« Apportez vos appareils numériques » : solution miracle ou gâchis potentiel? Ces dernières années, bien des instances publiques ont tenté de promouvoir les technologies à l'école en proposant d'offrir des machines à chacun des élèves. 1 portable, 1 élève; nous avons amplement parlé de ces initiatives.
Toutefois, elles sont plutôt onéreuses et leurs rendement aléatoire. Par exemple, l'Australie a déboursé pas moins de 2,1 milliards de dollars australiens pour fournir un ordinateur à chaque enfant. Or, on le sait, l'obsolescence est rapide en informatique. Conséquemment, le gouvernement australien aurait dû renouveler le parc de machines. Mais pour le bien des finances publiques, ils ont arrêté les frais et ont opté pour la politique du BYOD (Bring your own device) ou le AVAN en français (Apportez votre appareil numérique).
Un concept ultra populaire C'est le concept en vogue ces temps-ci. L'Australie n'est pas le seul pays à embarquer dans la danse. Réaliste le AVAN? Sauf que des questions se posent. Illustration : Pixsooz , shutterstock Références : Giroux, Patrick. Exposé théorique sur le BYOD. AVAN - Apportez vos appareils numériques. BYOD à l’école : l’exemple d’un collège aux Pays-Bas. Il y a trois ans, le collège Bonhoeffer, comptant 4500 étudiants et situé dans la petite ville de Enschede (150 000 habitants), a décidé de passer un cap en matière de politique de mobilité. 200 iPad ont ainsi été offerts par l’école aux professeurs, tandis que les élèves ont pu apporter le leur.
Environ 900 d’entre eux sont ainsi concernés, sachant qu’aux Pays-Bas, le collège est l’école secondaire, allant de 12 à 17/18 ans. L’établissement est d’ailleurs divisé en six sites différents. Concentrée uniquement sur les produits Apple pour le moment, avec en sus 98 Apple TV présentes dans l’établissement afin d’aider les professeurs et les élèves à présenter cours et exposés, le collège pense néanmoins à permettre aux élèves d’utiliser leurs appareils sous Android et Windows 8.
Ce n’est toutefois pas encore le cas, le collège préférant en terminer avec la pomme dans un premier temps. Les appareils sont aussi utilisés pour des besoins de collaboration. Itslearning encourage les élèves et les enseignants à utiliser le BYOD. Kristine Sevik, conseillère en chef au centre norvégien pour l'intégration des TIC dans l'éducation et Lars-Jacob Hove, responsable de la gestion produit chez itslearning, expliquent les conséquences du nouveau rapport sur le BYOD (Bring Your Own Device - Apportez votre propre appareil) pour le secteur éducatif et les utilisateurs d'itslearning en particulier.
L'époque où les élèves déclaraient que leur chien avait avalé leurs devoirs est bientôt révolue. Grâce à la vague BYOD qui déferle actuellement sur les établissements scolaires de Norvège, un plus grand nombre d'élèves auront accès au contenu éducatif d'itslearning 24h sur 24 et 7 jours sur 7 via leurs appareils personnels. Les élèves prévoient d'utiliser plusieurs appareils « Aujourd'hui, dans un établissement d'enseignement, les élèves veulent pouvoir utiliser l'outil de leur choix. Une présentation d'itslearning adaptée à tous les périphériques D'autres écoles vont mettre en service le BYOD à l'automne. Tout ce que vous devez savoir sur le BYOD. Bien connu internationalement, le phénomène BYOD (Bring Your Own Device), ou en français AVAN (Apportez Votre Appareil Numérique), donne une toute nouvelle dynamique de travail dans les entreprises situées ici et là.
Cette innovation technologique commence désormais à entrer dans les salles de classe du secondaire. Utilisée depuis quelques années par de nombreuses institutions américaines, la démarche et les procédures découlant du BYOD se perfectionnent. Le Québec tente aujourd’hui d’imiter son voisin en offrant par exemple des tablettes électroniques aux élèves concernés. Si le projet semble intéressant à prime abord, il importe de se pencher sur ses avantages et ses inconvénients avant de l’adopter à l’échelle provinciale. La rédactrice en chef d'''Infobourg.com'', Audrey Miller, compte plusieurs flèches à son arc.
À ces bons arguments, certains peuvent rétorquer que ce ne sont pas tous les élèves qui possèdent un appareil numérique pouvant être utilisé en classe.