L’écologisme est-il un terrorisme ? On considérerait probablement avec un certain scepticisme l’idée de comparer le nombre de victimes du terrorisme avec celui des victimes de la pollution.
De même, il semblerait problématique d’assimiler activisme environnemental et terrorisme. Pourtant, au lendemain d’attentats qui ont engendré une vive émotion en France, et alors que s’ouvraient les négociations de la COP21, il s’avère que les mesures spéciales permises par l’instauration de l’état d’urgence ont été à plusieurs reprises utilisées à l’encontre d’activistes environnementaux. Vingt-six militants de différents réseaux répartis dans toute la France ont ainsi été assignés à résidence pour toute la durée de la COP. Se pose alors la question d’un amalgame, ou du moins d’un glissement sémantique pour le moins pernicieux, entre écologisme et terrorisme. Les tribunaux de la planète (3/4) : Naomi Klein, procureure d'ExxonMobil.
Le pétrolier ExxonMobil : coupable.
Le gouvernement du Brésil : coupable. Les 90 multinationales responsables de 63% des gaz à effet de serre : coupables. Vendredi dernier, à Paris et Montreuil (Seine-Saint-Denis), les verdicts se sont enchaînés pour condamner les responsables du dérèglement climatique et d’autres destructions de l’environnement. En marge de la COP21, des militants écologistes venus du monde entier et leur figures de proue – le chef brésilien Raoni, l’essayiste canadienne Naomi Klein ou l’activiste indienne Vandana Shiva – ont profité d’être réunis à Paris pour mener les procès dont ils ont toujours rêvés.
Matthieu Ricard invité de Denis Cheissoux. Hervé Le Treut : « Le problème n’est pas de savoir qui a mal agi, mais quelles sont les solutions devant nous. Vous travaillez sur le changement climatique depuis la fin des années 1970.
Avez-vous l’impression que le problème est enfin pris à bras-le-corps ? Il est abordé avec plus de maturité. Comment l’altruisme peut sauver la planète - Partie 2. La menace de sociétés pétrolières en Amazonie. 12h10-12h30 (T.U.) sur l'antenne Monde, Edmond Sadaka vous propose un rendez-vous d’information destiné aux Amériques, avec chaque jour, un dossier spécial Haïti.
Haïti, avec quelque deux millions d’auditeurs, est le deuxième bassin d’audience de notre radio, après celui de l’Afrique francophone. Le pays compte six émetteurs pour diffuser RFI en modulation de fréquence. C’est pour cet auditoire que, chaque jour, RFI consacre un reportage, ou une interview, spécifiquement consacré à Haïti. Tous les mardis, nous avons rendez-vous avec Gotson Pierre d'AlterPresse, Réseau alternatif haïtien d'information ; et les jeudis, nous retrouvons Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, qui évoque l’actualité traitée dans les pages du quotidien de ce pays. Comment l'armée peut sauver la planète (si, si !) Quand le monde soupçonne le lien entre conflits et changement climatique, eux disent déjà le vivre depuis longtemps.
Le cortège de catastrophes naturelles, d’épuisements de ressources, de migrations brutales que génère le bouleversement de notre climat entraînent des tensions, parfois des guerres, ou même le chaos. C’est en substance ce que sont venus dire les ministres de la défense d’Haïti, du Ghana, du Niger ou encore du Tchad ce mercredi à Paris. Ils avaient été invités par le ministre français Jean-Yves Le Drian pour ouvrir les premières tables rondes d’une ambitieuse conférence intitulée « Climat et défense : quels enjeux ?
» (1) Il y a une quinzaine d’années, Benjamin Kunbuor avait bien tenté d’alerter l’opinion lors d’une conférence à Stockholm sur la sécurité en Afrique. Un lac contaminé est en train d’empoisonner un village thaïlandais. Ban Mae Toen est un petit village rural de la province thaïlandaise de Lampang, à environ 480 kilomètres de Bangkok.
Malheureusement pour les villageois, il se trouve près d'une mine de fluorine. Bien que cette mine ait fermé ses portes depuis 40 ans, le lieu possède un lac artificiel pollué, qui déborde pendant la saison des pluies. Ce que l’échec de Valence nous apprend sur le développement de Marseille. Habituellement, on compare la Cité phocéenne à Barcelone.
Le regard devrait se porter un peu plus bas. Il est courant de considérer que Marseille a du retard sur les autres métropoles européennes en général pour s’en plaindre. » L’attractivité de la nature en ville. Dans son rapport Valoriser la nature en ville, Atout France rappelle l’importance qu’occupe la nature dans l’image et l’attractivité d’une destination urbaine.
Bien qu’elle ne justifie pas systématiquement le déplacement de nouveaux visiteurs, elle joue un rôle plus déterminant pour les clientèles ayant déjà visité la destination, les familles et les touristes de long séjour. La nature assure une multitude de fonctions en ville. En plus de ses bienfaits environnementaux, tels que l’atténuation des îlots de chaleur et l’amélioration de la qualité de l’air, elle constitue un élément de différenciation par l’esthétique qu’elle apporte à la ville. Véritable vecteur d’attractivité, la nature incite aussi bien à prendre une pause, à flâner, qu’à s’activer ou à observer la vie locale, ou encore simplement à contempler sa beauté. Elle évoque les vacances et peut devenir un lieu incontournable à visiter à condition que cette nature soit valorisée et qu’une offre de qualité soit mise sur pied. Paris en 2050 : des tours vertes à perte de vue ?
La tour Montparnasse deviendrait un «Central Park vertical», selon les mots de l'architecte à l'origine du projet «Paris Smart City 2050», qui prend en compte les contraintes futures de la ville de Paris.
L'avenue des Champs-Élysées n'est pas la seule artère de la capitale à être l'objet d'études prospectives... La ville de Paris (via son agence de l'écologie urbaine) a chargé le cabinet d'ingénieurs Setec bâtiment et l'architecte belge Vincent Callebaut de se pencher sur une vision futuriste de Paris à l'horizon 2050. À l'arrivée, on découvre une étude illustrée, dévoilée ce week-end par le JDD, intitulée «Paris Smart City 2050». La Grande Barrière de corail menacée par un projet de mine géante. Les deux pieds dans le pétrole : marée noire au Bangladesh.
Exposer les climatosceptiques à des catastrophes naturelles ne les fera pas changer d’avis. Inondations : « Remettez de l’environnement dans vos prises de décision. Moins d’une semaine après les inondations dans le Sud-Est qui ont fait au moins vingt morts, le changement climatique et le bétonnage des côtes sont au banc des accusés.
Ces risques ne sont pourtant pas inconnus. Explications avec Alexandre Magnan, spécialiste des questions de vulnérabilité et d’adaptation aux changements environnementaux à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Terra eco : Depuis plusieurs jours, les experts expliquent la catastrophe du week-end dernier par l’impact du changement climatique conjugué au bétonnage de la côte. L'intelligence dans la nature, de Jeremy Narby. Keep it in the ground: Guardian climate change campaign. Les métropoles du «désert français» à l'épreuve du développement territorial. L'espace est devenu une matière première de la productivité collective, comme en témoignent les travaux de l'Economie urbaine.
Sur ce sujet, est sorti en février 2014 un livre qui, une fois n'est pas coutume, s'attarde sur les atouts de la France vue par des auteurs canadiens sous l'angle de sa géographie économique. Une réflexion stimulante, à rapprocher de l'idée de polycentrisme territorial, développé par la Datar à la fin des années 1990, qui y voyait une des clefs de la croissance française du futur. A l’assaut des grands vortex de déchets dans les océans. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric On la considère comme la plus grande poubelle du monde, des milliards de déchets qui dérivent dans les océans hors de tout contrôle. En réalité, ce « 7e continent de plastique », comme il est surnommé, ne ressemble pas à un gigantesque amas compact de sacs, de bouteilles, de filets et autres bidons, mais à une « soupe » plus ou moins concentrée, constituée de quelques macrodéchets épars et surtout d’une myriade de microfragments, d’un diamètre inférieur à 5 millimètres. Documenté depuis une quinzaine d’années, le phénomène fait l’objet d’une recrudescence d’expéditions aux visées scientifiques – et à la communication – ambitieuses.
Vendredi 15 mai, l’une d’entre elles, l’expédition « 7e continent », s’élancera de Martinique pour un périple d’un mois afin d’explorer la mer des Sargasses et l’Atlantique Nord et prolonger un programme lancé l’an dernier, qui avait avorté en raison d’avaries techniques. Une masse de déchet vertigineuse. Changement climatique : relever le défi - LE MONDE EST UN CAMPUS. Aujourd’hui, six mois avant la tenue de la COP21 (21e conférence sur les changements climatiques) à Paris, Monica fait partie des 200 étudiants venus du monde entier qui vont participer à une simulation des négociations sur le climat. Une expérience inédite proposée par Sciences Po et le théâtre Nanterre-Amandiers sous forme de jeu de rôle politique, diplomatique et scientifique les 29, 30 et 31 mai 2015.
Pour plus d’informations : Théâtre Nanterre-Amandiers #Changement climatique : relever le défi avec Monica Lafon Mes photos Mes conseils de lecture : La bataille de l'air - enjeux économiques de la pollution de l'air / PARIS DAUPHINE. Les pics de pollution dans les grandes villes ont favorisé une prise de conscience récente de la question de la qualité de l'air, qu'il ne faut pas confondre avec celle du dérèglement climatique dont les causes et les effets sont très différents. L'enjeu sanitaire est massif : l'Organisation mondiale de la santé estime à 7 millions le nombre de décès prématurés observés en 2012 à cause de la pollution de l'air.
Le coût économique est considérable : l'OCDE estime que la pollution de l'air pèse sur le bien-être à hauteur de plusieurs centaines de milliards de dollars chaque année en Europe, aux Etats-Unis et en Chine, dont la moitié à cause des activités de transport routier. Les pouvoirs publics ont déjà commencé à créer des réglementations, des taxes adaptées, des marchés de droits à polluer. Les entreprises prennent conscience de l'intérêt économique d'investir dans la qualité de l'air. « La ville durable creuse les inégalités »
Dès qu’on adopte les lunettes du genre pour étudier la ville, celle-ci apparaît inégalitaire entre femmes et hommes. Et la ville durable ne ferait qu’empirer les choses, selon l’analyse du géographe Yves Raibaud. « À quoi ressemblera la ville de demain ? Comment la France est devenue moche. Yann Arthus-Bertrand : « C’est ridicule ce que vous dites »