Déforestation : Un arbre sur deux serait abattu illégalement. Mozambique : la ruée vers l’arbre. L’exploitation des bois exotiques mozambicains prospère en dehors de tout contrôle et sur fond de corruption.
Principal bénéficiaire : la Chine. Sur les routes du Mozambique, on croise souvent des camions chargés de troncs gigantesques. Des troncs qui servent à fabriquer des meubles, avant tout en Chine, où le marché en pleine expansion exige des quantités faramineuses de bois, mais également en Indonésie, en Inde et dans les pays occidentaux. Le bois mozambicain est d’excellente qualité et bon marché. Les appétits féroces qu’il suscite entraînent la destruction lente mais constante d’immenses zones forestières dans les provinces du centre et du nord du pays, en particulier celles de Sofala, de Zambézie et de Cabo Delgado. En 2006, le Forum des organisations non gouvernementales de la province de Zambézie a publié un rapport au titre très évocateur, repris par tous les médias au Mozambique : “Un take away [expression utilisée pour les plats à emporter] chinois !”
Un trafic illégal. Veni, Vidi, Vinci...où quand la corruption l'emporte sur le droit en Russie. Evgenia Chirikova, leader emblématique de la résistance de la société civile russe à un projet d’autoroute controversé, était accueillie hier au Parlement européen pour dénoncer les liaisons dangereuses qu’entretient la multinationale Vinci avec l’oligarchie russe depuis 2009 (voir l’historique ci-dessous).
Michèle Rivasi – à l’origine de cette rencontre avec d’autres eurodéputés verts – et Corinne Lepage soutiennent pleinement les militants qui tiennent tête à Vinci et à l’Etat russe, au risque de leur vie, et appellent les acteurs de ce projet à retrouver la raison. Trafic d'armes et bois illégal. Ce 13 mars avec nos partenaires des ONG Sherpa, Global Wittness et Green Advocates, nous avons déposé plainte – avec constitution de partie civile – contre un des principaux marchands de bois de la planète : le groupe danois DLH.
Depuis quatre ans, nous tentons d’obtenir l’ouverture d’une enquête sur du bois acheté par cette entreprise, qui a servi à financer des armes pour le régime de Charles Taylor, ancien dictateur du Libéria, qui purge depuis 2012 une peine de 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. (c) Greenpeace / PIerre Baëlen Bois contre munitions Le cas du “bois de guerre” libérien, vendu en toute illégalité pour payer les armes de l’un des conflits les plus sanglants du début du siècle, illustre trop bien les conséquences du pillage des ressources naturelles en Afrique.
Sur le terrain, et à travers les comptes rendus que je reçois de nos partenaires à travers le monde, je peux prendre la mesure de l’injustice que constitue ce trafic. Biens mal acquis : l’art de la corruption du vice-président de la Guinée-Equatoriale. Bois volé - vies volés : la crise silencieuse du trafic de bois. La crise silencieuse Le monde fait face à une crise très silencieuse... le marché du bois volé .Un bois coupé, transformé, transporté ou commercialisé en violation des lois nationales ou internationales.
La motivation économique du déboisement est double : alimenter le commerce du bois, répondre à la demande mondiale en produits-bois (parquets, matériaux de construction, papier, etc.) d'une part. Et fournir de l'espace à l'industrie agro-alimentaire d'autre part. Selon Interpol, l’exploitation forestière illégale représente actuellement entre 15 et 30 % des volumes de bois commercialisés dans le monde. Bois illégal : la France s’éveille ? Après des mois de campagne et de mobilisation citoyenne pour dénoncer les importations persistantes de bois tropical suspect dans les ports français, et suite à notre action de la semaine dernière dans le port de La Rochelle, le Ministère de l’Agriculture et des forêts a enfin décidé de procéder à une enquête sur la légalité du bois déchargé par le navire Safmarine Sahara.Cette inspection doit être menée selon les critères de la Réglementation européenne sur le bois, entrée en vigueur en mars 2013.
Pour la première fois, les agents en charge de l’inspection promise par la Préfecture de la Charente Maritime et le Ministère de l’Agriculture ne se limitent pas à un contrôle douanier de routine basé sur la consultation des papiers “officiels” du bois importé. Nous avons eu l’assurance par le cabinet du Ministre que cette inspection des 3000 m3 déchargés s’effectuera bien en application de la nouvelle Réglementation Européenne. Une loi efficace à venir ? #TraficBois : un projet de loi d’avenir ? Pendant plusieurs mois, Greenpeace a enquêté et agi au Brésil, en Afrique et en Europe sur les flux de bois illégal.
Voir l’intégralité de notre dossier d’investigation Bois volé – vies volées. Bois volé - vies volés : la crise silencieuse du trafic de bois. La crise silencieuse Le monde fait face à une crise très silencieuse... le marché du bois volé .Un bois coupé, transformé, transporté ou commercialisé en violation des lois nationales ou internationales.
La motivation économique du déboisement est double : alimenter le commerce du bois, répondre à la demande mondiale en produits-bois (parquets, matériaux de construction, papier, etc.) d'une part. Trafic de bois : la France n’assume pas. Depuis plusieurs mois, Greenpeace enquête au Brésil, en Afrique et en Europe sur les flux de bois illégal : voir l’intégralité de notre dossier d’investigation Bois volé – vies volées.
Aux côtés des citoyens français, nous interpellons par email les députés qui débattent en ce moment de la loi sur l’avenir de l’agriculture et de la forêt. Plus de 6 000 emails ont ainsi été envoyés. Des députés français qui font fausse route Certains députés de la majorité ont répondu à ces courriers électroniques ; nous publions une de ces réponses ci-dessous. Forêts tropicales : l'échec complet de la politique européenne pour enrayer le trafic.
Dépassement des quotas de coupe, fausses déclarations, coupes au-delà des limites ou d’essences interdites, non paiement des taxes dues à l’Etat, violation du code des marchés publics, des droits des travailleurs ou des communautés riveraines : la liste des infractions commises par les entreprises forestières est longue.
A cause d’elles, l’Afrique perd environ 17 milliards de dollars par an, selon le rapport 2014 du think tank Africa Progress Panel. L’Europe impliquée dans ce trafic L’Europe est directement impliquée dans ce vaste trafic. Non seulement ses entreprises forestières opèrent dans les pays producteurs, mais elle achète aussi une partie du bois illégal : bien qu’elle consomme moins de bois tropical qu’auparavant (en 2013, elle a acheté 10 % du volume écoulé sur le marché international, contre 25 % quelques années auparavant), elle est le principal importateur de celui provenant du Brésil et d’Afrique centrale. Un plan censé réguler l’exploitation forestière.