La base sous-marine de Bordeaux, sous le béton la culture. 1 - Cet article synthétise les recherches menées lors de l’année universitaire 2010/2011 dans le cadr (...) 2 - « Betasom » est un nom de code composé de l’abréviation Beta pour la lettre de B de Bordeaux et s (...) 1La base sous-marine de Bordeaux est l’une des cinq bases construites sur le territoire français par les Allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle est à inclure dans l’ensemble hétérogène du Mur de l’Atlantique1.
Cette fortification était considérée par Adolf Hitler (1889-1945) comme un véritable outil de propagande du IIIe Reich. Le Führer avait imaginé qu’elle durerait mille ans, bien que les travaux engagés en 1940 n’arrivèrent jamais à leur terme. L’occupation du littoral français par les troupes nazies se traduit dans les grands ports par la construction de gigantesques abris bétonnés destinés à la protection de la précieuse force sous-marine italo-allemande. Figure 1 © Archives de la Mémoire de Bordeaux. 3 - SALLABERY, Francis.
Figure 2 Figure 3 Phot. Figure 4. La réhabilitation des friches industrielles: un pas vers la ville viable? 1Dans le contexte actuel d’urbanisation, où la ville prend de l’expansion à une vitesse accélérée, des formes d’aménagement du territoire innovatrices sont développées pour s’inscrire à l’intérieur du concept de ville viable.
Cependant, les traces du passé subsistent et posent des contraintes à la planification municipale. Par exemple, on rencontre dans la majorité des grandes villes des pays développés des espaces industriels désaffectés, qui représentent un fardeau pour les municipalités qui n'arrivent pas à les "rentabiliser" ou un potentiel pour celles qui entrevoient leur potentiel de réutilisation. 1 Plusieurs termes sont utilisés pour identifier les friches industrielles. En français, le terme fr (...) 2Ces espaces déstructurés, héritage du déclin de certaines activités industrielles dans la ville, sont identifiés par le terme « friche industrielle ». 3Les données sur le nombre exact de friches industrielles présentes dans les pays développés ne sont pas disponibles présentement. Réhabiliter les friches industrielles : le rôle de l’action culturelle et artistique : Club du millénaire.
On assiste depuis une trentaine d’années à un mouvement de réappropriation de friches[1], notamment industrielles, par des artistes ou des porteurs de projets culturels.
Si en France, les premières ont été réinvesties dans les années 1970, le phénomène s’est véritablement développé à partir du milieu des années 1980 et concerne aujourd’hui l’Europe comme d’autres régions du monde. Les usages temporaires des friches urbaines, enjeux pour l’aménagement. Lausanne : le Flon et ses entrepôts durant son temps de veille © L.
Andres, juin 2006 L’apparition d’espaces délaissés et le développement d’usages temporaires de ces espaces sont caractéristiques d’un contexte de crise et de transition. L’existence de ces délaissés est liée à la désindustrialisation mais aussi aux phénomènes de rétrécissement urbain – « shrinking » process, décroissance démographique et des activités économiques (Oswalt 2005). Plus récemment elle s’explique par la crise économique, notamment l’impact du resserrement de crédit (credit crunch) visible en particulier en Grande Bretagne et aux États-Unis. Ces délaissés, ou friches urbaines, sont soumis à des trajectoires de mutation extrêmement hétérogènes. Jeux d’acteurs et valeurs foncières Ces jeux d’intérêt sont explicites dans les exemples évoqués. La transformation du site. Avant d'aborder les transformations urbaines et architecturales de la Friche la Belle de mai, il convient de rappeler que les 12 hectares qu'a libéré l'ancienne manufacture de tabacs en 1990 se découpent aujourd'hui en 3 espaces distincts : L’îlot 1 : Le pôle patrimoine concentré sur la conservation et la restauration d’œuvres d’art et d’archives.
Etendu sur 24 000 m², il regroupe les Archives Municipales de Marseille, la Conservation du Patrimoine des Musées, le Centre Interrégional de Restauration et de Conservation du Patrimoine (CICRP), le Fonds Communal d'Art Comptemporain et l’Institut National de l’Audiovisuel Méditerranée (INA). Cet espace rassemble et valorise tous les documents qui marquent et retracent l’histoire de Marseille. L’îlot 2 : Le pôle média rassemble des entreprises du secteur de l'audiovisuel. Il offre tous les locaux et services nécessaires au tournage, à la production, à la diffusion et aux prestations techniques d'oeuvres audiovisuelles.