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Bla Bla Car et covoiturage

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Les petits secrets de Frédéric Mazzella, P-DG de BlaBlaCar. A force d'obstination, ce Vendéen est devenu le symbole de la French Tech.

Les petits secrets de Frédéric Mazzella, P-DG de BlaBlaCar

Son business de covoiturage, valorisé à 1 milliard d'euros, compte 20 millions de membres dans 20 pays. Son CV : Né le 9 mars 1976, à Nantes. Formation : École normale supérieure de la rue d’Ulm, Stanford University, Insead. Carrière : Consultant chez Blue Pumpkin (1999), assistant de recherche chez NTT au Japon (2000) et à la Nasa (1999-2002), cofondateur et P-DG de BlaBlaCar (depuis 2006). En 1999, c'est sur le prestigieux campus de Stanford (au moment où Larry Page et Sergey Brin venaient de le quitter pour fonder Google) que le jeune chercheur en physique a contracté le virus de l'entrepreneuriat. «Une expérience incroyable, à la frontière entre la physique et l'informatique», se souvient-il aujourd'hui.

BlaBlaCar : «Dès qu'il y a une grève, on fait parler de nous» C'est grâce au bouche-à-oreille que BlaBlaCar, la petite start-up de Frédéric Mazzella, s'est transformée en une solide PME, leader du covoiturage en Europe, avec plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires.

BlaBlaCar : «Dès qu'il y a une grève, on fait parler de nous»

Le résultat, entre autres, d'une communication exemplaire. Frédéric Mazzella dévoile ses secrets. Cette semaine-là, Frédéric Mazzella fait la der de Libération, occupe une double page dans Challenges, passe dans le JT de France 2, est invité sur France Inter et participe à deux tables rondes... Le patron de BlaBlaCar (une plateforme Web de covoiturage) est partout. Hasard du calendrier - il a décroché en juillet 100 millions de dollars (73 millions d'euros), ce qui le classe dans le top 10 des levées de fonds high-tech de ces dix dernières années en Europe -, mais pas seulement. Management : Quand vous avez créé Covoiturage.fr (devenu BlaBlaCar), ce type de site était peu répandu. La SNCF concurrence BlaBlaCar dans le covoiturage via. 01net le 03/09/14 à 09h48 Après avoir racheté l’an dernier Easycovoiturage.com puis 123envoiture.com, la SNCF passe la vitesse supérieure dans le covoiturage.

La SNCF concurrence BlaBlaCar dans le covoiturage via

Dévoilé par la lettre confidentielle MobiliCités, un site a été mis en ligne reprenant les offres de ces deux startups. Baptisée iDvroom, la plateforme reprend à la fois les trajets réguliers domicile-travail et les trajets uniques sur toute la France. Une application mobile (iOS et Android) est prévue dans la foulée. La SNCF lance un nouveau site de covoiturage, IDVROOM. Le site sera avant tout axé sur les trajets domicile-travail, mais proposera aussi des longues distances, pour concurrencer Blablacar...

La SNCF lance un nouveau site de covoiturage, IDVROOM

Et les TGV. En rachetant Easycovoiturage.com et 123envoiture.com –deux sites qui n'ont jamais vraiment décollé- l'an dernier, la SNCF faisait preuve de son intérêt croissant pour le covoiturage. Le groupe continue sur sa lancée en créant un nouveau site dédié, qui sera dévoilé dans une dizaine de jours, selon MobiliCités : IDVROOM. Le pilote virtuose de BlaBlaCar. Management, internationalisation, monétisation, où en est (vraiment) BlaBlaCar ? La licorne française BlaBlaCar perdrait-elle de sa superbe ?

Management, internationalisation, monétisation, où en est (vraiment) BlaBlaCar ?

Ce porte-drapeau de l’écosystème startup national est régulièrement vanté comme l’une des plus belles réussites Tech du pays. De Covoiturage.fr à BlaBlaCar, il aura fallu 10 ans à la désormais scale-up pour imposer le covoiturage comme un moyen de transport ancré dans les habitudes de vie des Français. On n’est pas loin du mythe de la startup créée au fond d’un garage… et qui finit à quelques pas du palais Brongniart, en plein centre de Paris, dans des bureaux voisins de ceux de Facebook France. Un management contesté Une success-story à la française… qui connaît pourtant quelques anicroches. Alors que les avis négatifs sur l’entreprise sont longtemps restés des anecdotes, ils s’enchaînent depuis l’automne 2016, ciblant principalement le management, dans des termes particulièrement durs. « Les managers manquent de maturité et réagissent comme des gamins de 10 ans« , relevait un ancien employé le 26 octobre dernier.

BlaBlaCar s'offre OuiBus (et lève, accessoirement, 101 millions d'euros) C’est un véritable jeu de dominos à n’en (presque) rien comprendre.

BlaBlaCar s'offre OuiBus (et lève, accessoirement, 101 millions d'euros)

Le groupe SNCF a annoncé ce lundi soir, suite au conseil d’administration de sa filiale SNCF Mobilités, la vente de son activité d’autocars longue distance OuiBus à BlaBlaCar… tandis que ce dernier a officialisé sa levée de 101 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques et de…. la SNCF. Cela lui permettra d’ailleurs de poster ses offres de trajets en bus et de covoiturage sur la plate-forme de réservations oui.sncf d’ici la fin de l’année. Vous suivez toujours ? L’opération permettra à OuiBus (qui accumule 165 millions d’euros de pertes depuis 2013, dont 36 millions d’euros en 2017), entre autres, de profiter de la force de frappe de BlaBlaCar et ses 65 millions d’utilisateurs répartis dans 22 pays.

Autrefois considérés comme concurrents, les deux acteurs s’allient ainsi aujourd’hui afin de faire la guerre à la voiture autonome (et surtout de prendre des parts de marchés).