Egalité à l’école : la France parmi les cancres des pays riches. Bienvenue sur le site égalité des chances de la HES-SO Valais ! Le genre à l'école et la mixité filles-garçons. Vous avez sûrement entendu parler cette semaine de l’étude publiée par le centre Hubertine Auclert sur les supports pédagogiques utilisés en CP : moins de filles et de femmes dans les manuels scolaires et les livres jeunesses, des rôles stéréotypés pour tous.
Encore aujourd’hui l’école ne sait pas trop quoi faire de la question du genre (le mot est lancé) et quand le ministère de l’éducation s’attaque à la problématique, comme avec les ABCD de l’égalité, il finit par reculer devant l’incompréhension d’une partie, pas si importante, de l’opinion, et décevoir les attentes qu’il a lui-même suscitées. La question reste brûlante, pas à cause des contestations non, mais à cause des vrais problèmes d’inégalités, de discriminations et de violences symboliques ou réelles, parce que les individus finissent par performer des stéréotypes que l’école n’a jamais remis en question et que cela conditionne leur existence même, les privant d’une certaine forme de liberté.
Avec : Le budget com à la diète. Le décrochage et la réussite scolaires des garçons. L'école est-elle assez adaptée aux garçons ? Il ne plaide pas pour la fin de l'école mixte, mais tout de même pour un apprentissage adapté à chaque sexe.
Jean-Louis Auduc, ancien directeur d’IUFM, spécialiste de la question des inégalités filles garçons, publie le 4 février École : la Fracture sexuée, aux éditions Fabert. Dans son ouvrage, il regrette que l'école ne soit pas suffisamment adaptée aux garçons, ce qui provoquerait leur décrochage scolaire. Europe 1 vous expose son point de vue, et les autres. Le décrochage des garçons, une réalité. Jean-Louis Auduc part d'un constat. Le constat de Jean-Louis Auduc peut être appuyé par de nombreuses statistiques.
Les filles sont douées en français… et en sciences. Dans le supérieur, enfin, la part de femmes diplômées est supérieure à celle des hommes dans de nombreux domaines : droit et sciences politiques, économie et gestion, lettres/langues et sciences humaines ainsi que dans les métiers de la santé. Une école trop… féminine ? Plus d'attention portée aux garçons. Mixité sociale à l’école. Ces initiatives pour favoriser la mixité sociale à l’école. Obliger les collèges privés à accepter un quota d’élèves défavorisés.
Voilà une solution radicale, prônée par l’économiste de gauche Thomas Piketty. Dans une tribune publiée mardi dans Le Monde, il développe son idée d’un système d’affectation commun aux collèges publics et privés conventionnés. Irrecevable pour la ministre Najat Vallaud-Belkacem qui y voit un « effet d’affichage ». En novembre dernier, la ministre avait présenté plusieurs solutions pour favoriser la mixité dans 25 territoires pilotes qui ont depuis lancé des initiatives. 20 Minutes se penche sur cinq pistes pour limiter la ségrégation scolaire. S’attaquer au privé ? La proposition de Thomas Piketty a l’intérêt d’interroger le statut du privé, en partie financé par l’Etat.
Mettre fin à la carte scolaire ? La carte scolaire et les dérogations soulèvent bien des tensions, surtout à Paris. « Libéraliser ou durcir la carte scolaire ne sert à rien, assure-t-on au ministère. Le multi-secteur Le « busing » Mixité sociale à l'école. Les inégalités femmes-hommes à l’Education Nationale – L'institut EgaliGone. Un secteur d’activité conforme aux autres en terme d’inégalités sexuées Par Karine Bertrand, enseignante Extrait d’un dossier réalisé dans le cadre du suivi du Master EGALES, Lyon2 Selon l’Observatoire des Inégalités, les femmes touchent en moyenne 20 % de moins que les hommes.
Plus on progresse dans l’échelle des salaires, plus l’écart entre les femmes et les hommes est important, les premières étant beaucoup moins nombreuses sur le haut de l’échelle. Les enseignant·e·s ne font pas exception concernant les inégalités d’évolution de carrière, de salaire et de hiérarchisation des postes. Dans le positionnement hiérarchique Les enseignant-e-s se répartissent différemment en fonction des types d’établissement. La répartition des sexes est aussi fonction des disciplines enseignées : les femmes sont par exemple de plus en plus nombreuses dans les matières littéraires : en 1970, elles composaient 70% des effectifs des professeur·e·s de langues vivantes, 80 % en 1995-96 et 81,6 % en 2005-2006.
Les garçons ont-ils un problème de réussite scolaire ?