Le graphe du désir, une « cinétique signifiante » - Mots libres, Dits & Non-dits. Ce que formalise Lacan avec le graphe du désir, c’est, selon ses termes mêmes, une « cinétique signifiante" (1) soit le procès de la signification dans une triple tension : diachronique vs. synchronique, subjective vs. réceptive, et bien sûr consciente vs. inconsciente.
De telles coordonnées déplient la complexité exceptionnelle de l’opération signifiante autant que son impossible maîtrise, du côté de celui qui parle comme du côté de celui qui l’écoute, et c’est ainsi que nous ne savons pas ce que nous disons... non plus que ce que nous entendons d’ailleurs. Dès lors il vaut sans doute mieux ouvrir le jeu de la signification. Pour Lacan il s’agit de comprendre le mot d’esprit (« famillionnaire »), mais aussi bien le lapsus : d’un côté le jeu (virtuose) des mots, de l’autre leur faillite ; ici une intention signifiante revendiquée dans son dédoublement, et là sa ruine. Graphe du désir. Un graphe du désir est une méthode psychanalytique de représentation de processus insconcients conçue par Jacques Lacan et présenté lors de son séminaire de 1957-1958 [1].
L’origine du graphe du désir[modifier | modifier le code] Selon Lacan, le trait d’esprit « est la forme la plus éclatante sous laquelle Freud lui-même nous indique les rapports de l'inconscient avec le signifiant et ses techniques[réf. nécessaire]. » C'est pour rendre compte de cette technique que Lacan invente le graphe. Il n’y a pas que ces signifiants menaçants qui peuvent avoir des effets de sens. Ceux de l’humour ou du trait d’esprit y apportent leurs notes vivifiantes, revigorantes. À un homme, pourtant juif qui tenait des propos antisémites, son interlocuteur s’étonne : « Je connaissais, lui dit-il, votre antésémitisme, mais pas votre antisémitisme ».
C’est avec ce trait d’esprit que Lacan construit pas à pas le graphe du désir. Notes et références[modifier | modifier le code] Objet a. Dans l'enseignement de Jacques Lacan, l’objet a (lisez objet petit a) désigne l'objet correspondant au désir, ne pouvant être désigné par aucun objet réel.
Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse. La dialectique du maître et de l'esclave de Hegel - Nos Pensées. La dialectique du maître et de l’esclave est le nom donné à une construction théorique de Friedrich Hegel.
Elle est considéré comme l’un des éléments clés de sa philosophie, laquelle a plus tard influencé de nombreux philosophes. Non seulement elle est devenue la base de la dialectique matérialiste développée par Karl Marx, mais a également eu une forte influence sur la psychanalyse. Pour Hegel, la réalité humaine se condense dans ce que nous appelons l’histoire universelle. Ce qui a par ailleurs marqué cette histoire est la relation inégale entre les êtres humains. Entre tyrans et tyrannisés. “Le peuple est cette partie de l’Etat qui ne sait pas ce qu’elle veut.” Généalogie du graphe dans le séminaire « Le désir et son interprétation » par Choula Emerich. Choula Emerich, Marseille, 17 octobre 2006 Il m’a semblé intéressant de reprendre la généalogie du graphe de la dialectique du désir pour plusieurs raisons.
Tout d’abord parce qu’il est toujours passionnant de repérer la naissance d’un concept, ici d’un mathème. Le graphe est un mathème de la psychanalyse dans ses articulations avec la théorie analytique alors existante, tant au niveau des idées que dans les effets produits sur la direction de la cure. C’est donc dans le séminaire « les formations de l’inconscient » que je suis allée regarder de plus près pour y trouver le graphe dans sa première écriture. C’est dans ce séminaire que LACAN articule pour la première fois d’une façon radicale, et je dirais presque pédagogique, les questions de la demande et du désir dans leur rapport au signifiant. Dans cette démarche et pour rendre compte de la clinique, puisque notre expérience est un fait de langage, il va chercher dans la linguistique ce qui va lui permettre de formaliser ce qu’il entend. Dialectique de la demande et du desir - CORE Reader.
Frustration. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un joueur de football américain frustré d'avoir perdu un match. Causes[modifier | modifier le code] Pour l'individu faisant l'expérience d'une frustration, l'émotion est souvent attribuée aux facteurs externes qui sont au-delà de son contrôle. Bien que la frustration moyenne, suite aux facteurs internes (paresse, manque d'effort), soit souvent une force positive de motivation, elle est perçue comme un problème « incontrôlé » qui implique une frustration pathologique plus sévère. Un individu souffrant de frustration pathologique se sentira souvent impuissant à changer une situation dans laquelle il est impliqué, conduisant à une frustration plus grande, ou, si c'est incontrôlable, une très grande colère.
Pyramide des besoins. Pyramide des besoins Théorie de Maslow[modifier | modifier le code] Présentation générale[modifier | modifier le code] C'est en 1970, dans la deuxième édition de son ouvrage Motivation and Personality, qu'apparaît l'exposé le plus complet de sa théorie de la motivation : la hiérarchie des besoins.
Recherchant ce qui se cache derrière ces motivations, il met au jour cinq (groupes de) besoins fondamentaux : les besoins physiologiques, les besoins de sécurité, les besoins d'appartenance et d'amour, les besoins d'estime et le besoin d'accomplissement de soi. Cette taxinomie des besoins est, selon Maslow, universelle. Besoin. Les besoins recouvrent l'ensemble de tout ce qui apparaît « être nécessaire » à un être, que cette nécessité soit consciente ou non.
De nombreuses classifications des besoins ont été proposées (cf. ci-dessous). Elles sont souvent contestées au motif qu'elles postulent que les besoins sont identiques pour tous les êtres humains. Désir. Chanson nord-américaine sur le désir de la présence de l'aimé.
Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur et tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction, en fonction de la proportion que le désir et que son contentement peut prendre dans l'architecture des actions d'un individu ou d'une communauté d'individus. D'un point de vue psychologique, le désir est une tendance, une inclination, devenue consciente d'elle-même, qui s'accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent d'une volonté de mettre en œuvre des moyens d'atteindre ce but.
Le désir est en cela similaire au besoin, car les deux se manifestent à priori pour combler un manque.