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Des réacteurs vieillissants

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Qu'il va falloir remettre à neuf pour très, très cher...

25 fév. 2021 Prolongation du fonctionnement des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans : l’ASN revoit ses exigences à la baisse pour satisfaire celles d’EDF et du gouvernement. Communiqué du 25 février 2021 Ce 25 février 2021, l’Autorité de sûreté nucléaire a publié sa décision sur les conditions de la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans.

25 fév. 2021 Prolongation du fonctionnement des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans : l’ASN revoit ses exigences à la baisse pour satisfaire celles d’EDF et du gouvernement

Sans surprise, celle-ci entérine un recul de la sûreté et ouvre la porte à toutes les dérives de fait accompli d’EDF. Un nombre croissant de réacteurs du parc nucléaire français se rapproche ou a déjà dépassé les 40 ans de fonctionnement, échéance critique à partir de laquelle les risques de rupture de la cuve s’accroissent dangereusement. 25 fév. 2021 Nucléaire : la durée de vie des plus vieux réacteurs français prolongée de 40 à 50 ans. C’était une décision très attendue.

25 fév. 2021 Nucléaire : la durée de vie des plus vieux réacteurs français prolongée de 40 à 50 ans

L’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) a ouvert la voie ce jeudi 25 février à la poursuite de la vie des plus vieux réacteurs en France de 40 à 50 ans. Cette décision du gendarme du nucléaire français porte sur les 32 réacteurs de 900 MW, les plus anciens du parc français, mis en service pour l’essentiel dans les années 1980. L’ASN fixe dans ce texte les conditions pour qu’ils puissent fonctionner au-delà de leur quatrième « réexamen périodique », qui a lieu tous les dix ans, soit jusqu’à la fin des années 2020 ou 2030, selon la date de mise en service. « L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement de ces réacteurs pour les dix ans qui suivent leur quatrième réexamen périodique », indique-t-elle.

Réduire les conséquences d’un accident. TRICASTIN : VERS UN FUKUSHIMA FRANÇAIS ? Stop Tricastin 40 ans, ça suffit. #Tricastin #40ansLe dimanche 31 mai 2020, le réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin atteindra sa date de péremption.

Stop Tricastin 40 ans, ça suffit

Cela fera exactement 40 ans qu’il est connecté au réseau électrique. Cette centrale, arrivée en fin de vie, présente de nombreuses failles qui justifient sa mise à l’arrêt et son démantèlement. Qu’à cela ne tienne : EDF tente d’imposer sa prolongation d’au moins dix ans, en y réalisant des travaux coûteux et pourtant insuffisants. [ 1 289 participations ] Cyberaction mise en ligne le 21 mai 2020 Proposée par Cyberacteurs Elle sera envoyée à ASN En soutien à Alternatiba Valence, Attac France, le Collectif Halte Aux Nucléaires Gard, Arrêt du nucléaire 34, Extinction Rébellion, Frapna Drôme, France Nature Environnement, Greenpeace France, Ma Zone Contrôlée, Réaction en Chaîne Humaine, le Réseau “Sortir du nucléaire”, Rhône-Alpes Sans Nucléaire, Stop nucléaire Drôme Ardèche et STOP Tricastin Elle prendra fin le : 21 août 2020. Tricastin : 40 ans, ça suffit. Sûreté de l’installation Avec 40 années de fonctionnement pour le réacteur n°1 de la centrale de Tricastin celui-ci fait partie des plus vieux du parc nucléaire d’EDF et a dépassé les 30 années de fonctionnement initialement envisagées pour les réacteurs nucléaires.

Tricastin : 40 ans, ça suffit

Une fragilité sur la cuve du réacteur n°1 En 1998, à l’occasion de la seconde visite décennale du réacteur n°1, une vingtaine de fissures sont découvertes dans l’épaisseur de l’acier dans la zone de cœur (soumise à une forte irradiation) de la cuve dont la plus grande d’environ 11 mm. Elles sont appelées des « défauts sous revêtements ». Cette cuve concentre deux tiers des défauts identifiés sur l’ensemble du parc français et répartis sur 8 réacteurs. L’enceinte de confinement en béton : une paroi simple vulnérable aux agressions externes. CENTRALES NUCLEAIRES : ATTENTION DANGER IMMINENT. Soudures suspectes sur des générateurs de vapeur : défauts et malfaçons deviennent la règle dans l’industrie nucléaire. Communiqué du 19 septembre 2019 Ce 18 septembre 2019, EDF a publié la liste des réacteurs affectés par un défaut de soudure sur leurs générateurs de vapeur, en l’accompagnant d’une communication lénifiante.

Soudures suspectes sur des générateurs de vapeur : défauts et malfaçons deviennent la règle dans l’industrie nucléaire

Ces quelques informations appellent des interrogations lourdes. Dans tous les cas, cette affaire illustre l’incompétence grave de l’industrie nucléaire, où la découverte tardive de malfaçons revêt désormais un caractère systémique. Une affaire révélatrice d’une crise générale de la sûreté. Quel âge a ma centrale ? Nucléaire: ces signes de vieillissement qu’EDF voudrait faire disparaître - Page 3. LE JOURNAL DU 1er MAI 2018 : FÊTE DES TRAVAILLEURS, NUCLÉAIRE, MEXIQUE, JEAN-CLAUDE CARRIÈRE. En reportant l’échéance de 2025 pour réduire la part du nucléaire, Nicolas Hulot a abdiqué avant même d’avoir mené bataille.

Sous couvert de protéger le climat, ce renoncement dangereux et irréaliste du gouvernement illustre l’absence de volonté de s’imposer face à EDF. Analyse des enjeux. Après des annonces ambitieuses, le gouvernement recule Le 7 novembre dernier, coup de tonnerre à la sortie du conseil des ministres : Nicolas Hulot annonce qu’il sera « difficile » de tenir l’objectif de réduction à 50% de la part de l’électricité d’origine nucléaire d’ici 2025 et que, par conséquent, le gouvernement y renonce.

Cette échéance, votée en 2015 dans la loi de transition énergétique, figurait pourtant dans le programme de campagne d’Emmanuel Macron. Motivé par un soit-disant « réalisme », ce renoncement s’appuie sur une lecture hâtive sur des éléments de scénarios énergétiques publiés par RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité. Un dangereux renoncement. France : Anomalie générique : Le refroidissement des réacteurs ne sera plus assuré en cas de séisme important.

Il y a quelques mois, le 20 juin 2017, l’exploitant des centrales nucléaires françaises annonçait une anomalie générique de niveau 2 affectant 20 réacteurs : en cas de séisme, les ancrages des diesels de secours ne tiendront pas, avec pour conséquence la perte d’alimentation électrique des réacteurs.

France : Anomalie générique : Le refroidissement des réacteurs ne sera plus assuré en cas de séisme important

Il s’agissait à la fois de problèmes de conception génériques et de problèmes locaux liés à un mauvais état ou à un mauvais montage des ancrages des systèmes auxiliaires. Les centrales de Belleville, Cattenom, Flamanville, Golfech, Nogent, Paluel, Penly et Saint-Alban étaient concernées. Moins de 4 mois plus tard, le 11 octobre, EDF annonce une nouvelle anomalie générique toute aussi grave pour la sûreté, affectant aussi 20 réacteurs : cette fois-ci, ce sont les tuyauteries des stations de pompage qui ne résisteront pas en cas de séisme.

Ce que dit EDF : Nucléaire : des réacteurs menacés par la rouille - Le Parisien. L'ASN a annoncé lundi avoir observé un état « dégradé » de tuyaux de circulation d'eau dans 29 réacteurs, causé par la corrosion. En cas de séisme, le système de pompage pourrait ne pas fonctionner. Des problèmesde tuyauteries dans une maison, ça passe encore. C'est pénible mais pas forcément grave. Quand, en revanche, cela concerne une centrale nucléaire, c'est plus inquiétant. La centrale nucléaire de Flamanville totalement à l’arrêt. Le réacteur n° 2 a été arrêté lundi à la suite de « la détection d’une fuite d’eau sur un circuit situé dans la partie non nucléaire ».

La centrale nucléaire de Flamanville totalement à l’arrêt

Un incident avait déjà provoqué l’arrêt, depuis février, de l’autre réacteur de la centrale. On demande Justice ! Et si le droit venait à la rescousse des défenseurs de l'environnement ?

On demande Justice !

Et si le droit venait à la rescousse des défenseurs de l'environnement ? L'idée séduit, visiblement. Même si les lois ne sont pas vraiment taillées sur mesure pour eux. Mais détail curieux, les institutions, elles, donnent quelques signes d'inquiétude. Avec Marine Calmet, juriste ; François Veillerette, porte-parole de Générations Futures ; Didier Mulliez, faucheur d'OGM, et Christophe Noisette, d'Inf'OGM Générations futures : Inf'OGM : Notre affaire à tous - agir pour la justice climatique :

Projet de position de l’ASN relative aux orientations génériques du réexamen périodique de sûreté associé aux quatrièmes visites décennal... Quelques heures pour éviter un nouveau Tchernobyl? 507 530 personnes ont signé.

Quelques heures pour éviter un nouveau Tchernobyl?

Aidez-nous à atteindre 1 000 000 2 février 2016: Nous avons remporté une première victoire! Après notre campagne massive, la ministre allemande de l'Environnement a obtenu de la Belgique qu'elle accepte une inspection par des experts extérieurs. Décuplons maintenant notre pression pour nous assurer que ces vieilles centrales nucléaires soient mises hors d'état de nuire et que notre sécurité passe en premier. Continuez à signer et partager la pétition! Selon les experts, l’Europe pourrait être confrontée au risque nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl, à cause du redémarrage par la Belgique de deux vieilles centrales pleines de fissures.

Non au redémarrage des réacteurs nucléaires fissurés #Tihange et #Doel. Lors d’une révision en août 2012, on a détecté des milliers de fissures dans les cuves des réacteurs des centrales nucléaires belges de Doel et de Tihange. Avant même que les vérifications nécessaires n’aient été effectuées, les deux réacteurs, vieux de plus de 30 ans, ont été redémarrés.

Lorsque les résultats des vérifications manquantes étaient disponibles, ceux-ci étaient tellement gravissimes que les réacteurs furent mis à l’arrêt non planifié en mars 2014. Maintenant l’opérateur de la centrale (Electrabel) veut redémarrer les deux blocs à partir de juillet 2015 malgré le fait que tous les résultats des analyses actuellement publiés soient hautement préoccupants : EDF prévoit des hausses de tarifs pour rénover son parc nucléaire. EDF va réclamer ces prochaines années des augmentations "acceptables" des tarifs réglementés de l'électricité, car l'entreprise a besoin d'argent pour rénover son parc nucléaire, a indiqué dimanche son PDG Jean-Bernard Lévy. "Le parc nucléaire français est encore jeune. Mais avec le temps qui passe, il va falloir un peu plus d'argent pour le rénover, pour en rallonger la durée de vie (...) et donc il faut augmenter un petit peu les tarifs chaque année", a-t-il expliqué au Grand Rendez-vous Europe 1/Le Monde/iTélé.

"Cette année, l'augmentation est de 2,5%. C'est une augmentation qui est nécessaire à la reconstruction, à la rénovation du parc. Et il va falloir chaque année, discuter, voir ce qui peut être fait. "Il y a un retard à compenser parce que pendant des années, nous avons bénéficié d'un parc nucléaire finalement très neuf", a rappelé M. Vente d'actifs "Grâce au nucléaire, nous avons eu pendant des années l'électricité la meilleur marché d'Europe", a souligné Jean-Bernard Lévy. Incendie à la centrale nucléaire de Paluel : le "Grand Carénage" vire au carnage ! Communiqué du 3 juillet 2015 La centrale nucléaire de Paluel, qui devait ouvrir le bal des "Grands Carénages", travaux de grande ampleur destinés à prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs, vient d’être touchée par un incendie aux conséquences lourdes. Alors que des travaux de découpe avaient lieu en salle des machines dans le cadre de la 3ème visite décennale, un feu s’est déclaré à l’intérieur d’un condenseur, suite à des précautions insuffisantes pour empêcher les matériaux de s’enflammer.

Il aura fallu 71 pompiers et plus de 6 heures pour "maîtriser" le feu, mais les pompiers restent confrontés à une quantité considérable de métal fondu à très haute température. Un incendie aussi long, avec fusion de métaux, est un événement rare qui en dit long sur la gravité du problème. Ces exemples suffisent à démontrer que le "Grand Carénage" risque de virer au grand carnage. La Faillite du Nucléaire. Nucléaire: EDF détaille les coûts de son "grand carénage" Nucléaire : un problème d’usure menace près de la moitié des réacteurs - Page 3.