Ce que vous consommez en envoyant un e-mail. Saviez-vous que toutes les heures, environ 10 milliards d’e-mails sont envoyés à travers le monde ?
C’est un acte courant dans la vie personnelle et surtout dans la vie professionnelle, pourtant, il s’agit d’un geste qui utilise bel et bien des quantités astronomiques d’énergie ! Comment un e-mail pollue-t-il ? On peut se demander comment un simple clic sur le bouton « envoyer » peut avoir comme répercussions, et pourtant les mails sont une source de consommation d’énergie absolument énorme. En effet, derrière l’envoi d’un mail et leur stockage, et en réalité derrière tout le réseau internet, il y a des serveurs informatiques qui travaillent toute l’année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Vous consommez trop d’énergie et ça se ressent sur la facture ? Les data centers sont les infrastructures où des milliers de kilomètres de câbles et des centaines de serveurs sont stockés et tournent à toute heure du jour ou de la nuit.
Les émissions de CO2 des e-mails chiffrées. Sortir du consumérisme et engager la transition écologique. Selon Razmig Keucheyan les besoins artificiels créés par le capitalisme sont toujours nouveaux et ont un caractère nocifs pour l’environnement puisqu'ils ne sont pas soutenables.
Comment combattre ces besoins artificiels ? La transition écologique pourrait permettre d'engager cette sortie du consumérisme. Invité du jour Razmig Keucheyan est sociologue, professeur à l'université de Bordeaux et auteur de l'ouvrage Les besoins artificiels, comment sortir du consumérisme ? (ed. Les besoins sont à la fois ancrés dans la nature et la culture. Il ne s'agit pas d'imposer une "dictature des besoins", où il y aurait des besoins à proscrire. Vos solutions pour la planète Franck Gaulard est technicien et cocher professionnel au Conservatoire d'espaces naturels d’Occitanie à Toulouse. Invité découverte Lila Djeddi est cuisinière humaniste et propose son manifeste pour une petite cuisine engagée dans le livre Cantine vagabonde (Tana Editions)
. « Ce qui m’intéresse, c’est de transmettre » Reportages. Prospérité sans croissance par Tim Jackson : la transition vers une économie durable - [CDURABLE.info l'essentiel du développement durable] Ces questions font débat aujourd’hui, au-delà du seul milieu des spécialistes.
Aussi était-il essentiel de proposer un ouvrage qui expose clairement et avec force les conséquences d’une poursuite de la croissance dans les conditions actuelles et qui propose des alternatives réalisables et durables. Dans cet ouvrage explosif, Tim Jackson fait le procès de la croissance économique illimitée Dans les économies avancées, il devient de plus en plus clair que la croissance de la consommation n’augmente pas le bonheur et peut même lui nuire. Et il est encore plus évident que les écosystèmes qui portent nos économies sont en train de s’effondrer sous les coups de cette croissance. Le changement (climatique) c'est maintenant #DATAGUEULE 48. Cliquer, c'est polluer - Décod'actu. Rob Hopkins: Rob Hopkins: Transition vers un monde sans pétrole. Produits en plastique : les interdictions qui entrent en vigueur au 1er janvier.
Une série d'interdictions de produits en plastique à usage unique entrent en vigueur le 1er janvier 2020.
Selon la loi, ces interdictions concernent la mise à disposition des « gobelets, verres et assiettes jetables de cuisine pour la table, pailles, couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladiers, boîtes et bâtonnets mélangeurs pour boissons en matière plastique, sauf ceux compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées ». Ces interdictions avaient été décidées par la loi sur la transition énergétique d'août 2015, puis modifiées par la loi Égalim d'octobre 2018. Un décret, publié le 27 décembre au Journal officiel, définit les conditions d'application de cette disposition en donnant une définition de chacun des produits visés par cette interdiction.
Il fait apparaître la mention « à usage unique » qui ne figure pas dans la disposition législative qu'il applique. Les circuits courts sont meilleurs pour la planète, Pas forcément! Pour beaucoup de consommateurs, manger local constitue le moyen le plus efficace pour lutter contre la pollution.
Or, selon la Commissariat Général au Développement Durable, cet impact est faible. Le transport des denrées alimentaires ne compte que pour 17% dans les émissions de gaz à effet de serre de la chaîne alimentaire : 6% pour le transport de marchandises, plus 11% pour le consommateur final lors de ses déplacements en voiture pour faire ses courses. En réalité les pratiques de production sont beaucoup plus déterminantes tant en matière de bilan environnementale que de transport. Une étude allemande de 2010 a par exemple évalué qu’une salade cultivée en Allemagne sous serres en hiver aura un bilan, en terme de CO2 émis, deux fois plus élevé que le même légume importé d’Espagne, où il aura été cultivé en plein air. Mais même en ne considérant que le transport, le bilan environnemental est parfois plus avantageux pour les longs parcours. Réseau École et Nature. Réseau d’Education à la Nature et à l’Environnement du Gard.