1400 tonnes de médicaments dans les mangeoires. Sans eux, l’élevage industriel serait impossible.
Alors on traite. Massivement. Pour le plus grand profit de quelques-uns, mais au détriment de la santé publique. Car on risque ainsi de créer des germes résistants. Et quand ils s’attaquent à l’homme… Le chauffeur était landais, le chargement espagnol, le camion en panne et les douaniers intrigués. Sale affaire pour les destinataires : une centaine d’éleveurs de poulets du Morbihan, des Côtes-d’Armor, du Lot, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, qui avaient importé clandestinement d’Espagne, où ils sont vendus 5 fois moins cher, des antibiotiques à usage vétérinaire non autorisés en France. 35 tonnes de médicaments au total, destinés à d’infortunés poulets industriels, pour leur permettre d’aller sans trop de pépins au bout des 40 jours de leur chienne de vie.
L’usage massif des antibiotiques dans l’agroalimentaire inquiète de plus en plus le corps médical. L’utilisation de facteurs de croissance est d’ailleurs légale. Les antibiotiques : c'est automatique ! Une maîtrise sanitaire délicate La maîtrise sanitaire des élevages de lapins est délicate.
Vu la promiscuité et la sensibilité des lapins à certaines pathologies, une maladie peut se propager très rapidement et toucher l'ensemble des lapins dans un élevage en très peu de temps. Les éleveurs de lapins ont à faire face à plusieurs maladies récurrentes qui peuvent décimer les lapins présents dans un élevage en quelques jours (troubles respiratoires, troubles digestifs, coccidioses notamment voir maladies et mortalité). Des médicaments en quantité Pour pallier ce risque, les médicaments sont largement utilisés à titre préventif dans les élevages de lapins. Une utilisation massive d'antibiotiques Parmi ces médicaments, on trouve des antibiotiques. Des lapins en bonne santé ? Les élevages de lapins tels qu'ils existent aujourd'hui ne sont pas viables sans cet apport de médicaments et antibiotiques. Overdose d'antibiotiques dans l'élevage industriel.
Des animaux gavés aux antibiotiques pour accélérer leur croissance, et voilà des bactéries résistantes qui se retrouvent dans nos assiettes.
Elles génèrent des affections parfois mortelles, qui représentent un coût élevé pour le système de santé. Mais la surconsommation d’antibiotiques représente un gain de productivité pour l’industrie agroalimentaire, qui, aux États-Unis, se réjouit de la récente décision de l’Agence de l’alimentation d’autoriser leur utilisation massive dans l’élevage. La consommation d’antibiotiques prescrits par les médecins n’est rien comparée à la quantité ingérée via l’alimentation. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la moitié des antibiotiques produits dans le monde sont destinés aux animaux. Un chiffre qui s’élève à 80 % aux États-Unis ! La France détient le record de résistance aux antibiotiques 20 milliards de dollars par an pour le système de santé. Des antibiotiques à risques encore utilisés dans les élevages américains. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Ce sont des documents secrets qui lèvent un peu plus le voile sur le recours, excessif et souvent incontrôlé, aux médicaments dans les élevages.
Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a ainsi maintenu l'autorisation de plusieurs dizaines d'antibiotiques dans l'alimentation du bétail américain, même après avoir découvert « les risques élevés » qu'ils représentaient pour la santé humaine. The Meat Industry Now Consumes Four-Fifths of All Antibiotics. Viens dîner, j’ai cuisiné du porc aux antibiotiques. Pire que les lasagnes à la viande de cheval, le porc aux antibiotiques.
On en gave les animaux pour combattre des bactéries... qui résistent parfois. Dans une récente interview, Fabrice Nicolino, auteur de « Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde », évoquait l’existence d’une « bombe sanitaire » bien pire, selon lui, que les lasagnes à la viande de cheval. Antibiotiques et pesticides : un cocktail mortel pour les abeilles américaines - LeMonde.fr#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20111106-[titres]#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20111106-[titres]#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20111106-[titres] LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo Souvent qualifiée de "mystère", la surmortalité des abeilles domestiques, qui peut atteindre 90 % dans certaines colonies, mobilise un grand nombre de scientifiques.
Les conclusions de leurs recherches excluent, dans une majorité de cas, une cause unique et évoquent une multiplicité de facteurs : monocultures, OGM, virus, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique et pesticides, bien sûr. Ces derniers sont souvent les premiers accusés. Antibiotiques (médocs, PGM ou autres)