Réseaux sociaux. Férus de réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Snapchat, Google+, Netlog, Twitter, Tumblr, Pinterest, Flickr, etc., les jeunes y consacrent beaucoup de temps.80 % d’entre eux se rendent sur les réseaux sociaux tous les jours ou plusieurs fois par semaine (étude JAMES 2016).
Les réseaux sociaux appartiennent à la génération du Web 2.0. Autrement dit, à la différence de l’Internet traditionnel, l’utilisateur n’est pas seulement consommateur, mais aussi acteur, puisqu’il crée du contenu (textes, vidéos ou photos). 94 % des jeunes ont un profil Les réseaux sociaux sont particulièrement appréciés parce qu’ils permettent de nouer des contacts aux quatre coins de la planète, de trouver des personnes partageant ses intérêts et de communiquer avec elles en temps réel. Dès son profil en ligne, l’utilisateur reçoit un feedback des autres internautes et sait comment il est perçu. Comment les réseaux sociaux influencent le comportement des ados. Les chercheurs de l’UCLA (Université de Californie) ont découvert que les adolescents ressentaient autant de plaisir lorsqu’il récoltait des « j’aime » sur leurs publications et celles de leurs pairs sur les réseaux sociaux qu’en mangeant du chocolat ou en gagnant de l’argent.
Au niveau du cerveau, c’est le noyau accubens, intégré dans le circuit de la récompense et particulièrement sensible pendant l’adolescence, qui s’active alors. Ce qui a été constaté également est que l’observation du comportement des pairs (connus ou inconnus) pèse sur la décision d’aimer une publication. L’avis et l’action d’aimer une photo est fortement influencé par le nombre de « j’aime » attribués par la communauté.
Cette « validation sociale » alimentée par un désir d’appartenance, de conformité et une peur du jugement peut avoir des effets positifs comme négatifs. Ainsi, des « j’aime » sur des photos représentant des situations à risque peuvent inciter les adolescents se mettre en danger… Source. Infographie : Les moins de 20 ans et leurs écrans – Eyezen. Internet et réseaux sociaux : regard d'un jeune sur des pratiques de jeunes. L’adolescent et les réseaux sociaux : quels impacts psychiques ? The Conversation France travaille en partenariat avec l'émission de vulgarisation scientifique quotidienne « La Tête au carré », présentée et produite par Mathieu Vidard sur France Inter.
L'auteure de cet article, Angélique Gozlan, a parlé de ses recherches dans l'émission du 20 mai 2016 avec Aline Richard, journaliste science et technologie pour The Conversation France. Réécoutez leur intervention, à 15'30". Il y a quelques jours, une jeune femme de 19 ans se suicidait en direct sur Périscope. De quoi s’interroger sur une question essentielle qui dépasse cet évènement : l’impact des réseaux sociaux sur l’adolescent. Le jeune homme ou la jeune femme d’aujourd’hui semble ne plus pouvoir se penser sans son écran. Le fait divers de Périscope tend à diaboliser les réseaux sociaux en pointant les effets néfastes de ceux-ci, tant du point de vue de l’acteur que du spectateur. Pour se construire, tout adolescent a besoin de se mettre en image au-devant de soi, de paraître et de se montrer. Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux. L’article de la Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication (RFSIC ) prend appui sur certains des résultats de l’étude JAMES (Jeunes/Activité/Médias/Enquête suisse) menée en 2012, en partenariat avec les Universités de Zürich, de Lugano et de Genève.
Les auteurs du présent article s’appuient notamment sur un questionnaire fermé et standardisé, soumis à un échantillon de 1169 élèves âgés de 12 à 19 ans, et fréquentant des écoles (écoles de commerce, collèges) ou établissements professionnels (places d’apprentissage). L’étude relève que les « 15-19 ans » ne sont que 16 % en France à lire la presse (gratuite et payante) tous les jours en 2009. Par comparaison, ils sont en Suisse, en 2012, plus de 50 % (58 % entre 16 et 19 ans) à le faire tous les jours ou plusieurs fois par semaine.
Pratiques informationnelles des adolescents Facebook et Instagram sont les deux sites attirant le plus de souscripteurs. Sources et références complémentaires. Les jeunes et les réseaux sociaux.