02 objets introuvables art et design. Le surréalisme - Une esthétique du collage. À la recherche des « étincelles » Changer les objets de contexte, voilà ce qui exalte les surréalistes.
Rien n’est épargné, ils puisent dans l’imagerie populaire, la publicité, les dictionnaires, l’illustration médicale… Du moment que les contrastes sont saisissants et permettent d’adopter un nouveau regard sur le monde. La poésie inhérente à ces collages les distingue de ceux des cubistes. En outre, beaucoup présentent un trait d’humour caractéristique. Victor Brauner, Loup-table, 1939-1947, bois et éléments de renard naturalisé. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. Le règne de l’objet En 1914, Marcel Duchamp expose un Porte-bouteilles, le premier d’une série d’objets ainsi promus au rang d’œuvres d’art : les readymades. Expériences techniques Les surréalistes, dans l’esprit du collage, font de nombreuses expériences.
Erwin Wurm. Robert Gober. Robert Gober est un plasticien américain né en 1954 à Wallingford dans le Connecticut.
Ses sculptures représentent essentiellement des objets du quotidien qui sont moulés et déformés dans leurs proportions (lavabos, éviers, urinoirs, lits d’enfants…) et des fragments du corps humain (une jambe, un pied, un torse, des cuisses écartées) qui alternent avec les représentations domestiques. La cohabitation de ces deux registres situe d’emblée le propos de l’artiste: montrer comment le corps se définit dans l’espace social et collectif.
Robert Gober, qui réalisait des maisons de poupées dans les années 1970 pour gagner sa vie, fabrique ses œuvres à la main. 'Cadeau', Man Ray. Cadeau, 1921, editioned replica 1972, or ‘Gift’, is one of the famous icons of the surrealist movement.
It consists of an everyday continental flat iron of the sort that had to be heated on a stove, transformed here into a non-functional, disturbing object by the addition of a single row of fourteen nails. The transformation of an item of ordinary domestic life into a strange, unnameable object with sadistic connotations exemplified the power of the object within dada and surrealism to escape the rule of logic and the conventional identification of words and objects. Man Ray once said, ‘There are objects that need names.
In his autobiography Man Ray recounted the story of the making of the original Cadeau. On the day of the opening of his first solo exhibition in Paris he had a drink with the composer Erik Satie and on leaving the café saw a hardware store. Arturo Schwarz, Man Ray’s dealer and author of a monograph on him, has written of this piece: Jennifer Mundy March 2003.
Wim-DELVOYE. Né en 1965 à Wervik (BE) Vit et travaille à Gand (BE) et à New York (US) 1991 Bois, teck rouge, vernis teinté 186 x 181 x 145 cm Acquisition: 1992 Wim Delvoye procède par association, collage, mélange d’idées et de matériaux.
Il confronte, oppose ce qui appartient à des sphères culturelles incompatibles ou devenues obsolètes : des symboles et des usages, des pratiques et des techniques. «Avec la porcelaine et le but de football, la bonbonne de gaz ou la bétonneuse en bois, je me confronte à l’impuissance de faire passer un message élevé à travers un objet banal. C’est avec cela que je joue.»Delvoye joue effectivement et associe la forme grandeur réelle d’une bétonneuse, ordinairement en métal à une technique artisanale du bois sculpté.
Maïté Vissault. Jeppe HEIN. Katerina Kamprani. COLARUSSO. CARELMAN Objets introuvables, avez-vous donc une âme ? ...
Jacques Carelman est mort en fin de semaine dernière. La nouvelle a fait quelques entrefilets dans les journaux, bien moins que Whitney Houston et à peu près autant que Philippe Bruneau. Pataphysicien, membre fondateur de l'Ouvroir de Peinture Potentielle (OuPeinPo), Carelman s'était fait connaître en 1969 en publiant "Le Catalogue des Objets Introuvables" qui trône dans ma bibliothèque depuis des années et que je ressors à chaque fois que j'ai envie de rigoler car c'est totalement irrésistible.
Détournés jusqu'à l'absurde de leurs fonctions initiales, les objets de Carelman sont carrément pas du tout carrés dans leurs conceptions et c'est ça qui est si bon. Jacques Carelman avait vraiment pensé à tout. Le fauteuil radiateur qu'il fit réaliser pour de vrai car il était assez frileux de l'arrière-train. La chaise de marche. La cuillère peigne pour les cheveux spaghettis. Jacques Carelman aimait aussi le ping-pong, enfin le tennis de table.