À Saillans, les habitants réinventent la démocratie. - Saillans (Drôme), reportage L’eau vive descend droit des montagnes.
Assise au bord de la Drôme, Mireille se souvient de la rude bataille face au mépris des édiles. « Le maire nous disait : “C’est moi qui ai été élu, c’est moi qui décide.” On lui a prouvé le contraire », sourit-elle. Dans son dos, le massif des Trois-Becs culmine à 1.500 mètres, encerclé par la brume. Mireille a été parmi les premiers à se mobiliser contre le supermarché, en 2010.
Les Trois-Becs. « On voulait garder le cœur du village vivant », raconte-t-elle. Des réunions publiques sont organisées à l’approche des municipales de 2014. La mairie de Saillans. Trois idées fortes rassemblent le groupe d’habitants, poursuit Sabine : la transparence, « l’accès de tous à l’information », la collégialité au sein de l’équipe municipale « pour éviter que le maire et le premier adjoint s’accaparent le pouvoir » et la participation des citoyens à la gestion de la commune. « Le régime représentatif confisque la démocratie. La démocratie, ça marche ! Des élus qui écoutent les citoyens, des citoyens qui participent vraiment à la décision, des référendums qui tranchent quand aucune solution nette n’émerge ?
Mais si, c’est possible. Ça s’appelle la démocratie. Démocratie active : 40 ans de pratique à Vandoncourt. Il existe plusieurs niveaux de démocratie et nous connaissons tous très bien son expression la moins haute : la version représentative, puisque c’est le modèle en vigueur dans nos institutions.
A l’échelle locale, quelques villes dans le monde ont expérimenté des modèles de démocratie plus participatives dites directe ou de co-création : Porto Allègre au Brésil, Marinaleda en Espagne… Voici Vandoncourt, dans le Doubs. Vandoncourt semble être l’exemple de gouvernance participative la plus élevée et, depuis 40 ans, ses 820 habitants continuent l’expérience avec succès. Ainsi, les citoyens sous la bienveillance de leurs Maires et Conseillers municipaux, décident et gèrent leur commune dans le respect de la Constitution française. Les compétences de la Mairie sont réparties en 8 commissions extra municipales comptant chacune une douzaine d’inscrits. C’est tranquille d’être Maire à Vandoncourt me direz-vous ! Cathy Firmin. La vraie démocratie - Ce n'est pas ce que vous croyez. Petite histoire du tirage au sort en politique. En France, il est courant de « tirer les rois » à l’épiphanie [1].
Les origines de cette coutume remontent au moins aux Saturnales, la principale fête romaine. De nature carnavalesque, elle avait lieu après le solstice d’hiver, dans les 12 jours intercalaires entre le cycle solaire et le cycle lunaire. Banquets et orgies se multipliaient alors. Les normes sociales ordinaires étaient suspendues.
Il était notamment permis de s’adonner aux jeux de hasard comme les dés, une pratique normalement interdite. Anthropologues et historiens ont longuement débattu sur ce récit, qui relève sans doute plus du mythe que de la réalité historique [5]. À l’heure où le tirage au sort semble revenir après des siècles d’éclipse dans des centaines, voire des milliers d’expériences politiques [6], il est intéressant de s’interroger sur la façon dont cette procédure a été utilisée dans le passé. Des origines anciennes On tirait au sort au sort de deux manières. Comme l’écrit Moses I. Les jurys. Pour une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens.
Et voici le texte dont parlent Frédéric et Franck : COVID-19, l’ami des dominants : un texte écrit par l’équipe de L’ardeur, association d’éducation populaire politique Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le COVID-19 permet de réaliser plusieurs tests en grandeur nature : – Test de contrôle de la population (répression, prison, hélicoptères, drones, communications). – Test d’obéissance de la police dans ce contrôle des populations. – Test de privatisation-dislocation de l’éducation nationale transférée en e-learning. – Test d’avancement de la vidéo-médecine à distance. – Test de soumission des médias, de la population et des gauches (union nationale oblige). – Test de démolition avancée du droit du travail. 1 – Le contexte L’union nationale : vous avez aimé « Je suis Charlie » ?
« Nous sommes en guerre », a déclamé sept fois Macron. Sur la stratégie politique d'Etienne Chouard. Il faut tout d'abord que honnêtement, j'avoue que je ne compte pas parler de la polémique de style fautrieriste (ou antifautrieriste) qui agite quelques blogs ces temps-ci.
Ainsi, je prie ceux que les Torquemadas au petit pied font saliver de s'éloigner : ils seraient déçus. En relation avec cet évitement, et en manière honteuse de justification, je dois aussi préciser que je suis favorable à la liberté d'expression. Pourquoi aucune nouvelle de l'Islande ? Révolution islandaise. Nouvelle Constitution.
Youtube. J'AI PAS VOTÉ - Le tirage au sort en politique.