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Consulter fichier carto SDIT. Des centres-villes de plus en plus déserts. Les centres-villes français sont en train de mourir en silence.

Des centres-villes de plus en plus déserts

Pour contrer ce phénomène, les Assises pour la revitalisation économique et commerciale des centres-villes ont lieu ce 28 février à Bercy. Elles prennent acte des conclusions d'un rapport publié six mois plus tôt. Cette note sur "la revitalisation commerciale des centres-villes" observe la perte de vitesse rapide et récente d'un grand nombre de centres-villes de villes moyennes.

En 15 ans, le taux de "vacance commerciale" (soit les locaux commerciaux vides) y a augmenté de plus de 4% en moyenne. Cinq cartes présentent cette chute de dynamisme économique de ces zones centrales. Centres-villes morts, moches périphéries, merci qui? Le déclin commercial des centres-villes atteint un stade préoccupant. Le sujet est suffisamment complexe pour que le rapport qui a été rendu sur ce sujet l'automne dernier au gouvernement pèse 471 pages (ce qui est un étiage très haut, j'ai rarement vu un rapport aussi énorme).

Intitulé "La revitalisation commerciale des centres-villes", ce rapport fait des propositions qui seront discutées aujourd'hui à Bercy où la secrétaire d'Etat chargée du commerce Martine Pinville organise des Assises sur le sujet. Le constat est grave, disons le. Il se mesure en termes de vacance commerciale (en gros le pourcentage de commerces fermés). A 5% on est dans le frottement conjoncturel, (un peu comme pour le chômage). En 2015, sur le panel analysé, 7 % de centres-villes des villes moyennes ont un taux inférieur à 5 %, 38 % ont un taux de vacance commerciale situé entre 5 % et 10 % et 55 % ont un taux supérieur à 10 %, contre seulement 27 % dans les grandes villes.

Comment la France est devenue moche. Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne.

Comment la France est devenue moche

Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases pé­riurbaines. Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d'ardoise, des tas de foin, des vaches... Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. Un hypermarché Leclerc s'installe au bout de la nouvelle voie express qui se cons­truit par tronçons entre Brest et Rennes.

C'est à ce moment-là que ça s'est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre. Hauts-de-France : Fourmies, laboratoire d’une troisième révolution industrielle. Hauts-de-France : Fourmies, laboratoire d’une troisième révolution industrielle Frms, vx bstn vrr d Nrd, mn pr n chômg 34 %, rêv nv d’n rvltn ndstrll. t c’st n cnmst mrcn, n gr, Jrmy Rfkn, glb-trttr ds dcdrs, pls hbt x grnds d c mnd, q l mt d bm cœr.

Hauts-de-France : Fourmies, laboratoire d’une troisième révolution industrielle

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Ces étranges quartiers « hors politique de la ville »

Si vous n’habitez pas dans le centre, c’est que vous vivez en périphérie. Forcément. Si vous ne travaillez pas dans le centre, votre emploi se situe nécessairement en périphérie. Si vous ne faites pas vos courses « en ville », c’est donc dans les grandes surfaces de périphérie que vous vous approvisionnez. Paris vs « France périphérique ». Les petites villes servent-elles encore à quelque chose ? Nous nous inquiétons de l’évolution trop souvent languissante des petites villes.

Les petites villes servent-elles encore à quelque chose ?

Il y a peut-être de vraies raisons économiques à cela, et elles n’ont rien à voir avec la globalisation. Les petites villes servent-elles encore à quelque chose ? Cette terrible question vient d’être posée par Paul Krugman, Prix Nobel et chroniqueur vedette du New York Times. Il suit un raisonnement que nous ne saurions ignorer, ne serait-ce que pour mieux en combattre les implications. Le texte en question est une sorte de commentaire à un article d’Emily Badger dans le même quotidien, sur l’évolution des petites villes aux Etats-Unis. L’économie du savoir et les relations interurbaines Mais aujourd’hui, Google et Facebook sont utilisés par la plupart des habitants du pays, sans que ce développement leur profite directement. A quoi servent les villes, en fait ? L’effet d’agglomération est donc plus fort dans l’économie du savoir, ce qui explique l’importance des grandes urbanisations.

Un double drame social. Paysage périurbain, Strasbourg.