Plus de 180 grands patrons américains se mobilisent pour soutenir Apple face à l'Europe. Un lobby de PDG américains, Business Roundtable, a écrit aux dirigeants européens afin de combattre la décision de la Commission européenne de faire rembourser à Apple 13 milliards d'euros d'impôts impayés. C'est un appel à l'aide qui a des airs de menaces. Business Roundtable, un lobby de 185 dirigeants de grandes entreprises américaines, a envoyé une lettre aux dirigeants des 28 États membres de l'Union européenne pour les appeler à combattre la décision de la Commission européenne contre Apple. L'Irlande a été sommée fin août de récupérer 13 milliards d'euros d'impôts impayés par l'entreprise américaine. Vous utilisez un bloqueur de publicité Pour poursuivre la lecture de nos articles, nous vous proposons deux solutions : Tout Le Figaro en illimité Le journal en numérique dès 22h Le site Premium, sans publicité L’information sur tous les écrans 1 MOIS D’ESSAI GRATUIT Business Roundtable est un lobby de PDG très puissant aux États-Unis.
Ces arguments font écho à ceux d'Apple. Google et son code base, 2 milliards de lignes de code et 86 terabytes. Google est partout mais avez-vous une idée du nombre de lignes de code nécessaire à son fonctionnement ? Nous ne parlons pas seulement du moteur de recherche mais de l’ensemble des services de la firme. Les chiffres sont impressionnants. Pour la première fois, Google a évoqué les coulisses de son fonctionnement avec la présentation de nombreux chiffres liés à ses applications et programmes. Google – 2 milliards de lignes de code en action L’intégralité du code nécessaire au bon fonctionnement des services Google représente 2 milliards de lignes de code. Ces informations ont été divulguées par Rachel Potvin, ingénieur chez Google, lors de la conférence @Scale engineering.
Google assure sa sécurité par un code gargantuesque stocké et mis à jour au travers de 10 centres de données situés dans le monde entier. Rachel Potvin souligne «Sans être en mesure de prouver…Je suppose que cela est probablement le plus grand référentiel unique en usage partout dans le monde. » GAFA : comment prendre part à cette économie de réseaux. Par Barbara Chazelle, France Télévisions Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont devenus des puissances planétaires. Si elles étaient un Etat, elles pèseraient autant que la Thaïlande qui se positionne au 32e rang mondial, et pourraient être d'ici 2020 la première puissance économique du monde, selon l'agence FaberNovel qui publie aujourd'hui la nouvelle version de son étude « GAFAnomics, 4 super-pouvoirs pour exceller dans la Network Economy ».
L'étendue de leur empire n'a pas encore trouvé sa limite : la capitalisation boursière des GAFA dépasse cette année de 200 milliards celle des entreprises du CAC40. Elle était encore inférieure de 300 milliards il y a un an ! Comme l'expliquait l'étude de l'année dernière, les GAFA suivent 3 règles clés : ces sociétés n'ont plus de client, mais des utilisateurs. La création de valeur ne repose plus sur des transactions mais sur l'usage. Mais ces GAFA ne sont plus uniquement 4 champions de l'économie numérique. Une économie mondialisée. LinkedIn aussi s’intéresse de près aux #LMS. Un LMS, késako ? C’est en quelque sorte la face cachée du digital learning. L’acronyme signifie Learning Management System ou plateformes d’apprentissage en ligne. Et pour répondre au boom des formations en ligne, ces solutions technologiques dédiées à la gestion du e-learning évoluent à vitesse grand V. Les statistiques font souffler un grand vent d’optimisme sur le digital learning d’entreprise pour les prochaines années.
Les solutions de Learning Management System profiteront largement et en toute logique de cette dynamique. Les LMS sont des solutions logicielles permettant aux départements RH de piloter la formation, de gérer les plateformes de formation à distance, de délivrer et mettre à jour des contenus pédagogiques, et pour les apprenants d’accéder aux contenus diffusés. Autre positionnement récent et notable sur le LMS, celui de LinkedIn. Sources : Elearning Industry, Deloitte/JDN, Focus RH, JDN, E-learning Letter A propos de l’auteur. Pourquoi Mark Zuckerberg investit des milliards dans « l’enseignement personnalisé » Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, mise sur l’enseignement personnalisé pour répondre aux principales difficultés auxquelles le système éducatif est actuellement confronté.
C’est l’un des quatre principaux secteurs que financera la Chan Zuckerberg Initiative, créée par sa femme, Prescilla Chan, et lui-même, et dotée de 41,5 milliards d’euros. Tandis que certains observateurs ergotent sur le fait de savoir s’il s’agit d’un geste philanthropique ou d’une stratégie commerciale avisée, d’autres aimeraient savoir en quoi consiste exactement l’enseignement personnalisé. Car en dépit du soutien enthousiaste d’une partie des responsables politiques, il n’en existe toujours pas de définition claire. Dans le monde de l’éducation, on fait valoir que les bons professeurs pratiquent déjà cet enseignement en adaptant le matériel pédagogique et leurs méthodes à chaque élève. Mark Zuckerberg en a pourtant une définition très claire.
Les dangers de cet enseignement En quoi il peut s’avérer utile. Manuels scolaires : New York offre ses écoles publiques à Amazon. L’accord passé entre la ville de New York et Amazon, fin mars, se concrétise. Objectif : fournir les écoles publiques en manuels scolaires, et arroser ainsi 1800 établissements. Ce marché, initialement lancé en juillet 2015, avait fini par capoter, mais la Big Apple et le cybermarchand sont parvenus à trouver un terrain d’entente, en incluant l’Association des aveugles d’Amérique. Avec leur consentement, plus rien n’empêche désormais Amazon d’inonder le secteur avec son format propriétaire.
Le département Éducation de New York doit voter ce mercredi le budget global, d’environ 30 millions $ pour la première année. Une fois ces documents achetés, la ville conservera les droits et pourra alors les distribuer d’une école à l’autre, sans limitation. Si Apple avait rencontré de sérieuses difficultés à distribuer son iPad dans les universités, le prix de la machine n’y était pas étranger. Cette question tarifaire est essentielle, alors que l’Amérique découvre parfois de vilaines surprises. Quand Amazon forme les enseignants à l'autoédition. Amazon, Google and Apple. In the same week that Amazon acquired an e-learning company (link is external) and announced that it intended to strengthen the value of its Kindle device by offering e-learning for schools, colleges and universities, Alphabet (Google’s parent company) became the largest company in the world by revenue (link is external).
Google offers education supports from a free version of office products, through thousands of applications which run on any device to the devices themselves. And then there is Apple, which dominates the mobile device market and is extensively engaged in supporting open educational resources (OER) for learning through iTunes University (link is external). Three questions come to mind when considering these developments: What are the plans and strategic intentions of these companies? How disruptive might they be? Let’s explore. When it comes to learning, Amazon is just getting started. Amazon is a disrupter. It is also disrupting television and film industry. Le buzz des Etats-Unis : Apple veut équiper les écoles américaines avec des iPad. La Chine va investir plus de 13 milliards d'euros dans l'intelligence artificielle - Business. Ces trois prochaines années, la Chine va investir environ 13,5 milliards d'euros dans le développement de l'intelligence artificielle.
Elle espère ainsi booster son économie et concurrencer les géants américains du secteur. La Chine a annoncé cette semaine qu’elle investira 100 milliards de yuans (environ 13,5 milliards d’euros) dans le développement de son marché de l’intelligence artificielle au cours des trois prochaines années. L’objectif est de dynamiser son économie qui a ralenti ces dernières années. En effet, la croissance chinoise était de 6,9 % en 2015 contre 7,3 % l’année précédente, ce qui est son taux le plus bas depuis 25 ans. Pour remédier à ce ralentissement, la Chine compte miser sur le développement et l’innovation des robots, des assistants domotiques, des voitures intelligentes, des systèmes autonomes ou encore des objets connectés. La Chine est déjà à la pointe des intelligences artificielles Lire Alibaba achète le YouTube chinois pour 3,7 milliards de dollars. Internet: Le père du World Wide Web fustige un outil «contrôlé» par Google. WEB Tim Berners-Lee assure que le problème «n’est pas technologique, mais social» et appelle à une nouvelle décentralisation du Web au nom de la «protection des données»... 20 Minutes avec agence Publié le Mis à jour le Internet « part à la dérive ».
C’est en tout cas ce que pense celui qui est considéré comme le père du World Wide Web, Tim Berners-Lee. « Le Web aurait pu être magnifique, mais le cyberespionnage, le filtrage des sites Web, les recommandations de contenus qui vous emmènent sur les mauvais sites sapent complètement l’esprit d’aider les gens à créer », a ainsi lâché le physicien britannique dans une interview récemment accordée au New York Times. >> A lire aussi : L'inventeur du Web veut une charte de l'Internet Le Net est devenu un « outil de surveillance » de la population « Notre problème n’est pas technologique, il est social » >> A lire aussi : La surveillance généralisée d'Internet «justifiée» pour 57% des Français Mots-clés : google Le www a été inventé il y a 25 ans. Ubérisation, turc mécanique, économie à la demande : où va le capitalisme de plateforme ? Une des grandes potentialités de reconfiguration des rapports sociaux caractéristiques des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) porte centralement sur la dialectique de la liaison et de la déliaison.
Elles ont la puissance de délier ce qui est lié et surtout, dans le contexte présent où le capitalisme a réorganisé la division du travail, de lier ce qui est délié. Lier et contrôler Si, en effet la pérennité du capitalisme se constitue sur la capacité qu’il a manifesté à divers moments historiques de diviser, parcelliser, segmenter, opacifier, comme condition de sa domination, les NTIC sont un puissant moyen de lier à ses propres fins ce qu’il délie.
Une des caractéristiques les plus manifestes du capitalisme depuis ces trente dernières années a été d’externaliser sa main d’œuvre que ce soit sous la forme du travail temporaire ou de la sous-traitance. Monitoring et algorithme « Gig economy », « click-workers » et précarité. Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux. Le service de véhicules avec chauffeurs Uber fait beaucoup parler de lui pour ses conflits avec les taxis et la justice. Le site de location touristique chez les particuliers Airbnb est de son côté en délicatesse avec les hôteliers. Mais, au-delà de la distorsion de concurrence que génèrent ces nouveaux business, savez-vous où part l’argent que vous dépensez quand vous réservez un chauffeur ou quand vous achetez un bien vendu aux enchères en ligne ?
Ces nouveaux acteurs de l’économie du net sont moins souvent pointés du doigt pour leur comportement face à l’impôt. Il y a pourtant de quoi. Comme les quatre géants du numérique (Amazon, Apple, Facebook, Google), ces nouvelles entreprises ont la fâcheuse tendance à tout faire pour ne pas payer ce qu’elles doivent à la société. Amazon, par exemple, ne paie que 0,5% d’impôt sur son chiffre d’affaires hors des Etats-Unis.
Avec Airbnb, les profits séjournent en Irlande et au Delaware Google et Facebook ont leur siège européen en Irlande. Airbnb, Uberpop, Blablacar : les sénateurs veulent taxer les revenus perçus. Les sénateurs ont décidé de s’attaquer à la fiscalité du e-commerce et à « l’économie collaborative ». Il s’agit des sites Internet du type Airbnb, Blablacar ou les activités comme Uberpop. Deux rapports de la commission des finances, soutenus autant par Les Républicains que le PS, ont été présentés à la presse ce jeudi. 15 milliards d’euros de fraude à la TVA Côté e-commerce, les sénateurs partent d’un constat simple : la fraude à la TVA représente 15 milliards d’euros par an en France et 168 milliards d’euros à l’échelle européenne.
Les ventes en ligne échappent largement au recouvrement de cet impôt. « Sur 715.000 sites en Europe de e-commerce, seuls 1.000 sont déclarés aux services fiscaux », affirme Albéric de Montgolfier, rapporteur général Les Républicains de la commission des finances du Sénat. L’idée est de prélever la TVA au moment du paiement sur Internet. Un tel changement aurait-il un impact sur les prix et donc le consommateur ? « On ne taxe pas 80% des personnes » YouTube, symbole de la culture du gratuit sur le Net. Automobile Diesel, la fin d’un écosystème à la française Le gouvernement a décidé de tourner la page de trente ans de soutien sans faille au diesel. Du plébiscite au déclin, retour sur une histoire française. Taxation du diesel : une décision, six conséquences En annonçant un rééquilibrage entre la taxation du diesel et celle de l’essence, le gouvernement a pris une décision qui aura de nombreuses implications.
Fiscalité du diesel : pourquoi l’exécutif a choisi d’agir vite A quelques semaines des élections régionales, le gouvernement s’emploie à rassembler la gauche. 11 Notes on Amazon (Part 1) — Welcome to TheFamily. The Architecture of Participation 3/ It takes several steps for an industry to go digital. The first step is when startups begin to multiply and try to test new ways of doing business. The last step is when one of these startups, having formed an alliance with hundreds of millions of users, has taken over the entire industry, evicting or commoditizing every established company in the process.
At every step, what the incumbent companies tend to express is denial. When traditional chain store retailers consider Amazon, the expression of denial usually consists in declaring that Amazon and traditional retailers essentially do the same business, with only tiny differences of no importance. To be frank, we all have the same bias: when someone vaguely resembles you, you tend to concentrate your attention on similarities instead of focusing on the differences. But in the case of Amazon and traditional retailers, it really is the differences that matter.
Avons-nous besoin de gourous. L’idée que, dans le domaine de la technologie et de l’innovation, certains grands hommes font l’histoire, perdure. Le self-made man, brillant programmeur, ingénieur, capitaine d’industrie ne cesse de se renouveler, estime Amanda Schaffer pour la Technology Review. Dernier en date : Elon Musk est en passe de détrôner Steve Jobs au Panthéon des grands gourous de la techno.
Pourtant, les historiens spécialistes de la science et de la technologie savent bien que les innovations les plus importantes ne sont pas portées par un inventeur isolé, explique l’historien Daniel Kevles (voir également l’article de Rémi Sussan, “Les mécanismes de la créativité”). Les grands leaders comptent sur les ressources et les possibilités que le contexte leur offre, ce qui signifie qu’ils ne façonnent pas tant l’histoire qu’ils sont moulés par les moments dans lesquels ils vivent.
Alors pourquoi des hommes si brillants, souvent décrits comme sensibles, se comportent-ils ainsi ? Hubert Guillaud. "En 2050, les gens avec moins de 150 de QI ne serviront à rien"