Riquet à la Houppe. Arlequin poli par l'amour, de Marivaux. Scène VIII La Fée.
Ah ! Trivelin, je suis perdue. Trivelin. Je vous avoue, madame, que voici une aventure où je ne comprends rien. Préface des Voyages de Milord Céton dans les sept planètes. L'aigle du casque de Victor Hugo. Lettres : Isabelle Farizon : Nouvelles pratiques lettrées au lycée. Et si le numérique facilitait le travail de commentaire des élèves ?
C’est ce que tend à démontrer un projet mené par Isabelle Farizon, professeure de lettres, avec ses premières à Chevigny-Saint-Sauveur en Côte d’Or. En 1516, l’humaniste Thomas More publiait son célèbre ouvrage L’Utopie. Six siècles plus tard, au temps de l’humanisme numérique, les lycéens en ont réalisé une nouvelle édition, enrichie de leurs commentaires audios.
A travers cette pédagogie active, il s’agit de favoriser une appropriation vivante et actualisée de l’œuvre. De manière plus générale, le projet démontre combien le numérique ouvre le livre à son lecteur, offre de nouvelles possibilités d’interaction, démocratise les marginalia. « Un imaginaire lettré, hérité de nos pratiques savantes, désormais à la portée de tous » (Milad Doueihi) : ceci ne serait plus une utopie ? Dans quel cadre avez-vous mené ce travail pédagogique ? Commenter L’Utopie de Thomas More en 1ère à l’aide d’une plate-forme de publication en ligne. Scénario pédagogique proposé par Isabelle Farizon, professeur de lettres modernes au lycée Jean-Marc Boivin de Chevigny-Saint-Sauveur (21).
Ce scénario propose de faire commenter L’Utopie de Thomas More (livre second) par des élèves de 1ère, au moyen de commentaires audio insérés dans une publication en ligne avec le logiciel Calaméo. Ceux-ci visent d’une part à reformuler les valeurs et les idées humanistes présentes dans les propositions utopiques, et d’autre part, à les comparer de façon critique, à celles qui sont en place dans la société actuelle. Pour consulter ce scénario pédagogique, conçu dans le cadre des Travaux Académiques Mutualisés (TRaAM) par Isabelle Farizon, professeur de lettres modernes au lycée Jean-Marc Boivin de Chevigny-Saint-Sauveur, cliquez sur les liens : Pauline Auffret : Quand les élèves s’emparent des marges. Les marginalia sont des notes, dessins ou commentaires portés par copistes et lecteurs dans la marge des manuscrits médiévaux : et pourquoi pas par les élèves dans la marge des textes numériques ?
Pauline Auffret, professeure de lettres au lycée Malraux d’Allonnes, démontre la faisabilité et la pertinence d’une telle démarche : ses premières ont été invités à rédiger en marge du roman « La Princesse de Clèves » les conseils que Madame de Chartres pourraient adresser à sa fille. Cette « conversation avec le texte » croise invention et commentaire pour favoriser une appropriation personnelle de l’œuvre, une réflexion critique et même un enrichissement du vocabulaire. Et si la culture numérique permettait de démocratiser non seulement l’Ecole, mais la scholie ? Poèmes de la chute. Par Françoise Cahen, professeure au lycée Maximilien Perret d’Alfortville Comment le numérique peut-il vivifier une séquence sur la poésie ?
Nous essaierons ici de montrer comment, sous des formes diverses, le numérique, dans une seule séquence est un moyen de varier les activités et de rendre les élèves plus actifs. MANUEL DE FRANCAIS - 2014. Britannicus (Racine) Livre numérique - Sonnets de Louise Labé avec variantes. En 1555, l’imprimeur Jean de Tournes publie à Lyon un recueil des Œuvres de Louise Labé.
Bleue comme une orange - Louise Labé Une séance en salle informatique. Journaliste : Nous accueillons aujourd’hui Mademoiselle Cunégonde et une femme dont le nom ne nous a pas été communiqué.
Elles nous feront découvrir leur histoire et leur parcours en tant que femme. Tout d’abord, Cunégonde, dites-nous un peu qui vous êtes ? Cunégonde : Je suis la fille du baron Thunder-ten-tronck. J’ai reçu mon éducation du meilleur philosophe de la région. Projet Editions Nolan - Forum2012. « Monsieur, c’est un peu notre Encyclopédie à nous !
» Propos de René Fix recueillis par Jean-Michel Le Baut A l’ère où lire-écrire-publier devient par la grâce du numérique une seule et même activité, et si les élèves devenaient éditeurs ? Le Préjugé vaincu. Un Petit Classique interactif avec Didapages. Niveau(x) : seconde, transposable à d’autres niveaux Durée : 5 heures environ Objectifs : - créer le livre qui manquait dans des éditions classiques « papier », alors qu’on pouvait aller voir la pièce au théâtre.
Le premier but était de pallier un manque pédagogique : l’absence en librairie d’un texte abordable. -une petite initiation aux métiers de l’édition : réflexion autour d’un projet éditorial. Quand les élèves se font éditeurs. Et si les éditions critiques étaient réalisées par les élèves eux-mêmes ?
C’est le pari paradoxal tenu par Françoise Cahen et ses élèves de seconde du lycée Maximilien Perret d’Alfortville : une édition en format Didapages d’une pièce de Marivaux, « Le préjugé vaincu ». Ce « petit classique » de l’ère numérique est un ouvrage collaboratif (le travail a été pris en charge par différents groupes d’élèves) et interactif (çà et là le lecteur est invité à cliquer, à promener sa souris pour faire apparaître un métatexte, parfois même à rédiger…). En parcourant cet ouvrage, on se rappelle à quel point les œuvres littéraires ont souvent été saccagées par les éditions scolaires. Etouffées par des notes de bas de page, des définitions, des explications, qui donnent immédiatement aux élèves l’impression que le texte lui-même sera incompréhensible, qui réfrènent le désir de la lecture. Un Petit Classique interactif avec Didapages. Edition en ligne Claude Gueux.