Chiffres : les jeunes et les réseaux sociaux. Quels sont les réseaux sociaux les plus en vogue auprès des jeunes en 2020 ? Afin d’obtenir une idée des tendances actuelles, des enquêtes pré-confinement révèlent les chiffres les plus récents en la matière. À la suite de la situation inhabituelle qui secoue encore le monde entier, l’utilisation des réseaux sociaux et des applications s’est intensifiée pendant la période de quarantaine. Y a-t-il des changements drastiques dans les comportements des utilisateurs ?
Tendances générales de l’année 2020 Avant de passer aux particularités induites par le confinement, il est important de présenter les chiffres qui dépeignent un premier portrait des actuelles préférences des internautes en matière de réseaux sociaux. Publié en février dernier, le nouveau rapport de Diplomeo interroge les jeunes Français de la génération Z sur leurs pratiques liées aux réseaux sociaux. Et en Belgique ? Les effets du confinement Ailleurs sur Lettres Numériques : Comment les adolescents utilisent leur smartphone en France. Pour mieux comprendre l’usage des smartphones par les adolescents, BVA a réalisé une étude pour Wiko auprès de plus de 1 000 jeunes représentatifs des 12-17 ans.
Nous avons sélectionné 8 points clés pour mieux comprendre leurs pratiques. 92% des adolescents de 12-17 ans ont un smartphone Premier point : les smartphones sont largement répandus dans les collèges et les lycées. 92% des adolescents ont un smartphone. 88% au collège, 96% au lycée. Les filles sont mieux équipées (93%) que les garçons (91%). 85% des 12-13 ans ont un smartphone94% des 14-15 ans ont un smartphone96% des 16-17 ans ont un smartphone Les adolescents obtiennent leur premier smartphone à 12 ans Deuxième enseignement de l’étude : près d’un adolescent sur deux obtient son premier smartphone à 11 ou 12 ans (49%).
Snapchat, réseau social préféré des adolescents français Près de 4 adolescents sur 5 sont inscrits sur les réseaux sociaux. Parents, adolescents, smartphone : une relation compliquée. Les ados sont en train de casser les codes sociaux avec leur smartphone et nous n’avons toujours rien compris. Le smartphone « social » des adolescents, visibilité et invisibilité, par Clara Schmelck – initialement paru dans la revue Medium Les nouveaux usages du smartphone ont modifié les conditions de la reconnaissance sociale, désormais moins fondée sur les apparences que l’on donne de soi que sur le degré de visibilité dont on bénéficie sur les réseaux sociaux.
Mais qu’est-ce qui rend visible ? Instrument qui permet d’être vu, le smartphone est-il pour autant une interface intersubjective qui donne à voir le monde et les autres ? Mode d’existence sociale Dans la strate souterraine de la station Châtelet-Les Halles, des essaims d’ados se traînent comme des centaines d’abeilles fatiguées. La raison d’une telle lenteur ? Tous tiennent leur téléphone dans leur main et commentent de brèves séquences vidéo.
Les primo-utilisateurs de Facebook s’inventaient des traits remarquables, des qualités exceptionnelles universellement plébiscitées. Auto-profilage identitaire Objet de consolation Voir l’autre ? Étude : le baromètre 2018 des médias sociaux en France. Les débuts de l’année 2018 ont été marqués par de véritables séismes du côté des réseaux sociaux. Le scandale de Facebook qui secoue encore des millions d’utilisateurs réinterroge profondément les usages sociaux en ligne et l’étude Social Life 2018 de Harris Interactive le prouve. Une inquiétude forte mais des usages soutenus Menée sur plus de 2100 personnes pendant le mois de février 2018 (avant la révélation du scandale Cambridge Analytica), l’étude de l’institut révèle que les « socionautes » français se soucient de plus en plus de la protection de leurs données.
Selon Harris Interactive, 83% pensent que les réseaux sociaux occupent une place beaucoup trop importante dans leur vie quotidienne. Ce n’est pas pour autant que la consommation des réseaux sociaux se réduit : la tendance est toujours à un usage soutenu puisque 80% des utilisateurs ont été actifs sur un média social dans les 30 derniers jours, 75% sur les réseaux sociaux et 61% sur des applications de messagerie. Les dangers du web pour les jeunes : fake news ou vrais risques ? Cet article est publié dans le cadre de la deuxième édition du Festival des idées, qui a pour thème « L’amour du risque ». L’événement, organisé par USPC, se tient du 14 au 18 novembre 2017.
The Conversation France est partenaire de la journée du 16 novembre intitulée « La journée du risque » qui se déroule à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Une classe de seconde. Les pupitres sont disposés en cercle. Les élèves, légèrement hébétés, évoquent la situation suivante : une amie aurait été filmée à son insu lors d’un acte sexuel, et sa vidéo circule sur le web. – Adrien : Déjà, je lui dis : « Ne te suicide même pas ». L’anecdote ne rassurera aucun parent ou adulte. Quels dangers d’Internet ? Malgré cette omniprésence du suicide dans les discours des jeunes, celui-ci ne fait pas partie des « grands risques » associés à leurs cyberpratiques. Quels sont alors ces grands risques associés au cyberespace pour les jeunes ? Pourquoi naviguer malgré les risques ? Voici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook.
Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet. Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). De quoi encourager institutions, associations et médias à l’investir pour y promouvoir et y véhiculer les contenus qu’elles produisent. L’exposition à l’information peut y être volontaire (abonnements à des pages médias) ou accidentelle: un ami qui interagit avec un contenu d’actualité (like, partage, commentaire) et donc nous y expose dans notre fil d’actualités, ou alors un groupe auquel on est abonné qui va poster un contenu et/ou chercher à en discuter.
Les pratiques d’information des 18-24 ans Cette activité se traduit dans les pratiques déclarées par une prédominance des supports numériques d’accès à l’information. Claude TRAN - Educavox : Anne CORDIER, les ados et les réseaux sociaux. Youtube : une nouvelle culture populaire ? Fausses informations en ligne : les adolescents « facilement dupés », selon une étude. Des chercheurs de l’université de Stanford qualifient la capacité de raisonnement des jeunes sur l’information en ligne de « désolante », étude à l’appui. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Alors que la question des fausses informations circulant en ligne a fait l’objet d’une polémique après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, l’université de Stanford (Californie) a publié, mardi 22 novembre, le résumé d’une étude à paraître sur le niveau de vigilance des adolescents et des jeunes adultes en la matière ; elle a été relayée par le Wall Street Journal.
Constat : les ceux-ci sont rarement capables de distinguer le vrai du faux. Lire aussi : Le constat d’un auteur de fausses infos sur Facebook : « Personne ne vérifie. C’est effrayant » L’image comme preuve Pour parvenir à cette conclusion sévère, les chercheurs ont donné une série d’exercices à des jeunes gens, avec un niveau de difficulté différent selon les classes d’âge. Un enjeu important. Quand je serai grand, je serai youtubeur. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Agathe Charnet « L’univers des grandes écoles étant très particulier, j’ai décidé de faire une vidéo pour tout vous expliquer. » Kevin Tran, 24 ans, est étudiant ingénieur à Telecom SudParis, mais son quotidien est loin d’être uniquement consacré aux études et révisions.
Depuis 2012, aux côtés de son jeune frère Henry, élève en classe préparatoire de commerce, il anime sur YouTube la chaîne humoristique Le Rire jaune, suivie par 2,9 millions d’abonnés et qui totalise 322 millions de vues. Dans de courtes vidéos, le tandem fait vibrer la Toile de ses sketchs consacrés au bac ou aux « pires techniques de drague ». « Je passe mes journées à écrire, monter et filmer mes vidéos, explique le jeune homme qui est une semaine par mois à l’école et achève sa formation en alternance au sein de sa propre société.
Je développe également des projets parallèles à YouTube, donc on peut dire que ça me prend tout mon temps. » « On nous prend parfois de haut » L’adolescent et les réseaux sociaux : quels impacts psychiques ? The Conversation France travaille en partenariat avec l'émission de vulgarisation scientifique quotidienne « La Tête au carré », présentée et produite par Mathieu Vidard sur France Inter. L'auteure de cet article, Angélique Gozlan, a parlé de ses recherches dans l'émission du 20 mai 2016 avec Aline Richard, journaliste science et technologie pour The Conversation France. Réécoutez leur intervention, à 15'30".
Il y a quelques jours, une jeune femme de 19 ans se suicidait en direct sur Périscope. De quoi s’interroger sur une question essentielle qui dépasse cet évènement : l’impact des réseaux sociaux sur l’adolescent. Le fait divers de Périscope tend à diaboliser les réseaux sociaux en pointant les effets néfastes de ceux-ci, tant du point de vue de l’acteur que du spectateur. Pour se construire, tout adolescent a besoin de se mettre en image au-devant de soi, de paraître et de se montrer. Expressionnisme adolescent Quelle différence avec l’expression adolescente classique ? Digital natives (4) : désormais tous nomades à l’école. Cet article vient compléter la série sur les digital natives publiée précédemment. Dans le mythe du « natif du numérique » (digital native) déjà évoqué pour The Conversation France et qui émerge en 2001 à travers les écrits du chercheur américain Marc Prensky, le rôle central joué par le phénomène de panique générée par les médias mérite d’être approfondi.
Cette panique des « natifs vs immigrants » prend les médias prénumériques, avec des « contenus du patrimoine » (heritage content, dit Prensky) à leur propre piège. Ils se retrouvent à la fois juge et partie, devant ajuster leurs routines au déboulement d’un nouveau venu dans leur champ, Internet. Un média chasse (un peu) l’autre Dans ce double rôle, les médias ne sont plus de simples fenêtres sur le monde ou des filtres de la réalité, mais des opérateurs de changement. Leur nature transformative se révèle dans la construction du problème public causé par la panique « natifs vs immigrants », à savoir le rôle de l’école et de la pédagogie. Le numérique à l’école : tout (ou presque) reste à faire. La nouvelle économie a appris à composer avec un concept radical qui désigne un changement total immédiat, de rupture, entre un mode d’organisation et un autre sans phase de transition ou presque, la « disruption ».
Le numérique est-il cet instrument de disruption attendu pour l’école ? La disruption numérique de l’école La mobilisation des instruments porteurs en germe de réformes ou de modifications de ce qui se passe à l’école n’est pas nouvelle. Dès l’arrivée du cinéma au début du XXe siècle, cela était déjà envisagé. Observer les couches sédimentaires des technologies à l’école, c’est en même temps constater l’immuable des discours politiques qui considèrent à chaque fois que le numérique changera le monde de l’école. Mais à chaque fois, il n’y a aucune disruption. Au pays des tableaux magiques L’exemple du tableau numérique interactif est à cet égard tout à fait éclairant. Des moyens pour quels résultats ? Une schizophrénie confortable Des objectifs et des évaluations. Ados et réseaux sociaux: C’est quoi le problème avec Snapchat? INTERNET Une photo et une vidéo d’ados dans des positions gênantes (peut-être pire, dans l’un des deux cas) ont été postées sur Snapchat sans leur consentement début janvier...
Nicolas Beunaiche Publié le Mis à jour le Le réseau social préféré des ados pourrait bien devenir celui que les parents détestent le plus, si ce n’est déjà fait. En deux affaires, Snapchat s’est en effet rappelé à leur souvenir de la plus mauvaise des manières, en ce début d’année. Le 1er janvier, c’est d’abord la photo de deux ados surpris en pleins ébats, envoyée sur Snapchat à un cercle restreint d’amis, qui s’est retrouvée sur Facebook et Twitter par l’intermédiaire d’un « ami » mal intentionné. Puis, le lendemain, à Perpignan, c’est la vidéo de ce qui ressemble à un viol qui a fuité sur Facebook, après avoir été postée sur Snapchat, semble-t-il en raison de l’intervention d’une tierce personne, là aussi. >> A lire aussi : Photos et vidéos volées : Les réseaux sociaux dépassés par les ados Déjà épinglé en 2014.
Jeunesse et Internet : Un adolescent sur cinq croit tout ce que dit Google. La publicité sur Internet n’est pas toujours clairement définie. Et de nombreux jeunes internautes au Royaume-Uni n’arrivent pas à faire la différence avec une recherche classique. Les enfants et adolescents d’aujourd’hui ont beau être des « digital native », c’est à dire des jeunes ayant grandi dans un environnement numérique, cela ne veut pas dire qu’ils ont la faculté de déceler ce qui est vrai ou pas.
Et de nombreux publicitaires jouent sur cette confusion. C’est ce qu’a mis en lumière Ofcom, un site anglais qui s’occupe de réguler les médias, dans leur dernière étude. Le constat est alarmant : selon eux, 20 % des jeunes âgés de 12 à 15 ans estiment que le résultat d’une recherche Google est forcément vrai. Pire encore, un tiers de ces mêmes jeunes n’étaient pas capables d’identifier des résultats publicitaires après une recherche sur Google, bien que ces derniers affichent une case orange avec le mot « Ad » (publicité).
Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux. L'article de la Revue Française des Sciences de l'Information et de la Communication prend appui sur certains des résultats de l’étude JAMES (Jeunes/Activité/Médias/Enquête suisse) menée en 2012, en partenariat avec les Universités de Zürich, de Lugano et de Genève. Cette enquête visait à mesurer les usages des médias et réseaux sociaux par les adolescents et, à l’échelle suisse, à combler un manque en matière de recherche sur les pratiques médiatiques des adolescents. Les auteurs du présent article s'appuient notamment sur un questionnaire fermé et standardisé, soumis à un échantillon de 1169 élèves âgés de 12 à 19 ans, et fréquentant des écoles (écoles de commerce, collèges) ou établissements professionnels (places d’apprentissage).
Usages des médias chez les adolescents L'étude relève que les « 15-19 ans » ne sont que 16 % en France à lire la presse (gratuite et payante) tous les jours en 2009. Pratiques informationnelles des adolescents Sources et références complémentaires. Comment le jeu vidéo nous manipule - Rue89. Adolescents et numérique : Quelles sociabilités ? Mémoire de Master 2 par Gwénaëlle André, animatrice multimédia à Ploemeur (56)
Gwénaëlle André est une pionnière des espaces publics numériques. Animatrice multimédia à Ploemeur depuis plus de 12 ans dans cette commune bretonne, elle a favorisé des projets numériques qui s’inscrivent sur le territoire en introduisant une approche pédagogique qui pose un recul critique par rapport aux outils et aux pratiques avec les publics ainsi qu’une dimension créative (cf. ses activités dans un article de NetPublic.fr publié en juillet 2010).
Depuis lors, Gwénaëlle a repris des études pour préparer un Master 2 Sciences de l’Éducation « Technologies de l’Education et de la Formation » à l’Université Rennes 2. Elle publie aujourd’hui le mémoire dans le cadre de ce cursus avec comme terrain d’observation l’espace multimédia : Adolescents et numérique : Quelles sociabilités ? (mémoire en pdf, 143 pages). Le mini-site de Gwénaëlle André (CV, références, contact…) : Interroger différents aspects du numérique vs. l’adolescence Contact Licence : Informations : Culture numérique des jeunes. Culture de l'information et nouvelles pratiques médiatiques - CRDP de l'académie d'Aix-Marseille - Centre régional de documentation pédagogique - SCEREN. Les ados et la planète Internet. Pratiques informationnelles informelles des adolescents (14-18 ans) sur le Web.
Usages internet adolescents. Pratiques numériques des jeunes en 2012 (présentation)