Motte-Bossut. Les voitures Renault. Contexte historique Renault, les débuts du succès (1898-1905) En 1898, Louis Renault (1877-1944) ajoute une quatrième roue, une boîte à trois vitesses et une transmission par cadran à un tricycle De Dion-Bouton équipé d’un moteur à essence : la première voiturette Renault est née.
En février 1899, il améliore encore son invention avec la mise au point d’un système de transmission et de changement de vitesse « en prise directe », qui remplace avantageusement la transmission par chaîne. Avec ses deux frères, Marcel et Fernand, il crée la société Renault Frères le 25 février 1899. La demeure familiale de Boulogne-Billancourt est réaménagée en usine, et les premières Renault (type A) sont produites (71 en 1899). En 1905, Renault reçoit sa première commande d’importance : la Compagnie Française des Automobiles de Place lui commande 250 taxis « autoplace » (type AG). Analyse des images Premières voitures La troisième image montre le modèle Renault de type Nc, produit en 1903. Interprétation. Isaac Pereire, créateur de la banque moderne. Contexte historique Un des créateurs de la banque moderne Homme d’affaires parmi les plus actifs du Second Empire, Isaac Péreire s’associa toute sa vie à son frère Jacob-Emile dans de nombreuses entreprises industrielles et commerciales.
Influencés par le saint-simonisme, ils débutèrent au service des Rothschild, puis, en 1852, se mirent à leur compte en créant leur propre banque, le Crédit mobilier. Cet établissement très novateur se spécialisa dans les prêts à long terme et joua un rôle éminent dans le développement économique du pays. Les frères Péreire investirent aussi bien dans les chemins de fer français et étrangers que dans les transports maritimes, les mines ou la spéculation immobilière (ils furent à l’origine du lotissement de la plaine Monceau et de la construction d’Arcachon). Leur appartenance au corps législatif est le reflet typique d’une époque où les affaires économiques et politiques furent étroitement liées.
La gare dans le paysage urbain. Contexte historique Avec le développement du réseau ferré apparaissent des ouvrages et des équipements nouveaux, mais aussi des lieux qui n’existaient pas auparavant.
Les gares, qui s’insèrent dans le tissu urbain, sont dans la deuxième moitié du XIXe siècle l’un des symboles de la civilisation moderne, comme les Expositions universelles et les grands magasins. La puissance industrielle britannique. Contexte historique.
Les premiers chemins de fer. Contexte historique Au début du XIXe siècle, la France est encore un pays essentiellement rural où les dépêches sont acheminées à cheval et où les voyages s’effectuent sur des routes cahoteuses, dans l’inconfort des diligences et des malles-poste.
La lenteur du rythme des échanges entrave l’essor économique. L’usage de la machine à vapeur provoque cependant une croissance sans précédent de la production industrielle et une véritable révolution dans les transports. Le chemin de fer, symbole d'une nouvelle révolution industrielle. Contexte historique Symbole de la révolution industrielle naissante, le chemin de fer se développe en France à partir des années 1820.
Le chemin de fer, symbole d'une nouvelle révolution industrielle. Le chemin de fer à Paris. Contexte historique Après l’ouverture, le 1er janvier 1828, de la première voie ferrée française, qui relie Saint-Étienne à Andrézieux, Baptiste Alexis Victor Legrand (1791-1848), directeur général des Ponts et Chaussées, met en œuvre dès 1832 un vaste programme de chemins de fer qui a Paris pour centre.
Sa réalisation commence en 1850, et, en 1859, tous les grands axes ferroviaires qui rayonnent actuellement à partir de Paris sont terminés, à l’exception de Paris-Toulouse et des liaisons avec la Bretagne. Dans le même temps, la capitale a été progressivement dotée d’« embarcadères » au départ des grandes lignes. Le premier d’entre eux est celui de Saint-Lazare, bâti en 1837 pour la ligne Paris-Saint-Germain-en-Laye. Sont ensuite construites la gare Montparnasse et la gare d’Austerlitz (1840), la gare du Nord (1846), la gare de l’Est et la gare de Lyon (1849). Analyse des images Interprétation. La gare dans le paysage urbain. L'atelier de couture. Contexte historique C’est sous le règne de l’impératrice Eugénie que naît le concept de haute couture, avec un nouveau protagoniste : le grand couturier.
Jusqu’alors, les couturiers étaient des personnes de condition modeste – des femmes, en général –, qui se déplaçaient pour aller travailler chez leurs clients. Une innovation importante apparaît avec l’apparition des hommes dans l’industrie de la mode. Bien que d’origine anglaise, Charles Frédéric Worth devient en dix ans le grand initiateur des modes parisiennes et transforme entièrement l’image du couturier. Les intérieurs parisiens selon Eugène Atget. Le travail en atelier et en manufacture. L'ouvrière au début du XXe siècle.
Contexte historique Peindre l’ouvrière au début du XXe siècle: du militantisme à l’académisme ?
En 1905, la population ouvrière est estimée à plus de quatre millions de personnes, dont près d’un tiers de femmes. Les travailleuses en tout genre marquent l’époque et constituent un sujet de préoccupation majeur. Au-delà des débats politiques, économiques et sociaux qu’elles suscitent, elles font l’objet de diverses représentations, et « l’ouvrière » s’impose comme un thème littéraire et pictural à part entière.
Le monde ouvrier est souvent relativement familier aux artistes qui s’attachent à le dépeindre à partir du milieu du XIXe siècle. « Engagés », ils montrent la misère ou les difficultés liées au travail à des fins sociales et politiques. Mais à la fin du XIXe siècle le thème du travail et des travailleurs, longtemps jugé indigne, finit par s’imposer au-delà des artistes « engagés » pour devenir plus académique. Analyse des images L’ouvrière est une femme Interprétation Erotismes. Le travail ouvrier au travers des cartes postales. Contexte historique.
Paris au XIXe siècle en photo. Elbeuf ville drapière : accueil. Blois et la Revolution industrielle.pdf (Objet application/pdf) Promenade en Rhône-Alpes à la fin du XIXe siècle : Des paysages contrastés. Accueil > Houillères, paysages miniers et mineurs de Saint-Étienne Figure a priori singulière que ce fils de rubanier stéphanois qui opte pour la bohème artistique et se fait le peintre de la condition minière à Saint-Étienne. Avant ce qui deviendra l’archéologie industrielle un siècle plus tard, et après s’être fait l’éditeur d’un Forez pittoresque et monumental...
Félix Thiollier (1842-1914), issu de bonne bourgeoisie stéphanoise abandonne fortune faite son affaire de rubanerie pour se consacrer à l’art et à l’archéologie : à compter de 1880, il devient un pilier de la vie culturelle forézienne. La proto-industrie de la soie (Vaucluse, 1845) Contexte historique La mécanisation de la fabrication de la soie La fabrication de la soie[1] a bénéficié, dès le XVIIIe siècle, d’une mécanisation précoce grâce au génial Vaucanson. En cette période de proto-industrie textile coexistent des filatures techniquement avancées, de type capitaliste, et des productions manuelles et domestiques. Au milieu du siècle, l’élevage des vers à soie reste une activité saisonnière exercée à domicile par une main-d’œuvre rurale abondante, essentiellement féminine, mais son revenu est deux fois plus important que celui des autres activités agricoles. Des millions de mûriers envahissent alors les coteaux, et les maisons s’agrandissent de magnaneries.
Produire la matière première, le fil de soie, en quantité accrue, devient possible grâce à l’invention de l’ingénieur Gensoul en 1807. Installer une « filerie » près d’un mas ou d’un moulin devient un placement idéal. Les forges d'Abainville. Contexte historique Dans l’histoire industrielle de la France, les dates de ces quatre œuvres de François Bonhommé sont contemporaines du grand démarrage de la sidérurgie moderne, lui-même étroitement lié à la montée des commandes en provenance des chemins de fer (rails, locomotives, matériel roulant) et des ouvrages d’art utilisant désormais la fonte et le fer (ponts, gares, halles recourant aux charpentes métalliques). Dans la décennie concernée, les hauts-fourneaux et forges de la région située aux confins de la Lorraine, de la Champagne et des Ardennes sont, avec les établissements du Berry et de la Bourgogne, en tête de l’industrie du métal en France.
Analyse des images La vue extérieure des bâtiments de la forge dénote cette précision de la représentation qui a dominé toute l’œuvre de Bonhommé. Protégé jusqu’aux genoux par son tablier de cuir, le lamineur-rattrapeur se prépare à saisir à l’aide de sa longue pince un fer rond qui va sortir du laminoir.