses créanciers, retour sur les effets de l'austérité imposée par la Troïka.
Une politique contre-productive d'un point de vue économique et socialement dévastatrice, comme le montrent ces dix infographies. Certains de ces graphiques sont issus des travaux d’un économiste et syndicaliste grec, Christos Triantafillou, et ont déjà été signalés par Jean Gadrey sur son blog. Paresseux les Grecs? En Europe, ce sont eux qui travaillent le plus... « Le problème c’est qu’on ne travaille pas assez en Grèce », affirmait l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, le 8 juillet dernier au journal de 20 heures de TF1, pour justifier son appui à l’attitude intransigeante d’Angela Merkel et des institutions européennes à l’égard des demandes d’allégement de l’austérité du gouvernement d’Alexis Tsipras.
Mais en réalité le problème est surtout que cette affirmation est totalement fausse. Cinq idées vraies et fausses sur la crise grecque. Athènes a accepté vendredi la quasi-totalité des mesures proposées par ses créanciers et promis d’honorer ses dettes.
Dimanche soit se tenir un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, qui a pour objet, dans le meilleur des cas, de donner la première impulsion vers un accord. A cette occasion, retour sur les nombreuses idées reçues ayant émaillé les débats sur la crise de la dette grecque. Les Grecs ne travaillent pas assez Celle-ci, on l’a entendue, jusque dans la bouche d’un ancien président de la République : «Le problème c’est qu’on ne travaille pas assez en Grèce», a ainsi expliqué Nicolas Sarkozy au JT de 20 heures de TF1, le 8 juillet. C’est faux, répond le site alterecoplus (affilié au magazine Alternatives économiques) : selon l’enquête trimestrielle menée par Eurostat, en 2014, les travailleurs Grecs faisaient 40,6 heures par semaine en moyenne, soit plus que tous les autres pays de l’Union européenne.
Tout comprendre sur la dette grecque en six étapes. Alors que les négociations vont reprendre entre la Grèce et ses créanciers (BCE, pays de la zone euro, FMI) pour un troisième plan d'aide, 6 étapes et une série de graphiques pour comprendre pourquoi la dette grecque est devenue l’une des clefs de l’avenir de la zone euro et de l’Union Européenne.
La dette grecque n'en finit pas d'être à la une de l'actualité. Pourquoi fallait-il trouver un nouvel accord fin juin?