Je veux comprendre... le slut-shaming. — Publié initialement le 16 juillet 2012 Le slut-shaming, que l’on pourrait traduire par « stigmatisation des salopes », consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel (pratiques, nombre de partenaires, vêtements « provocants »…). How Can You Tell if You're Being Sexually Empowered or Objectified? Ask Yourself This Simple Question. Panel 1 Narrator: You’ve probably heard the argument before.
Person 1: (pointing at a feminine person in a stereotypically “sexy” pose) That photo is terrible! She’s being sexuality objectified! Person 2: No it’s not! She can do what she wants with her body! Narrator: It can be difficult to tell the difference between sexual empowerment and sexual objectification when the only distinguishable difference is that one is supposedly “good” and the other “bad.” Panel 2 Narrator: So what is the difference? That is, who is controlling a person’s presence in the sexual situation? (Image of a see-saw, with one end holding one person labeled “looked at,” another person labeled “looking.”
Narrator: However, if that person has no or little power, they are being sexually objectified (basically, made like an object instead of a person). (Next to “Sexual Empowerment” is another see-saw labeled “Sexual Objectification.” Panel 3. Féministe ou pro-féministe ? « Et toi Romain ?
T’en penses quoi de tout ça ? » J’émerge brusquement de mon microrêve. Une divagation mentale dans l’océan de mirabelles qui s’est glissé dans mon œsophage quelques secondes plus tôt pour rejoindre la fameuse truffade de Greg. « Hum ? » grommelé-je encore dans les brouillards. « Un homme, il peut être féministe ou est-ce qu’il est juste pro-féministe ? ». Dans un monde idéal où je pourrais décider de toute chose, j’aurais tout fait pour que le débat n’ait pas lieu à ce moment de la soirée. Alors les hommes, féministes ou pro-féministes ? Les hommes sont… surtout des hommes Cette question ne vient pas de nulle part. Non-binarité, qu'est-ce que c'est ? Où est-ce qu’on veut en venir quand on parle non-binarité ?
Vous l’aurez peut-être remarqué, notre société est fondée sur un système binaire flagrant. Femme et homme. Blanc et noir. Les contraires vont par deux. Laid et beau. D’ailleurs, Sophie Labelle, l’auteurE de la BD Assignée Garçon, parle de ce soucis au Canada ici, également du problème de l’obligation faite aux personnes transgenres binaires d’utiliser les toilettes du genre qu’on leur a assigné à la naissance. Les personnes non-binaires sont les nuances de l’arc-en-ciel de l’identité de genre, les interstices entre les bornes. Étymologiquement, les personnes non-binaires sont des personnes transgenres, transgenre signifiant que le genre de la personne ne correspond pas au genre assigné à la naissance. Ecrire inclusif : Coucou, c'est la facteure !
Cet article est le premier d’une série sur les pratiques d’écriture inclusives.
Je désigne ici par inclusif un texte dont « la forme » (grammaire, syntaxe, choix de termes) ne discrimine ou n’invisibilise aucune identité de genre. Je ne m’occupe donc pas du « fond » (thèse, arguments, exemples avancés) du texte, même si cet aspect est absolument primordial (mais votre humble sorcière ne peut que vous recommander d’aller jeter un œil ici). Dans la perspective du féminisme intersectionnel, une expertise totale est donnée aux personnes concernées par les oppressions dont il est question (sexisme, racisme, LGBTQIAphobies, validisme…) pour leur permettre de libérer une parole dominée dans l’espace public. Cet emphase mise sur la parole des opprimé-e-s ne peut qu’attirer l’attention sur l’importance de la langue utilisée, à la fois dans son lexique, sa grammaire et sa syntaxe.
Et voici donc 1) La langue est séparée de ses conditions d’utilisation catégorie : sociologie de la langue Circé. Bingo féministe et « mansplaining Hier, Sophie Gourion, une féministe que j’apprécie et que je suis sur Twitter, a eu un long débat à propos du marketing genré.
Elle a écrit, il y a quelques mois, un article pour Slate sur cette stratégie « qui consiste à segmenter l’offre produit en fonction du sexe », »une façon indirecte de démultiplier les intentions d’achat, deux produits sexués devant ainsi se substituer à un seul produit mixte au sein d’un ménage ». Une des personnes avec qui elle discutait n’y voyait pas de sexisme et, surtout, pas un sujet de préoccupation pour les féministes; d’où ce tweet (écrit par un homme): @Sophie_Gourion le vrai combat du féminisme est dans l’égalité des droits, pas dans l’uniformité des produits ni de la comm.— [Anonyme] Juillet 13, 2012.
Les femmes racisées et la nécessité de l’intersectionnalité. Être une femme dans une société patriarcale et machiste est déjà difficile.
Nous devons combattre tous les jours le sexisme ordinaire, les réactions machistes de nos collègues, camarades et proches. Nous vivons des oppressions qui sont propres aux personnes s’identifiant comme femmes. Bref, on le sait, on a besoin du féminisme pour combattre le patriarcat !