BMJ Journals. Information Scientifique et Technique - négociations nationales pour le CNRS - Licences Nationales. La Bibliothèque Scientifique Numérique est un programme initié en 2008 par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et inscrit dans la feuille de route des infrastructures de recherche. Ses objectifs sont multiples : coordonner les actions des acteurs français de l’information scientifique et technique par la mise en place d’un pilotage politique partagé, répondre aux besoins des chercheurs et enseignants-chercheurs par une offre en IST à un niveau d’excellence mondiale, améliorer la visibilité de la recherche française. Afin d’offrir à l’ensemble de la communauté de recherche un socle commun de ressources, sur la base d’un financement central, les licences nationales ont été mises en place. Dans un premier temps, elles couvrent des achats d’archives. Les négociations sont en cours avec de nombreux éditeurs : Elsevier : la Freedom a un prix | Gaïa Universitas.
172 millions. C’est, à l’issue de 2 ans de travail*, lancé début 2013, le coût global des 5 prochaines années de contrat d’accès, pour 470 établissements d’enseignement supérieur et de recherche, à la Freedom Collection d’Elsevier, c’est à dire une partie de ce que nous pouvons consulter sur la plateforme Science Direct. 172 millions ne paient pas, notamment, les abonnements aux contenus des filiales du groupe, comme les revues médicales francophones diffusées par Masson ou juridiques de Jurisclasseur Lexis Nexis, ni la base bibliographique Scopus.
Des coûts en pleine lumière La négociation d’une licence nationale met en lumière des coûts masqués par 15 années d’atomisation entre établissements, et par des clés de calculs hermétiques fondées sur le « maintien du chiffre d’affaire de l’éditeur sur la base des abonnements papier en 2000», assorties de d’intérêts composés annuels de l’ordre de 3 à 5 % et d’un taux multiplicateur pour l’accès à une masse non choisie de revues en ligne. Le coût de la connaissance | Blog 'Papang' Il y a deux ans, nous évoquions sur ce blog les difficultés d'accès aux résultats de la recherche, notamment sous leur forme la plus connue : les revues scientifiques. Le billet s'intitulait : Le savoir scientifique deviendra-t-il un produit de luxe ? Les publications coûtent cher, la situation n'a pas changé. Le contexte s'est même durci : les budgets des universités régressent et nombreuses sont les universités qui se voient obligées de résilier une partie de leurs abonnements numériques.
La presse nationale s'en est largement fait l'écho (Le Monde du 12/02/2014, p.12). Les critères de choix des désabonnements. Le mouvement des "licences nationales" en France (#istex). Le cas Elsevier, le marché Elsevier 2014-2018. Quel modèle adopter entre égalité d'accès et maîtrise locale de son budget ? Crédit photo : "Dollars on a plate", de TaxCredits, licence CC-BY-2.0. Protocole d’accord Elsevier : vers le maintien de la rente et la confirmation d’un contrôle hégémonique des données de la recherche. Le 31 janvier 2014, le consortium Couperin en charge de la négociation avec Elsevier, l’Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur et l’éditeur sont arrivés à un protocole d’accord concernant l’abonnement au bouquet de périodiques « Freedom Collection » en licence nationale. Ce projet d’accord, qui porte sur cinq ans (du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018), constitue une avancée en termes de couverture institutionnelle : comme le dit le communiqué du consortium Couperin, « la licence nationale couvre l’intégralité des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche, de nombreux établissements hospitaliers publics et des agences, ainsi que la Bibliothèque nationale de France.
Le périmètre des établissements desservis passe ainsi de 147 établissements à 642″. Cependant,on peut s’étonner du choix de la non-publicité, quand on sait qu’une telle stratégie fait le jeu à coup sûr de l’éditeur. Modèle tarifaire basé sur l’accès et non sur la publication : La France reconduit la licence nationale d'Elsevier. N.B. : ce billet est régulièrement mis à jour pour tenir compte de nouvelles informations complémentaires. Le consortium Couperin, qui représente les universités et établissements hospitaliers français vient de renouveler pour 5 ans une licence nationale avec Elsevier, le leader mondial de l'édition scientifique. L'information est officielle… sans l'être vraiment.
À ma connaissance, on ne la trouve encore nulle part sur le site de Couperin ou du Ministère de l'Enseignement supérieur. Seules quelques universités s'en font discrètement l'écho. Ainsi en est-il d'une école de Management de Nantes : Les possibilités de consultation des revues éditées par Elsevier via la plateforme Science Direct ont changé ! Il n'y a en effet pas de quoi triompher. Certes, l'accord couvre l'accès de plusieurs centaines d'universités et de centres hospitaliers. Et pourtant, la licence nationale est présentée comme l'un des axes principaux de la politique scientifique française. Imprimer ce billet. Licences nationales en France. Mise en œuvre des licences nationales en France Depuis 2011 (mais surtout depuis fin 2013) le dispositif de licences nationales met à la disposition des toutes les bibliothèques publiques françaises une masse considérable de documentation scientifique en ligne de tout premier ordre.
L’opportunité de donner l’accès à cette documentation aux utilisateurs finaux, sans frais supplémentaires et techniquement très simple, est encore largement sous-utilisée par les professionnels. Le dispositif récent et d’envergure des licences nationales met à la disposition de toutes les bibliothèques de l’enseignement supérieur et de lecture publique en France une masse considérable de documentation scientifique en ligne de tout premier ordre. Cette possibilité de donner l’accès à cette documentation, sans frais supplémentaires et pratiquement sur tout le territoire national, est encore sous-utilisée par les professionnels1. Le projet des licences Nationales a vu le jour en 2010. 1.1 Contexte général. Licences nationales, ressources numériques et rapport Lescure. Le ministère de la Culture, la BnF, la Bpi et l'Abes avaient signé, fin 2012, un accord portant sur les ressources numériques acquises dans le cadre de la licence nationale.
Aujourd'hui, ces ressources sont désormais accessibles, en fonction des modalités contractuelles établies avec les éditeurs. Les bibliothèques publiques pourront solliciter l'Abes pour y accéder, attendu que la phase de test est désormais achevée. Et concluante. Sur le site officiel, Licences nationales, sont définis les contours de cette opération : Les licences nationales consacrent un droit d'accès à des ressources électroniques (natives ou numérisées) étendu à une vaste communauté selon des modalités strictement identiques.
Elles entérinent le principe de l'équité dans la documentation pour les étudiants et les chercheurs.Le site LicencesNationales.fr a pour objectif de centraliser les informations concernant les ressources documentaires acquises sous la forme de licences nationales. Et d'évoquer : puis : Le projet BACON entre dans sa phase opérationnelle. Les licences nationales. Bonjour, Les "licences nationales" intéressent les métiers de la documentation et des bibliothèques et, tiens ! Les moteurs de recherche étant nos amis, apparaît en première réponse un site intitulé licencesnationales.fr qui donne l'actualité du sujet. Un conservateur de bibliothèque a produit en 2011 un mémoire de fin d'études sur ce sujet, disponible en ligne : Les licences nationales : tentative de définition et étude comparative, qui précise l'histoire du projet d'achat commun par les bibliothèques publiques de ressources électroniques (et de leur archivage).
Un article du BBF sous titré "De l'idée de licences nationales à la construction d'un projet" (dans un dossier "La documentation à l'Université") ainsi qu'une brève récente de l'ENSSIB sur le projet BACON (BAse de COnnaissances Nationale) devraient vous permettre de compléter votre information. Bon travail. ISTEX : quatre nouvelles licences nationales signées. Dans le cadre du projet d’investissement d’avenir Istex, quatre nouveaux corpus ont été acquis. Wiley La licence signée avec l’éditeur américain Wiley permet d’accéder à près de 2 200 titres de revues scientifiques, de 1791 à 2011. Le contrat comporte également la livraison du texte intégral et des métadonnées des cinq années suivantes : les volumes de 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016 seront ainsi livrés respectivement en 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Ces périodiques regroupent des champs de recherche divers parmi lesquels l’écologie, les mathématiques,la chimie, la physique et les sciences de la santé. BMJ Publishing Group Limited Dans le domaine médical, un contrat a été passé avec la société BMJ Publishing Group Limited (*BMJ = British Medical Journal) afin de proposer aux bénéficiaires du programme 64 titres, parus depuis le début des publications jusqu’à 2013 inclus. Walter De Gruyter Sage J'aime : J'aime chargement… - ISTEX. Licences nationales ISTEX – Ressources électroniques – Ressources électroniques.
Licences Nationales. BSN - Bibliothèque Scientifique Numérique. Université de Poitiers - Service Commun de Documentation - Les licences nationales. BiblioSHS - Ressources disponibles. Licences nationales : traitement des données. Les licences nationales gênent les universités et les bibliothèques. L'usage de licences nationales, à l'intérieur de l'Union européenne, est de mise, particulièrement dans le domaine de la lecture numérique.
Toutefois, bibliothèques, universités et usagers rencontrent des difficultés d'utilisation liées à la territorialisation des licences, peut-on lire dans la synthèse de l'UE. Toutefois, auteurs et éditeurs ne voient pas la territorialité comme un problème. (Philip Edmondson, CC BY-ND 2.0) Les premières questions de la consultation portaient sur l'accès aux contenus culturels dans l'Union européenne depuis les différents pays qui la composent. Sans surprise, les consommateurs notent de nombreux problèmes pour accéder aux contenus d'un autre pays que le leur, mais également une « discrimination tarifaire » selon les territoires.
Les institutions, comme les universités ou les bibliothèques, pointent des difficultés similaires dans l'achat de licences ou l'accès aux publications de pays étrangers par les étudiants. Pour approfondir. 49230-les-licences-nationales-tentative-de-definition-et-etude-comparative.pdf. Istex : un gisement documentaire producteur de connaissances. L’idée d’acquérir des ressources documentaires électroniques sous forme de licences nationales a commencé à circuler à partir de 2006, introduite en France par Iris Reibel-Bieber 2 qui entretenait des relations régulières avec les bibliothèques universitaires allemandes et était informée du programme allemand de licences nationales soutenu par la DFG 3. Elle pensait que cette approche devait sérieusement être étudiée pour la France. À partir de 2008, le nouveau bureau professionnel de Couperin a inscrit comme objectif prioritaire de porter politiquement le modèle des licences nationales et a commencé à instruire le dossier afin d’en préciser les modalités, d’en penser le fonctionnement pour la France et d’évaluer le coût d’un tel programme pour le pays.
Ces travaux d’instruction donnèrent lieu à plusieurs exposés, notamment lors des réunions des directeurs de BU et de l’IST (information scientifique et technique). La création de l’Istex Convaincre Instruire Construire Le contenu d’Istex.