Innovation : le froid pour réduire le risque de séquelles des arrêts cardiaques. Vaisseaux lymphatiques du coeur chez le rat ©Inserm/Brakenhielm, Ebba Chaque année en France, 46 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque.
Des chercheurs de l’EnvA, de l’université Paris Est Créteil, de l’Inserm et de l’institut Mondor de recherche biomédicale proposent une nouvelle approche pour mieux les prendre en charge et mieux appréhender leurs possibles conséquences. Elle repose sur une technique basée sur le froid et la ventilation liquide et est décrite dans le journal EBioMedicine. Un nouveau pas vers une meilleure prise en charge des arrêts cardiaques vient d’être franchi ! Après 15 années de recherche, les équipes de chercheurs impliquant les professeurs Renaud Tissier (INSERM, EnvA, Institut Mondor) et Philippe Micheau (Université de Sherbrooke, Canada) ont mis au point une technologie permettant de traiter les maladies critiques en réanimation (les arrêts cardiaques notamment).
L’APP « universelle » au profit de l’accompagnement péri opératoire. – Innovation e-sante. InnovationEsante.fr poursuit son voyage au cœur de l’application Betterise Health Tech que nous avons sélectionné pour symboliser la nécessaire révolution numérique de notre environnement que nous appelons de nos vœux.
La téléconsultation : une innovation qui a ses limites. La téléconsultation est une pratique de télémédecine désormais autorisée dans de nombreux pays.
En France, elle est entrée en vigueur et a été déclarée comme remboursable par la sécurité sociale le 15 septembre 2018. Très intéressés par les innovations et les projets e-santé, nous avons tenu à vous parler un peu plus du DMP ! La santé numérique contre la maladie d’Alzheimer – Innovation e-sante. La maladie d’Alzheimer est l’une des pathologies qui a le plus d’impact en termes de santé public c’est l’une des affections les plus répandues chez les personnes âgées.
Cette maladie neurodégénérative touche 900 000 personnes en France, 225 000 nouveaux cas par an en France, 35 millions dans le monde. Causée par l’agrégation progressive de deux protéines anormales dans le cerveau (Amyloïde-A-béta et P-Tau), elle présente une phase silencieuse (sans symptômes) qui peut durer de 10 à 15 ans jusqu’à l’arrivée des premiers signes cliniques (perte de mémoire, de repères, troubles cognitifs) survenant en majorité après 65 ans. Révolution dans les cabinets : La téléconsultation c’est parti ? – Innovation e-sante. Deux ans après notre billet « La télémédecine : Espoir, définition et réalité. », nous rendions compte de la difficulté de la mise en place de la téléconsultation.
Il y a un an nous insistions sur l’intérêt de « La télémédecine, et les déserts médicaux ». L’évolution semble enfin favorable pour une généralisation imminente de la téléconsultation ? Jusqu’à présent seules quelques plateformes (dont médecin direct) avaient débroussaillé le terrain en s’exposant d’ailleurs à de nombreuses critiques. Les assureurs et en particulier AXA avait fait couler beaucoup d’encre en permettant à ses assurés de bénéficier de la téléconsultation, relire notre billet « Le groupe AXA, l’art de sortir des sentiers battus grâce à la télémédecine ». Pour notre part nous avions toujours soutenu ces pionniers qui ont forcé le passage vers une démocratisation de la téléconsultation qui semble se concrétiser aujourd’hui.
Indiquons le cadre réglementaire actuel : Tout devrait pouvoir commencer aujourd’hui. Ref 1 : Santé connectée: bonne ou mauvaise nouvelle pour la médecine et les patients? Les objets connectés liés à la santé et au fitness sont très à la mode.
Ils étaient l'une des grosses tendances du CES de Las Vegas début janvier. Mais la tendance va au-delà du phénomène de mode. D'après la première vague du "Baromètre Santé 360", réalisé par Odoxa pour Orange et la mutuelle MNH et publié ce lundi, 81% des médecins estiment que "la santé connectée est une opportunité pour la qualité de soins" et 91% jugent qu'elle est "une opportunité pour améliorer la prévention" des maladies chez les patients. Biberon qui calcule la durée des repas et la vitesse de tétée de bébé, ceinture auto-ajustable qui vous prévient quand vous prenez du tour de taille, capteur d'activité combiné à des modèles "biomathématiques", casque audio équipé d'un capteur de rythme cardiaque pour la course, montre qui surveille le sommeil, pilulier, seringue d'insuline ou brosse à dents connectés...
Tous ces objets ont été vus au CES, et on pourrait continuer l'énumération longtemps. Quels dangers? Communication Digitale Santé : tendances pour 2020. En 2019, la communication digitale dans le monde de la santé a vu émerger de nouvelles approches et technologies.
Voici nos 10 prédictions pour 2020. 1. Les médias sociaux au cœur des stratégies de communication Les médias sociaux ont pris une place croissante dans notre société. Traitement du cancer : quelles avancées en 2019 ? Lors de la 55e édition de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology), qui s’est tenu à Chicago début juin, près de 5 000 communications ont été présentées.
Voici les progrès médicaux les plus marquants dans les formes avancées ou agressives de cancers. Cancer du sein : des traitements innovants prometteurs Le nombre de femmes touchées par un cancer du sein est en augmentation. Le cancer hormonodépendant (c’est-à-dire sensible aux hormones) est l’un des plus courants. Les patientes reçoivent d’ordinaire un traitement qui vise à bloquer la production d’œstrogènes. Cancer du poumon : des résultats durables avec l’immunothérapie « Grâce à l’immunothérapie, certains patients vivent maintenant plus longtemps. Avantages, inconvénients et limites du dépistage par mammographie – Dépistage du cancer du sein. Des études du ministère de la Santé et des Services sociaux et de l’Institut national de santé publique du Québec font ressortir les avantages, les inconvénients et les limites du dépistage par mammographie.
Le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) s’adresse aux femmes de 50 à 69 ans. Toutes les femmes visées par ce programme devraient s’informer sur les avantages, inconvénients et limites du dépistage par mammographie. Chaque femme pourra décider de façon éclairée si elle désire ou non participer au PQDCS. Une femme qui participe au Programme dès qu’elle atteint l’âge de 50 sera invitée à passer une mammographie tous les 2 ans jusqu’à 69 ans, soit pendant 20 ans.
Avantages Le dépistage du cancer du sein tous les 2 ans, pendant 20 ans : réduit le risque de mourir d'un cancer du sein. Inconvénients Le dépistage du cancer du sein tous les 2 ans, pendant 20 ans, peut entraîner : des périodes d’attente et de l’inquiétude lorsque des examens complémentaires sont nécessaires. L'hôpital a encore des progrès à faire sur la prise en charge des enfants - Doctissimo. Cancer de la peau : la détection, meilleur outil de prévention.
Pour la vingtième année consécutive, le syndicat national des dermatologues lance sa semaine de dépistage du cancer de la peau.
Les personnes à peaux claires, ceux qui ont abusé du soleil ou des UV et les professionnels du BTP et de l’agriculture sont particulièrement à risque. Pour bénéficier du dépistage gratuit, il suffit de s'inscrire sur le site dermatos.fr pour prendre rendez-vous. Une tache douteuse n'est pas toujours un cancer, et pas forcément un cancer gravissime. Mais il faut surveiller car dans les cas graves, détectés tard, les chances de survie restent faibles. Quels médicaments pour demain? Bioéthique : l’ouverture de la PMA à toutes les femmes en débat. La promulgation de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de même sexe modifie les termes du débat autour de la PMA. La loi ouvre l’adoption aux couples homosexuels et reconnaît ainsi qu’un enfant peut avoir deux parents du même sexe. En revanche, le recours à la PMA reste impossible pour ces couples. En 2015, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a publié un avis recommandant au gouvernement et au Parlement d’étendre l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires, au nom de l’égalité des droits entre tous et toutes.
Les stratégies de contournement actuellement mises en place par les femmes qui ne peuvent avoir recours à une PMA en France les exposent à des risques sanitaires (moindre suivi gynécologique, infections sexuellement transmissibles, etc.) et à des fortes inégalités sociales, eu égard au coût d’une PMA à l’étranger. Le sujet a suscité de nombreuses réactions. "Le clonage au cœur des questions de bioéthique" A l’heure où s’ouvraient les Etats généraux de la bioéthique en France, la nouvelle d’une prouesse scientifique de taille nous parvenait de Chine. Pour la première fois, des chercheurs de ce pays étaient parvenus à cloner et faire naître des primates non humains.
Des cousins en somme. La coïncidence entre ces deux événements était fortuite, mais les commentaires ne le furent pas. Ils établirent le lien entre clonage et bioéthique. Et pour cause. Transformer des embryons humains en matériaux de laboratoire Historiquement, le clonage de la brebis Dolly en 1997 fut un événement si troublant qu’il conduisit en pratique à repousser la révision de la première loi de bioéthique de 1994 qui aurait dû intervenir en 1999 et ne fut conduite à son terme qu’en 2004. Bioéthique : la recherche en tension.
En préparation de la révision septennale des lois bioéthiques, le Comité consultatif national d’éthique a organisé des États généraux de la bioéthique de janvier à avril 2018, et en a publié le rapport de synthèse le 5 juin dernier. 271 débats et 150 auditions ont eu lieu, tandis qu’un site web dédié recevait et publiait plus de 65 000 contributions. PMA, GPA... Ce que la future loi bioéthique pourrait changer. « La PMA est devenue un étendard parce qu’elle cristallise facilement les débats sociétaux », observe une source proche du dossier au cabinet d’Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, qui portera le projet de révision de la loi de bioéthique entre la fin de l’année et janvier 2019. En réalité, le périmètre du texte en préparation dans les arcanes gouvernementaux est beaucoup plus large. Il balaie d’innombrables sujets qui touchent directement au « noyau dur de l’humain », selon le rapport de 200 pages du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). « Intelligence artificielle, neuroscience, greffes...
Après la momification, la cryogénisation incarne la quête moderne d’immortalité. Viscéralement effrayé par la mort, l’homme a toujours tenté de la repousser. Au temps des pharaons, la momification permettait d’accompagner le défunt vers sa deuxième vie dans l’au-delà, et dans les religions monothéistes, le paradis céleste est promis aux plus vertueux après leur mort. Aujourd’hui, la quête d’immortalité s’entreprend pour certains fortunés par la cryogénisation, dans l’espoir que la science saura, dans un futur plus ou moins lointain, les ramener à la vie.
Naître. Vivre. Mourir. Mais pour les autres, qui ne croient pas forcément en un dieu, quel qu’il soit, mais qui ne veulent tout de même pas finir mangés par les vers ou redevenir poussière, qui peut leur promettre l’éternité, à laquelle de nombreuses âmes aspirent ? La mort est-elle réversible ? Les progrès de la cryogénisation.