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Gaspillage et déchets : comment produire moins et mieux recycler

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À Mouans-Sartoux, les cantines sont 100% bio et ça ne coute pas plus cher. Située dans les environs de Cannes et de Grasse, la petite commune de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) a cette particularité d’être la seule en France dont les cantines scolaires servent des plats 100% biologiques, produits sans intrants chimiques. Avec une régie agricole dédiée écoulant les 20 tonnes de sa production annuelle, ayant su mettre en place d’astucieuses solutions d’organisation pour réduire et recycler ses déchets, elle fait preuve d’une exemplarité qui gagnerait à inspirer d’autres initiatives du même acabit. Dès la fin des années 1990, la municipalité de 10 000 habitants s’engage avant tout le monde dans une démarche d’inclusion croissante de produits naturels dans les menus des cantines.

Et pour cause, si les consommateurs adultes sont libres de leurs choix, pourquoi devrait-on exposer les enfants à des produits industriels potentiellement mauvais pour leur santé et l’environnement ? Mais les décideurs locaux ne s’arrêtent pas là. Mais comment ? Vers la fin du plastique - Tout Compte Fait #TCF. Le Gaspillage Alimentaire. San Francisco, la ville zéro déchet. A chaque assaut des engins, la pile se cabre dans un remous de cartons, de verre et de canettes multicolores. Haute comme une maison de trois étages, longue de 30 mètres, sa masse immense, nourrie toute la nuit par 200 camions à poubelles de San Francisco, semble se gausser du ballet des bulldozers, insectes dérisoires qui, toutes les trente secondes, lui arrachent une tonne de rebuts pour la recracher dans l'entonnoir béant de l'usine de traitement des ordures.

On peut railler la bien-pensance écolo, mais une visite à l'aube dans l'impossible boucan du Pier 96, ce hangar maritime de 20 000 mètres carrés abritant le plus grand centre de recyclage de la planète, ne peut que susciter un brin de mauvaise conscience. "Vous voyez cette montagne d'emballages, explique Robert Reed, directeur de la communication de Recology, la coopérative chargée de la collecte des ordures de la ville. Elle représente deux jours d'emplettes en ligne des San-Franciscains. " Le recyclé, une affaire d'avenir. Retour vers la consigne. En France, la culture du tout jetable a eu raison de la consigne. Mais face aux exigences environnementales et sous l’impulsion de collectivités locales débordées par les tonnes de déchets, elle refait aujourd’hui timidement surface.

Pour les plus jeunes, la consigne est souvent associée au gobelet distribué en festival qu’il faut rapporter à la fin pour récupérer son euro. Pour nos voisins belges, suisses, allemands, danois, etc., elle correspond encore à une réalité bien ancrée, y compris pour certaines bouteilles en plastique. En France, les plus de quarante ans se souviennent qu’elle était une pratique courante et que la plupart des commerces disposait d’une machine à déconsigner, qui rendait de la menue monnaie en échange des bouteilles vides.

. « Les années 1960 sont marquées par l’automatisation de la production industrielle. Trop de déchets Mais assez rapidement, les emballages s’accumulent. En Alsace, la consigne a perduré Le vrac, nouveau marché pour la consigne ? Sonia. Initiative. À Rennes, des gobelets recyclables encore plus écolos. Esprit planète, entreprise rennaise, s’est lancée il y a déjà cinq ans, dans le prêt, la location et la vente de gobelets réutilisables, des gobelets 100 % bretons, fabriqués à Louvigné-de-Bais, composé à 30 % de plastique alimentaire recyclé.

Depuis, l’entreprise a même breveté l’ingénieuse languette qui permet d’accrocher plusieurs gobelets entre eux et d’éviter de renverser ! Des gobelets à base d'algues Aujourd’hui, Esprit Planète veut passer à la vitesse supérieure avec une nouvelle gamme de gobelets, composés de blend d’algues, mélange de plastique standard et de dérivés d’algues cultivées par l’entreprise malouine Algopack, qui pour réduire les pollutions par les plastiques en mer et sur terre, propose une matière rigide 100 % fabriquée à base de déchets Industriels d’algues brunes. Esprit Planète compte aussi troquer son camion pour un triporteur à assistance électrique avec remorque pour les livraisons de gobelets sur Rennes. Un appel à financement. Le Sénat autorise les supermarchés à distribuer les invendus alimentaires. Le Sénat a autorisé ce vendredi, à l'unanimité, les supermarchés à distribuer les invendus alimentaires à des associations, à l'occasion de l'examen sur le projet de loi Macron.

L'Assemblée nationale doit à présent voter l'amendement pour qu'il entre en vigueur. Les sénateurs ont adopté, sous les applaudissements, un amendement centriste défendu par Nathalie Goulet permettant aux magasins de commerce de détail, d'une surface supérieure à 1.000 mètres carrés, de "mettre en place une convention d'organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues encore consommables au profit d'une ou plusieurs associations d'aide alimentaire".

Un amendement UMP similaire a été retiré. Pour que cette disposition puisse entrer en vigueur, il faut qu'elle soit également votée à l'Assemblée nationale. "Chaque jour 20 à 40 kg de nourritures sont jetés par chaque supermarché alors que des gens, en France ne peuvent pas, faute de moyens, se nourrir", a déclaré la sénatrice de l'Orne. L'innovation Jugaad, faire mieux avec moins. San Francisco transforme tous ses déchets en montagne d’argent et d’emploi. On l’imite quand ?

Il y a treize ans, San Francisco se fixait un objectif révolutionnaire : recycler 100% de ses déchets d’ici à 2020. A cinq ans de l’échéance, cette ville de 850 000 âmes n’est plus très loin de l’exploit. Il faut dire qu’elle s’est donné des moyens… et que ça lui rapporte beaucoup d’argent ! Pour être si performante, San Francisco a mis au point le Pier 86 : un gigantesque hangar de 20 000 m2 entièrement consacré au recyclage. Grâce à une mécanisation optimale et à une organisation bien rodée, ce mastodonte parvient à trier les 1 000 tonnes de déchets qui lui sont apportés quotidiennement.

C’est un gros travail… mais c’est un travail lucratif : le carton et le papier sont vendus à des usines d’emballage en Chine et au Vietnam. Mais ce n’est pas tout. Bref, depuis que San Francisco a réalisé qu’elle était assise sur une mine d’or, elle ne veut plus voir aucun déchet lui échapper. Et pour atteindre ce record absolu, tous les moyens sont bons. En route pour les 100% ! Du cuir réalisé à partir de déchets végétaux* Végétaliens vegan végétariens – Lausanne Genève Sion Fribourg Neuchâtel, Suisse Romande – cuisine santé actualités – VeggieRomandie.ch. Des étudiants hollandais ont abordé le problème du gaspillage alimentaire de manière originale: transformer les déchets végétaux en cuir.

Ils se sont littéralement inspirés de la recette du “cuir de fruit” que l’on retrouve souvent en crudivorisme: réduire des fruits en purée, étaler la pâte et la déshydrater. Sauf qu’ici la matière première se compose de fruits jetés au marché: chaque jour, les vendeurs du marché de Rotterdam, où sont installés ces étudiants, jettent plus de 3500 kg de fruits. «Une honte!» , s’exclame Miloy Snoeijers (24 ans), l’un des étudiants du projet. Hugo de Boon, Aron Hotting, Koen Meerkerk, Maaike Schoonen, Bart Schrame et lui décident donc d’en faire quelque chose et d’éveiller les consciences sur ce gaspillage: ils récupèrent tous ces fruits et créent ce matériau original. Chaque centimètre est unique. Les étudiants multiplient leurs tests en combinant divers fruits.

Des maroquiniers les ont déjà approchés pour une future collaboration. Bien dit Hugo! Luisa.