Antispécisme Antispéciste : pour le respect du bien-être animal, arrêtons le spécisme. Les Cahiers antispécistes. Antispécisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article concerne le mouvement philosophique et politique de lutte contre le spécisme. L'intelligence des poissons Les poissons sont très différents de nous et suscitent moins d'empathie que les mammifères.
Ils vivent dans l'eau, n'ont pas d'expression faciale ou de cri audible par l'oreille humaine. Ils sont aussi les victimes d'une conception périmée de "l'échelle de l'évolution", selon laquelle ils sont les plus "primitifs" des vertébrés (conception absurde puisque tous les êtres vivants sur Terre ont un arbre généalogique de 3,5 milliards d'années et sont donc tous aussi "évolués"). On les imagine peu ou pas sensibles, dépourvus d'intelligence ou de mémoire, ne réagissant que par instinct.C'est pourquoi nous n'accordons pas la même considération morale aux poissons qu'aux animaux à sang chaud.
La législation protégeant les poissons est beaucoup moins contraignante que celle protégeant les mammifères et les oiseaux d'élevage [1]. Lire aussi:• VIDÉO. Faut-il manger des animaux ? - Changeons d'agriculture. La place de l'élevage dans l'agriculture de demain soulève plusieurs questions en cascade.
Mes prochains billets vont en décliner quelques-unes, en commençant aujourd'hui par une considération préalable qui inclut nécessairement une dimension philosophique et éthique : pouvons-nous, et devons-nous, manger des animaux ? Il n'y a aucun doute, une agriculture pérenne devra réduire la part des productions animales. Quel que soit le mode de production, le système alimentaire ultra-carné de la société occidentale n'est pas tenable à l'échelle planétaire, tant il mobilise de surfaces et de ressources.
Nous devrons donc apprendre à manger moins de viande et de produits laitiers. Faut-il pour autant préconiser le végétarisme ? Le végétarisme est possible, sinon souhaitable Le choix du végétarisme est entièrement respectable et justifié. « La question n'est pas de manger moins de viande, mais comment en manger mieux » Jocelyne Porcher est sociologue et directrice de recherche à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) spécialisée dans la relation entre l’éleveur et l’animal.
Elle a également été éleveuse puis salariée dans une unité de production porcine. Elle a publié Vivre avec les animaux où elle appelle à « sauver l’élevage ». Terra eco : Vous avez travaillé dans des exploitations agricoles, puis avez effectué des travaux de recherche sur la question. Quel portrait dressez-vous de la filière élevage en France aujourd’hui ? Jocelyne Porcher : Il y a une grosse distinction à faire entre d’un côté l’élevage, qui est un métier très complexe, a une histoire, s’inscrit dans des enjeux identitaires et des enjeux de territoire, et de l’autre la production animale industrielle, qui a un rapport utilitariste à l’animal et qui fait usage sans limite de son corps.
Pourtant, malgré vos critiques, vous n’appelez pas à cesser de manger de la viande ? Les animaux ne sont plus des meubles : c'est bien mais cela ne va pas changer grand-chose. Les chiens ne sont plus considérés comme des meubles dans le droit français, c'est un bon début.
(R.MAUVINIERE/SIPA) Mardi 15 avril, nombreux ont été les médias à avoir annoncé le vote par l’Assemblée nationale du changement de statut juridique de l’animal dans le Code civil. Le débat s'est poursuivi ce mercredi, dans le cadre d'une réunion du Groupe d'étude sur la protection des animaux. La réforme du statut civil de l’animal n’est pas un sujet nouveau, ni un sujet facile.
Jean-Arcady Meyer : Les animats. Biographie > Agnès Guillot, Chercheur en Psychophysiologie. Maître de Conférences en Psychophysiologie, Recherches sur les systèmes artificiels adaptatifs Maître de Conférences en Psychophysiologie à Paris-X Nanterre, mes recherches sur les systèmes artificiels adaptatifs s’effectuent à l’Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique de Paris 6 (Université Pierre et Marie Curie- Paris Universitas), que notre équipe AnimatLab a rejoint début 2007.
Mon parcours universitaire a commencé par des études en Sciences humaines (Psychologie), avec des spécialités en Psychophysiologie, qui se sont orientées ensuite vers l'Ethologie, étude du comportement animal. Dès 1984, avec mon collègue Jean-Arcady Meyer, nous avons élaboré des modèles mathématiques et informatiques de comportements animaux. Ces travaux nous ont préparé à être réceptifs au nouveau courant de la robotique venu des Etats-Unis en 1986, courant qui aspirait à combler les limitations constatées dans les systèmes conçus par l'Intelligence Artificielle. Diplômes universitaires • 1991. Quand l'animal inspire l'innovation. De Mâle en père - Frank Cézilly - Buchet/Chastel. Franck Cézilly, biologiste - Sciences.
Frank Cézilly © Radio France Voici une première affirmation qui appelle réflexion : « Tout père est un mâle mais tout mâle n’est pas forcément un père !
» On sait que dans la nature, les femelles sont en moyenne plus impliquées que les mâles dans les soins parentaux. Pourtant cette règle souffre de très nombreuses exceptions. Comment expliquer ce phénomène ? Pourquoi et comment, au cours de l’évolution, les mâles ont-ils dépassé, chez plusieurs espèces, le simple rôle de géniteurs.
Aujourd'hui, en compagnie de Franck Cézilly, biologiste, professeur à l'Université de Bourgogne, responsable du Master "Biologie des Organismes et des Populations", auteur de "De Mâle en père" aux éditions Buchet-Chastel et Martin Andler, professeur à l'Université de Versailles St Quentin, nous présente la conférence : "Un texte, un mathématicien à la BnF" À la recherche de l’instinct paternel / Revue Critique - Idées. Franck Cézilly : De mâle en père.
À la recherche de l’instinct paternel (Buchet Chastel) / Revue Critique N°800-801 Dossier Où est passée la psychanalyse ? « Tous les pères sont dans la nature » nous dit l’auteur, spécialiste chevronné d’écologie comportementale et les soins parentaux ne sont pas forcément l’apanage des femelles, même si leur rôle reste prédominant chez environ 90% des mammifères.
C’est tout l’intérêt de cette visite guidée du comportement paternel aux quatre coins du règne animal, complétée par les travaux des anthropologues qui se sont intéressés à cet aspect du lien social. Le moins qu’on puisse dire est que la diversité est totale, c’est même la seule leçon qu’on puisse tirer de ce vaste tour d’horizon, dont l’exotisme le dispute à l’effarante variété des comportements et de l’adaptation des vivants à leurs conditions d’existence. Et les femelles, sur quel type de mâle leur choix se porte-t-il ? Comportement paternel. Les dernières décennies de la science du comportement étaient dominées par la perception des mâles comme des machos.
Les mâles passaient pour agressifs, leur but étant de s’accoupler avec un maximum de femelles. Cette étiquette de macho était justifiée par la disparition rapide des mâles après la copulation, les femelles restant seules en charge des petits. Les pères n’étaient donc pas perçus comme particulièrement soucieux de leur descendance. Cette situation n’est pourtant pas universelle, et la recherche a heureusement élargi son champ de vision ces dernières années. Les mâles se révèlent de très bons pères chez plusieurs espèces.