12 nov. 2021 Plantes OGM usines à vaccins : entre promesses et réalités. Les vaccins contre la Covid sur le marché sont de trois types [3] : à virus inactivé, à ARN messager, à ADN.
Un autre type est à l’étude, ce sont des vaccins dits « à protéines recombinantes » ou « vaccins sous-unitaires ». Ils sont composés, le plus souvent, de protéines virales isolées, mais parfois regroupées en une particule sans contenu évoquant un virus, appelée particule pseudo-virale (VPL pour virus like particule en anglais). Ces protéines, isolées ou regroupées, susciteront une réaction du système immunitaire. Elles constituent l’antigène susceptible de faire produire des anticorps à l’organisme vacciné. Pour produire ces protéines, des cellules génétiquement modifiées sont utilisées.
Cette forme de production coûte cher par ses équipements et par certaines étapes techniques, dont celle de purification de la protéine recombinante. 9 nov. 2021 Que va devenir le blé OGM cultivé en Argentine ? En octobre 2020, l’Argentine autorisait à la culture le blé transgénique HB4, en théorie « résistant à la sécheresse » [1] [2] et tolérant aux herbicides à base de glufosinate d’ammonium [3] mis au point par Trigall, une entreprise créée par Bioceres (Argentine) et le semencier français Florimond Deprez, entreprise de l’actuel président de l’interprofession semencière française SEMAE.
Cette autorisation donnée était soumise à une condition, clairement résumée dans l’article 2, ainsi rédigé : « il est établi par la présente que la société Instituto de Agrobiotecnologia Rosario S.A. (INDEAR S.A.) (NDLR : une filiale de Bioceres) devra s’abstenir de commercialiser les variétés de blé portant l’événement IND-ØØØ412-7, jusqu’à ce qu’elle obtienne l’autorisation d’importation au Brésil ».
Cette condition avait été demandée tant par les professionnels que par le Conseil national de la recherche scientifique et technique d’Argentine (Conicet). 12 août 2021 Nouveaux OGM : leur traçabilité confirmée - Inf'OGM. Depuis plus de dix ans, la faisabilité de l’encadrement réglementaire des nouveaux OGM a régulièrement été remise en cause par les entreprises pro-OGM et par des scientifiques qui se mettent à leur service.
Ces OGM ont été présentés tour à tour comme non détectables, non identifiables et finalement non différenciables de ce que la nature ou des techniques conventionnelles de sélection végétale peuvent produire. 27 sept. 2021 Japon : des nouveaux OGM débarquent dans les assiettes. En décembre 2020, Sanatechseed annonçait avoir modifié génétiquement (via Crispr/cas9) une tomate pour qu’elle contienne plus de GABA (acide γ-aminobutyrique).
Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur dans le cerveau. Cet acide aminé diminue l’activité de certains neurones mais il permet également d’abaisser la pression sanguine, de soulager le stress et l’anxiété… Ainsi l’entreprise qui a mis au point cette tomate GM la présente comme « bénéfique pour la santé ». Cette tomate, mise au point en partenariat avec des chercheurs de l’université de Tsukuba, a été modifiée par Crispr/cas9 : deux séquences du génome de la tomate [1] qui régulent l’activité d’une enzyme impliquée dans la production de GABA ont été supprimées.
La conséquence de la modification est donc de prolonger l’activité de production du GABA par la tomate [2]. 3 août 2021 Continue-t-on à vendre illégalement des OGM en France ? L’imbroglio juridique sur les OGM non transgéniques en France, mais aussi dans l’Union européenne, n’est pas terminé.
Depuis que la Cour de justice de l’Union européenne a répondu au Conseil d’État français que certaines variétés végétales commercialisées dans l’UE sont des OGM réglementés [1], le gouvernement français aurait dû les radier de son catalogue officiel national et la Commission européenne aurait dû harmoniser les décisions des autres États membres concernant leurs propres catalogues. Or, à notre connaissance, il n’en a rien été, dans aucun pays européen, même si certains d’entre eux, dans leur réponse à un questionnaire de la Commission, plaidaient pour l’application de l’arrêt de la CJUE [2]. La Slovaquie avait même annoncé vouloir changer ses formulaires de demande d’inscription au catalogue, pour faire apparaître le caractère OGM des variétés [3], confirmé par l’arrêt de la CJUE, mais nous n’avons pu obtenir davantage d’informations à ce sujet...
20 jlt 2021 Modes d’obtention des variétés végétales : toujours pas de tranparence. Telle variété est-elle un OGM ?
Il fut un temps où l’on croyait pouvoir répondre facilement [1] à cette question, puisque la majorité des OGM commercialisés étaient des plantes transgéniques [2] identifiées comme OGM au moment de leur inscription au catalogue officiel [3] et étiquetées au moment de la commercialisation de leur récolte. Les autres OGM issus de techniques traditionnelles de mutagénèse [4] ou de fusion cellulaire sont exemptés de la réglementation OGM. Mais certains obtenteurs, profitant de ce qu’ils considéraient comme un flou juridique, cautionné par le gouvernement français et la Commission européenne, avaient même commercialisé des OGM sans les étiqueter alors qu’ils auraient dû l’être [5].
Des variétés OGM, oui, mais... exemptées ou pas ? 31 mai 2021 Forçage génétique : la nouvelle technique qui pourrait éradiquer des espèces entières. Forçage génétique : la nouvelle technique qui pourrait éradiquer des espèces entières version PDF Date de rédaction / mise à jour : 31 mai 2021 Forçage génétique Scientifique International Nouvelle Zélande Burkina Faso SOMMAIRE : Actualités ← UE - Réglementation semences : quatre options pour une réforme Partager Vous avez aimé cet article ?
Le forçage génétique, une forme extrême de biotechnologie moderne. 11 mai 2021 Grande-Bretagne – Un blé OGM « bon pour la santé. Le blé GM mis au point par l’Institut Rothamsted est censé contenir moins d’asparagine, un acide aminé qui, en lien avec certains sucres et une certaine température, produit de l’acrylamide.
L’acrylamide est classé comme cancérigène par l’OMS. Ce blé n’a pas encore été testé en champs mais, du fait du Brexit, la procédure sera simplifiée par rapport à celle de l’Union européenne. Quelques années auparavant, en 2014, Simplot avait obtenu une autorisation commerciale aux États-Unis pour des pommes de terre transgéniques avec les mêmes facultés d’éliminer l’acrylamide [1].
28 avr. 2021 Nouveaux OGM : la Commission européenne sous influence ? Les documents de CEO que nous allons analyser dans cet article ne mentionnent pas les consultations officielles que la Commission européenne organise régulièrement dans le cadre de son travail.
Il s’agit d’expliquer le lobbying réalisé hors de ces temps dédiés à la discussion. Ce qu’on note tout d’abord, c’est un déséquilibre total entre les rendez-vous que la Commission européenne a acceptés avec des organisations favorables à la déréglementation des nouveaux OGM et celles qui demandent le respect de l’arrêt de la CJUE de juillet 2018. Sans compter les rencontres avec les États plutôt favorables à la dérégulation comme les États-Unis, le Canada, l’Argentine et le Japon, la Commission a eu 22 réunions avec des organisations favorables [3] et seulement quatre rendez-vous avec des ONG [4] partisanes du statu quo arrêté par la CJUE.
Instrumentalisation de la science. 1er déc. 2020 Des membres du parlement français veulent-ils redéfinir les OGM ? Cédric Villani, député de « en marche », est membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST, voir encadré ci-dessous) depuis juillet 2017.
Le 22 octobre 2020, élu président du bureau de cette instance, il présentait aux nouveaux membres le travail de cette institution : « un endroit un peu particulier au sein du Parlement, à l’abri des luttes politiciennes, où l’on trouve toujours des compromis transpartisans sur lesquels s’appuyer » [1]. À ses yeux, les rapports rendus par l’OPECST « ne sont jamais contestés et quand le Parlement, ou la classe politique plus généralement, a la bonne idée de les suivre, il en résulte toujours de bonnes conséquences ». Le programme de travail de l’Office sur les OGM Cédric Villani est ensuite revenu sur le programme de travail de l’OPECST. L’ambition du nouveau président de l’OPECST à travailler de manière « dépassionnée » risque pourtant de se heurter à une première difficulté. 24 nov. 2020 Le projet de décret sur les nouveaux OGM toujours... en projet.
Fin octobre, Inf’OGM rapportait qu’un projet de décret sur les OGM, notifié par le gouvernement français à l’Union européenne, avait fait l’objet d’un désaccord de la Commission européenne et de cinq États membres sur 26 [1]. Ce projet de décret fait suite à une décision du Conseil d’État qui, en février 2020, enjoignait au gouvernement de modifier sous six mois la législation française afin de refléter que les OGM obtenus par mutagénèse dite dirigée et « mutagénèse aléatoire in vitro consistant à soumettre des cellules végétales cultivées in vitro à des agents mutagènes chimiques ou physiques » ne sont pas exemptés des requis de la législation OGM [2].
En conséquence, le gouvernement devait également interdire la commercialisation en France des variétés obtenues par ces techniques et qui auraient été autorisées sans respecter la législation OGM [3]. À ce jour, aucun texte n’a pourtant été publié au Journal Officiel. Un calendrier encore flou mais déjà illégal. 3 nov. 2020 Faucher des tournesols mutés pour « défendre le vivant" Ce champ appartenait à la société Nidéra Semences France qui a porté plainte.
Seul un Faucheur volontaire avait le statut de prévenu sur environ 150 participants à l’action. Cependant, une cinquantaine de Faucheurs s’étaient portés comparants volontaires pour être entendus auprès du tribunal mais leur comparution n’a pas été retenue. Cinq témoins de la défense ont apporté au tribunal leur analyse argumentée dans le domaine de l’agronomie, l’environnement, la santé, l’obtention des variétés végétales concernées et leur détection. Nidéra n’a, de son côté, cité aucun témoin. Benoît Biteau nous parle de OGM Cachés dans environ 30% des variétés produites en France malgré l'interdiction qui date de 2008. Tests OGM au point : l’UE n’a plus d’excuse pour contourner sa loi L'état de droit & la réglementation en vigueur contournés jusqu'à maintenant par @EU_Commission n'est plus tolérable. Un test a été mis au point, sans 1€ versé par l'UE ou l'Etat, pour les déceler. Une équipe de scientifiques a mis au point un test pour détecter une variété de colza modifiée génétiquement pour résister aux pesticides.
Leurs travaux ont été publiés ce matin par la revue « Foods » et devraient permettre aux autorités européennes de faire respecter la loi en vigueur. Depuis des années, la Commission européenne et la plupart des états membres se cachent derrière l’absence de tests pour fermer les yeux sur l’arrivée massive de variétés génétiquement trafiquées avec des techniques telles que CrispR-Cas9. Pour Benoit BITEAU – député européen, membre de la Commission « Agriculture » : UE – Moins d’essais en champs, mais avec des nouveaux OGM version PDF par Eric MEUNIER Date de rédaction / mise à jour : 2 juin 2020. Les OGM mis en culture à des fins autres que commerciales doivent faire l’objet d’autorisation. La législation européenne parle de « dissémination volontaire d’OGM à toute autre fin que leur mise sur le marché » [1].
Conduits par des entreprises ou instituts de recherche pour étudier le comportement des OGM destinés à être commercialisés, ces essais permettent aussi de collecter des données qui serviront pour constituer le dossier de demande d’autorisation commerciale. France - Des OGM autorisés... bientôt interdits. Le 7 février dernier, le Conseil d’État écrivait que « tant les techniques ou méthodes dites « dirigées » ou « d’édition du génome » que les techniques de mutagénèse aléatoire in vitro soumettant des cellules de plantes à des agents mutagènes chimiques ou physiques » donnent des OGM qui doivent être soumis à la législation européenne [1]. Il donnait ainsi raison, contre le gouvernement, aux organisations de la société civile qui attendaient cette décision depuis dix ans et avaient fini par engager un recours juridique en 2016. Et il donnait six mois au gouvernement pour rendre la loi française conforme à la loi européenne.
Un contenu conforme Pour reprendre les mots du Conseil d’État, la première étape pour le gouvernement est de fixer « par décret pris après avis du Haut Conseil des biotechnologies, la liste limitative des techniques ou méthodes de mutagénèse traditionnellement utilisées pour diverses applications et dont la sécurité est avérée depuis longtemps » [2]. France - OGM : le HCB, un comité bancal au programme chargé. Le gouvernement français a décidé, par un décret publié le 12 décembre 2019 [1], de renouveler pour un an le mandat des membres du Haut Conseil des biotechnologies (HCB) qui étaient en fonction à cette date.
Cependant, ce décret ne respecte pas la loi de 2008 sur la création du HCB [2]. En effet, suite à des démissions successives, au sein du Comité scientifique (CS) et du Comité économique, éthique et social (CEES), certains postes ne sont plus occupés [3]. Le Conseil d’État suit les organisations contre le gouvernement. Le 7 février 2020 [1], le Conseil d’État met un point final à plus de cinq ans d’une procédure qui a opposé neuf associations au gouvernement sur certaines techniques de modification génétique de mutagénèse. La France doit retirer du catalogue les OGM réglementés non évalués. Le terme « mutagénèse » renvoie à plusieurs techniques qui peuvent différer les unes des autres selon le protocole ou les outils utilisés. Certaines techniques de mutagénèse ont pu être utilisées commercialement depuis les années 70 alors que d’autres sont récentes et n’ont pas encore fait l’objet d’utilisation commerciale.
Des nouveaux OGM sont-ils inscrits aux Catalogues des variétés ? Un arrêt de la la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), pris en juillet 2018, confirmait l’obligation d’encadrer comme OGM les variétés obtenues par de nouvelles techniques de mutagénèse [1]. 2001 ou l’odyssée de la mutagénèse. L’arrêt du 25 juillet 2018 [1] de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) différencie les organismes issus de différentes techniques de mutagénèse : certains demeurent exemptés des obligations de la législation sur les OGM tandis que d’autres ne le sont plus. Crispr : plus d’effets hors-cible que prévus. Le travail dont les chercheurs de l’Institut « d’édition du génome » aux États-Unis viennent de rendre compte appartient au domaine médical humain [1]. Leur objectif était de mettre au point un outil permettant de choisir la meilleure stratégie pour opérer une modification génétique avec Crispr dans le monde animal. Finalement, ils ont obtenu un outil qui leur a surtout servi à observer et analyser les modifications génétiques non intentionnelles obtenues.
Des résultats qui alimentent la prudence quant à la précision et sécurité alléguées de cette technique. Alerte aux OGM cachés cyberaction. #OGM #cachésRassemblement contre les VRTH vendredi 8 août à la Rochelle Il s'agit de montrer notre désaccord face aux Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides, qui, sous ce patronyme, sont en fait d'authentiques OGM (organismes génétiquement modifiés). France – An official report fears malevolent use of new GMOs. Created in 2015, the National Biosecurity Advisory Council’s (NBAC) [1] mission is to « reflect on the potential function creeps of life sciences applications and on the means to prevent them, (…) it conducts prospective and watch activities on dual research in the field of life sciences, it recommends adequate measures to prevent and detect potential threats (…) and submits recommendations intended to ensure progress in the field of biological sciences do not generate new threats (...) » [2].
The members of the NBAC The Council is attended by the secretary general of National security and defense, by highly respected scientists, appointed on the basis of a proposal from the Sciences Academy, and by high-ranking officials from the ministries of Foreign Affairs, Higher Education and Research, Health, Defense, and Home Affairs. In 2016 in the United States, James R. Although the French NBAC does specifically mention the Crispr/Cas9 technology, it is more cautious. Vénus verte : la laitue OGM qui ne brunit pas. L’entreprise Intrexon [1] a annoncé début juin 2019 qu’elle allait commencer les ultimes essais en vue de la commercialisation aux États-Unis d’une laitue, de type romaine, qui ne brunit plus.
Cette laitue nommée GreenVenus™ a, selon ses promoteurs, « une durée de conservation améliorée » (elle se conserverait ainsi jusqu’à deux semaines) ce qui permettrait de « réduire le gaspillage alimentaire ». Le hic : elle est génétiquement modifiée... Outre sa conservation améliorée et le fait qu’elle ne brunisse pas, Intrexon dans son communiqué, se félicite également que sa laitue « génétiquement éditée » [2], selon les termes de l’entreprise, ne sera pas « soumise à la réglementation en tant que produit fabriqué par génie génétique par l’USDA » en vertu de la partie 340 du règlement étasunien concernant les plantes génétiquement modifiées [3]. Nouveaux OGM : les semenciers missionnés par la Commission européenne ? En 2008, la Commission européenne mettait officiellement sur la table de l’Union européenne le débat sur les nouvelles techniques de modification génétique.
Un groupe d’experts était mis en place pour étudier le statut juridique de plusieurs nouvelles techniques de modification génétique [1]. UE - Un groupe d’« éthique » planche sur les nouveaux OGM. UE - Un an après, où en sont les nouveaux OGM ? Slovaquie – OGM : vers une application immédiate de l'arrêt de la CJUE. Les Faucheurs neutralisent un essai de tournesol OGM VrTH. Les OGM issus de mutagénèse sont-ils brevetables - Inf'OGM. L’arrêt de la Cour européenne sur les « nouveaux OGM» attaqué. Des betteraves tolérant un herbicide bientôt dans nos champs ? UE – Les plantes transgéniques ne sont pas les seuls OGM. UE – Pas d’exemption pour les nouvelles mutagénèses. Les «nouveaux OGM» doivent respecter la législation sur les OGM. ÉTATS-UNIS - Vers une commercialisation d’un (...) Are You Ready for the New Wave of Genetically Engineered Foods?
UE : aucun programme pour détecter les nouveaux OGM - Inf'OGM - Veille citoyenne sur les OGM. Mutagenèse : l’UE viole-t-elle le Protocole de Cartagena ? - Inf'OGM - Veille citoyenne sur les OGM. Progression des OGM « cachés » en France et en Europe - Inf'OGM - Veille citoyenne sur les OGM. On demande Justice ! Les nouvelles techniques de modification du vivant s’appliquent aussi aux animaux d'élevage. UE - Statut OGM des nouvelles techniques : la Commission décidera. UE - Cibus cherche parcelles pour mutagénèse dirigée.
The next front in the GMO war: Synthetic biology. CANADA – Première ! Deux plantes modifiées par mutagenèse dirigée sont autorisées commercialement !
UE – OGM : une orge cisgénique testée en champ au Danemark.