13 juin 2011 - Hitler : sa première profession de foi antisémite. Le centre Simon Wiesenthal de Los Angeles vient d'annoncer l'acquisition du plus ancien document historique attestant de l'antisémitisme d'Adolf Hitler.
Il s’agit d’une lettre dactylographiée qui sera exposée dans le musée de la Tolérance de Los Angeles. En 1919, Adolf Hitler est employé par l'armée bavaroise dans un service chargé de lutter contre la propagande communiste. Son supérieur, Karl Mayr – qui a rejoint plus tard l'opposition et péri dans un camp de concentration – remarque ses talents rhétoriques. Il le charge de répondre à un soldat chargé d'une mission semblable dans une autre unité, Adolf Gemlich, qui désire en savoir plus sur l'attitude à adopter face aux juifs.
Hitler le fait en quatre pages dactylographiées. 15 septembre 1935 - Des lois pour séparer les Juifs des autres Allemands. Le 15 septembre 1935, deux ans après sa prise de pouvoir, Hitler entame la mise en oeuvre des chapitres antisémites de son programme politique.
Devant les militants du parti nazi, réunis en congrès à Nuremberg, il annonce la promulgation de deux lois qui visent à séparer les citoyens juifs des autres Allemands. Des lois d'exclusion. 20 janvier 1942 - Mise au point de la «Solution finale» Le 20 janvier 1942, une quinzaine de dignitaires nazis et d'officiers SS se réunissent dans une villa d'un faubourg huppé de la capitale allemande.
Ils mettent au point la déportation des Juifs de l'ouest de l'Europe vers les camps d'extermination situés en Pologne. La villa, au bord du lac de Wannsee (Grossen Wannsee, 56-58), entre Berlin et Potsdam, abrite aujourd'hui un mémorial et un centre de recherche sur le génocide. La Shoah avant la Shoah Les massacres de Juifs par les hitlériens ont débuté de façon informelle avec l'invasion de la Pologne en septembre 1939. Conférence de Wannsee - Mémoires de Guerre. Reinhard Heydrich ouvre la conférence en rappelant les mesures antisémites prises en Allemagne depuis l’arrivée des nazis au pouvoir en 1933.
Il souligne qu’entre 1933 et 1941, 530 000 Juifs ont émigré d’Allemagne et d’Autriche ; cette information est tirée d’un document préparatoire rédigé la semaine précédente par Adolf Eichmann, qui fort de son expérience dans l’organisation de l’émigration forcée des Juifs autrichiens en 1938, est devenu le principal expert en ce qui concerne la mise en œuvre de la solution de la question juive. Heydrich chiffre le nombre de Juifs vivant en Europe à approximativement onze millions de personnes, dont un demi million vivent dans des pays qui ne sont pas sous contrôle allemand. La persécution des Juifs allemands.
Les premières mesures antijuives entrent en vigueur deux mois après que le Maréchal von Hindenburg ait confié à Adolf Hitler la constitution du gouvernement.
Elles visent d’abord à provoquer un fort courant d’émigration chez les Juifs allemands. L’exclusion économique et sociale Le 1er avril 1933, les nazis organisent un immense boycott des commerces, des cabinets d’avocats et des médecins juifs. Les grandes étapes de la Shoah (1939 - 1945) Accueil > Outils et ressources > Fiches Thématiques > Les grandes étapes de la Shoah (1939 - 1945) S'inscrire à la newsletter Recherche avancée Textes officiels.
Cartes. L’armée juive. David et Ariane KNOUT Coll.
Mémorial de la Shoah / CDJC A Toulouse en août 1940, David et Ariane Knout d’un côté et Abraham et Eugénie Polonski de l’autre, tous issus du sionisme révisionniste, se regroupent pour fonder une organisation secrète baptisée Forteresse juive ou Main forte. Les buts de cette organisation sont définis dans le manifeste « Que faire » écrit par David Knout, un poète d’origine russe : création d’un État juif mais également défense du droit des juifs à vivre en dehors de la Palestine.
Polonski élargit l’organisation en ralliant à lui Aron Lucien Lublin, un sioniste socialiste. Et, le 10 janvier 1942, l’Armée Juive est créée. Aktion T4 - Mémoires de Guerre. Ces assassinats systématiques sont décidés dès juillet 1939.
Le bureau central est une villa au numéro 4 de la Tiergartenstraße à Charlottenburg, un des quartiers résidentiels de Berlin. La désignation « Aktion T4 » ne se trouve toutefois pas dans les documents de l'époque. On y trouve les termes Aktion, EU-Aktion ou E-Aktion.