Police française, les années Vichy. Dans leur documentaire « La Police de Vichy », le réalisateur David Korn-Brzoza et l’historien Laurent Joly retracent les années noires des forces de l’ordre, sous le maréchal Pétain.
LE MONDE | 19.09.2018 à 07h00 • Mis à jour le 19.09.2018 à 19h25 | Par Alain Constant France 3, mercredi 19 septembre à 21 heures, documentaire Policier français ? Un métier d’avenir, surtout en 1941. Alors qu’une moitié du territoire est occupée par l’armée allemande et que la zone dite « libre » est dirigée par le régime collaborationniste de Vichy, de profondes réformes structurelles sont engagées par des proches du maréchal Pétain pour moderniser la police.
Autre mesure-choc : la création des GMR (groupes mobiles de sécurité), corps d’élite consacré au maintien de l’ordre, les ancêtres des CRS. La grande vadrouille des nazis. Quels furent les différentes filières et moyens utilisés par les dirigeants nazis pour fuir à la fin de la guerre et éviter d'être jugés pour leurs crimes ?
Gerald Steinacher, professeur à l'université Nebraska-Lincoln aux États-Unis, est un spécialiste de l'histoire des crimes de guerre. A ce titre, il officie comme expert au sein de différentes commissions internationales. Dans Les nazis en fuite, il ne s'intéresse ni aux crimes, ni aux auteurs eux-mêmes, mais aux filières qui ont permis à de nombreux nazis de quitter le IIIème Reich dans les dernières semaines du conflit, voire des années plus tard. Certains d'entre eux, tristement célèbres, comme Josef Mengele (le « docteur » d'Auschwitz) ou Adolf Eichmann (un des décideurs de la « Solution Finale ») ont ainsi pu rejoindre l'Amérique du Sud pour s'y cacher, parfois jusqu'à leur mort.
Chemins qui mènent quelque part. Les différentes facettes de l'épuration après-guerre. Une analyse historique de l'épuration des collaborateurs en France de la Seconde Guerre mondiale à nos jours.
Les Françaises, les Français et l'épuration est un ouvrage très attendu sur cette période troublée de la fin de la guerre. Depuis la thèse de Peter Novick en 1968 (L'épuration française, 1944-1949, traduit en Français en 1985), il n'y avait pas eu de travaux de synthèse sur cette question épineuse. De nombreux historiens comme François Rouquet et Fabrice Virgili ont travaillé sur certains aspects précis de l'épuration, respectivement celle de l’administration et la tonte des femmes. D'autres comme Luc Capdevila, à propos des Bretons à la Libération, ont mené des recherches régionales sur la période.
F. Une histoire plurielle F. Le procès de Klaus Barbie. Vel d'hiv/Chirac. Lucie Aubrac évoque la question de la peur et du courage pendant la... Oradour-sur-Glane Profession rescapé. Il vit au milieu de ses ruines.
Il les arpente, il les connaît. Il les commente, il en transmet le souvenir aux gens qui viennent les voir. Elles l’entourent, elles sont devenues sa raison d’être. Robert Hébras, 86 ans, impeccablement habillé d’un costume et de mocassins noirs, avance doucement dans ce qui reste de son village d’Oradour-sur-Glane, dans la Haute-Vienne. Oradour : plus de 300 000 visiteurs par an. Ses souvenirs pourraient être des cauchemars. Cet après-midi de juin 44, la troisième compagnie du 1er bataillon du régiment Der Fürher de la division blindée SS Das Reich a rassemblé les hommes dans une grange, les femmes et les enfants dans une église. Un récit factuel et sans pathos Oradour, à vingt-cinq kilomètres de Limoges, c’est d’abord une longue rue droite, traversée par des rails - celles du tramway qui menait à Limoges -, et des ruines. Car Robert «fait la visite» mieux que quiconque. Comment survivre à une telle histoire ?
Des ruines entretenues Photo Claude Pauquet. Chagrin pitie de la Mazière. [ÉVÉNEMENT] 10 Juin 1944 : Le Martyre d'Oradour-Sur-Glane [FR] [50FPS] [HD1080] Klaus Barbie, un procès pour l'histoire. Le procès du Maréchal Pétain (1945) Abba Kovner - The Trial of Adolf Eichmann. Hommage d'André Malraux à Jean Moulin. L'épuration en France après la seconde guerre mondiale. La mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France - Révisions Bac Histoire - Francetv Éducation.
Musée de la résistance en ligne. Accueil - Mémoire et Espoirs de la Résistance. S'engager dans la France Libre. Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense - Ministère de la Défense. Emmanuel Macron élève une vingtaine de harkis dans l'ordre de la Légion d'honneur. Entre la France et l’Algérie, les plaies toujours ouvertes de la mémoire.
Après la reconnaissance par Emmanuel Macron du recours à la torture pendant la guerre d’Algérie, les comptes sont loin d’être soldés entre les deux pays. En reconnaissant la responsabilité de la France dans la mort de Maurice Audin et le recours à la torture pendant la guerre d’Algérie, le président Emmanuel Macron fait un pas décisif dans un travail de mémoire lent et délicat entre les deux pays. Lire aussi : Torture en Algérie : le geste historique d’Emmanuel Macron Les massacres de Sétif, Guelma et Kheratta Les massacres perpétrés à partir du 8 mai 1945 dans l’Est algérien sont considérés comme le véritable premier acte de la guerre d’Algérie. Ce jour-là, alors que la France fête la victoire contre le nazisme, l’histoire tourne au drame à Sétif, mais aussi à Guelma et à Kheratta, où des manifestations sont réprimées dans le sang. En 2005, une première reconnaissance est formulée par l’ambassadeur de France à Alger, Hubert Colin de Verdière, qui évoque une « tragédie inexcusable ».
Guerre d’Algérie : « Macron est suffisamment vierge pour ouvrir l’inventaire » Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », fait le parallèle entre la décision dans l’affaire Audin à celle de Jacques Chirac pour la rafle du Vél d’Hiv.
LE MONDE | 13.09.2018 à 12h16 • Mis à jour le 13.09.2018 à 19h22 | Par Françoise Fressoz Chronique. Qui se souvient de l’affaire Maurice Audin ? De la disparition de ce jeune mathématicien communiste arrêté le 11 juin 1957 à l’âge de 25 ans à Alger parce qu’il militait pour l’indépendance de l’Algérie ? A vrai dire, peu de monde hormis sa famille, l’armée, le parti communiste, des historiens, des militants de gauche et plus récemment le mathématicien Cédric Villani qui, devenu député macroniste, n’a pas hésité, en février dernier, à tenir une conférence de presse pour réclamer « une parole forte au niveau de l’Etat ».