Le vélo, l'invention qui émancipa les femmes. Temps de lecture: 7 min En 1896, la militante des droits des femmes américaine Susan B.
Anthony eut ce mot: «La bicyclette a fait plus pour l'émancipation des femmes que n'importe quelle chose au monde. Je persiste et je me réjouis chaque fois que je vois une femme à vélo.» Aussi surprenante que peut être cette affirmation en 2015, dans les années 1890, le vélocipède –c'est ainsi qu'on l'appelle alors– vit son âge d'or. Accessoire de mode des riches Parisiennes Ce sont les femmes des milieux aisés qui, les premières, vont enfourcher une bicyclette.
Là, le vélo devient l'accessoire à la mode, le signe de l'élégance. Cette revue arbore d'ailleurs en première page une illustration de femme à vélo (et en tenue d'homme), faisant voler au vent le drapeau du progrès. Dans la France du Second Empire, le vélo est associé à un idéal de modernité Une du 1er avril 1869 du Vélocipède illustré | Michel delmotte via Wikimedia Commons License by Crainte de l’infertilité… ou de la volupté. Le Palestinepédia: décryptage du conflit israélo-palestinien.
Le 23 septembre, l’OLP, l’Organisation de libération de la Palestine, devrait demander l’adhésion d’un Etat palestinien aux Nations unies.
Une démarche palestinienne unilatérale, qui selon Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, fait suite à l’échec des négociations avec Israël. Les Palestiniens auront besoin des deux tiers des votes, soit 129 voix sur les 193 pays que comptent l’Assemblée générale de l’ONU. Une majorité qui semble presque acquise, avec le soutien affiché de plus de 120 pays. Les Etats-Unis ont déjà annoncé qu’ils opposeraient leur veto à la demande des Palestiniens. L’Union européenne reste divisée sur la reconnaissance d’un Etat palestinien. Mais le projet palestinien risque de n’avoir aucune valeur juridique.
Les enfants féministes dans les pubs, c'est chouette. Temps de lecture: 5 min Si elle arrive bien tard, l'inclusion récente de thématiques féministes dans la publicité est évidemment heureuse.
La plupart du temps, il s'agit de publicités anglo-saxonnes, ou, quand elles concernent l'Europe, elles sont essentiellement destinées au net et plus rarement diffusées à la télévision, aux heures de grand audimat. Néanmoins, elles prouvent que les messages publicitaires véhiculant l'égalité des droits et la lutte contre les stéréotypes gagnent un peu du terrain longtemps squatté par les publicités rétrogrades et sexistes. Ce phénomène s'accompagne surtout d'une tendance à intégrer des enfants dans ces séquences, voire à en faire les principaux vecteurs de la pensée féministe (comme dans la dernière publicité Goldie Blox ci-dessus).
Des fillettes, et plus rarement des petits garçons, y dénoncent de manière plus ou moins affirmée les clichés misogynes. Reste que l'utilisation d'enfants dans ces campagnes pose bien quelques questions. Après la fin du Mur, des Berlinois de l'Est sont venus rendre des livres empruntés en bibliothèque en 1961. Au lendemain du 9 novembre 1989, des centaines de Berlinois de l'Est vinrent s'inscrire à l'Amerika Gedenkbibliothek, la plus grande bibliothèque publique de Berlin-Ouest.
Et certains en profitèrent même pour restituer des ouvrages empruntés avant la construction du Mur! Berlin (Allemagne) Le matin du 10 novembre 1989, le téléphone d'Ingrid Bellenbaum sonna à 6 heures: «Le Mur est tombé hier soir!» , lui lança joyeusement à l'autre bout du fil une de ses collègues de l'Amerika Gedenkbibliothek.
Cela faisait déjà quelques années qu'Ingrid Bellenbaum travaillait au comptoir de prêt de la plus grande bibliothèque de Berlin-Ouest. Financée avec les dollars du plan Marshall, l'Amerika-Gedenkbibliothek («la bibliothèque américaine du souvenir») était un cadeau des alliés américains aux Berlinois en souvenir du blocus soviétique et du pont aérien qui avait permis de le contourner entre les mois de juin 1948 et d'octobre 1949. «Il était très ému», se rappelle la bibliothécaire. Annabelle Georgen. Houellebecq, la possibilité d'un plagiat. - Photo Alexis Duclos, Paris, Octobre 2008, © site officiel houellebecq.info - Michel Houellebecq a toujours aimé truffer ses romans de longues descriptions encyclopédiques de personnalités, de lieux ou de concepts scientifiques.
La triple faute de Valérie Trierweiler. Le livre de l'ancienne «Première dame» m'a fait honte, en tant que femme, en tant que citoyenne et en tant que journaliste.
Lors de l’affaire DSK, un de mes amis, qui n’avait pourtant rien à voir directement avec cette histoire, m’avait dit qu’il se sentait lui aussi touché: «J’ai honte à trois titres: en tant qu’homme, en tant que juif et en tant que libertin.» Chacune de ces identités impliquant chez mon ami une certaine exigence, éthique. Comme si l’opinion qu’il avait de lui-même avait été bafouée par DSK, homme, juif et libertin.