Le drone qui illumine la pollution. Igem/Ionis Localiser des fortes concentrations de polluants en utilisant des bactéries génétiquement modifiées pour devenir bioluminescentes et les acheminer sur place grâce à un drone.
Avec ce projet, une équipe pluridisciplinaire d’étudiants français vient de remporter la médaille d’or de l’iGem (International Genetically Engineered machines), le très exigeant concours international de biologie de synthèse organisé par le MIT (Massachussets Institute of technology) de Boston. Le principe de Quantifly, porté par l’équipe du groupe IONIS, consiste à diffuser dans l’air d’inoffensives bactéries e.coli. Celles-ci son génétiquement modifiées pour devenir luminescentes au contact de composés organiques volatils tels que le toluène, un polluant dont le caractère cancérigène et bien connu, ou le benzène. Une fois le composé « illuminé », le drone peut réaliser la cartographie 3D du nuage toxique et évaluer son ampleur. Jean-Michel Normand Signaler ce contenu comme inapproprié. Black Hornet : les mini drones qui intéressent l’armée.
Les drones et l’armée, c’est un couple qui fonctionne depuis de nombreuses années, mais à l’avenir les engins pourraient bien modifier les techniques de combat, en travaillant aux côtés des soldats.
Un drone vraiment insolite fait beaucoup parler de lui car il change l’idée que l’on se fait des drones dans l’armée, avec des engins énormes. Le mini-drone Black Hornet testé par l’armée américaine ne pèse que 18 grammes et pourra intégrer l’équipement du soldat de demain pour l’aider lors de nombreuses missions. Le PD-100 Black Hornet PRS est destiné à réaliser des missions de reconnaissance ou de surveillance afin de moins exposer les soldats, de façon à déployer les hommes et le matériel dans des espaces mieux sécurisés. Le drone a été conçu par Prox Dyanmics une entreprise norvégienne, qui s’est spécialisée dans la reconnaissance personnelle. Le dispositif est actuellement testé en conditions réelles sur l’île d’Hawaï et équipera l’US Army à l’avenir. Source. Au Rwanda, des drones livreurs de sang pour sauver des vies. Une base de drones a été ouverte à 50 kilomètres de Kigali.
Elle permettra de distribuer des médicaments dans vingt-et-une cliniques situées en zone rurale. « 3, 2, 1, lancement ! » Catapulté par une rampe de décollage, le drone blanc aux ailes rouges bourdonne dans les airs en direction de l’hôpital de Kabgayi, dans l’ouest du Rwanda, situé à deux kilomètres de là. Un drone Taser pour équiper la police. Depuis de nombreuses années, la police ou d’autres forces de l’ordre ont décidé de recourir à une arme non létale, mais immobilisante pour gérer certaines interventions difficiles : le Taser (ou pistolet à impulsions électriques).
A l’avenir, il n’est pas impossible qu’un drone Taser voit le jour, comme on peut le voir sur ces images. Le drone Taser sera-il la nouvelle arme de la police ? Plus que le pistolet automatique, le Taser inquiète bon nombre de délinquants, car là où ces derniers savent que l’usage de la première arme est pratiquement impossible sauf en cas de légitime défense, l’usage de la seconde est un peu plus souple et il n’est jamais agréable de se prendre une décharge de plusieurs milliers de volt. Consciente que le pistolet à impulsions électriques a révolutionné l’univers des interventions en limitant les blessures, voire les décès, la police pourrait un jour se doter d’un drone Taser. Vidéo : un drone Taser pourrait un jour rejoindre l’arsenal de la police Source.
1 - Les drônes au service du journalisme ? Les Hacks Hackers sont soit journalistes, soit développeurs.
Ils font partie d’un réseau international qui compte 10 000 personnes sur le globe et se retrouvent ponctuellement par petits groupes pour réfléchir au futur de l’information. Dans ces conditions, difficile pour les Hacks Hackers français de passer à côté du drone journalisme ces temps-ci. Car si aux Etats-Unis, cette nouvelle pratique est déjà en place depuis un certain temps, en France, on est en train d’assister à son éclosion, là, maintenant. Un journaliste du quotidien Ouest-France, Dominique Mesgouez, a été le premier à se lancer, il y a quelques mois, filmant avec son drone un piano abandonné sur un bout de falaise inaccessible : Vidéo Les drones bientôt au service des médias ?