Encyclopédie multimédia de la Shoah. Enfants dans la Shoah. « La véritable partie plaignante à votre barre est la Civilisation », déclara le procureur américain Robert Jackson, devant le tribunal militaire international, à l’ouverture du procès de Nuremberg (20 novembre 1945).
Mais de quelle Civilisation pouvait-il encore s’agir ? « C’est en Allemagne que se produisit l’explosion de tout ce qui était en train de se développer dans tout le monde occidental sous forme d’une crise de l’esprit, de la foi » concluait au sortir de la Seconde Guerre mondiale le philosophe Karl Jaspers. Le surgissement inédit dans le conflit démocratique d’un parti constitutivement criminel fut une éventualité qui n’avait jamais été envisagée par aucun des laudateurs ou détracteurs de la démocratie. Que le nazisme ait pu s’emparer de l’appareil d’État allemand et le mettre en affermage, constitue dorénavant un fait irréversible et irrémissible.
Un tel fait impose au projet humaniste des corrections. Les Einsaztgruppen. Cette fiche sera complétée par les élèves grâce à trois types de documents : une vidéo (France 3) permet de contextualiser et la "Shoah par balles". L’abbé Desbois (le découvreur de cette Shoah) explique le sens de ses recherches. Soir3 par minchetrev (Attention à bien prévenir les élèves car certains ont été choqués par l’extermination des enfants et par les cadavres photographiés ou filmés par les bourreaux nazis).
Le reportage est de bonne qualité. Une carte des mouvements des Einsatzgruppen disponible dans la plupart des manuels un court extrait de livre de Stéphane Audoin-Rouzeau, « Les violences de guerre. 1914-1945 » Ed. Einsatzgruppen Enfin, l’activité s’achève par l’étude d’une carte des camps d’extermination nazis. Afin que les élèves appréhendent l’idée d’une "Guerre d’anéantissement", un tableau à double entrée (Einsatzgruppen et Guerre du Pacifique) est proposé en restitution finale.
Ressources complémentaires : Encyclopédie multimédia de la Shoah. Die Geschichte der Anne Frank. Anne Frank au pays du Manga - ARTE. Génocide tsigane. Les Tsiganes ont de tout temps été persécutés par les Etats et ce tant en Europe Orientale qu'en Europe Occidentale.
Ils ont été réduits en esclavage en Roumanie, mis aux galères en France et déportés dans les colonies en Angleterre. Ils étaient persécutés parce qu'ils étaient différents, différents par leur apparence, différents par leur mode de vie et différents par leur culture. Ces persécutions atteignirent leur paroxysme pendant la Seconde Guerre mondiale. Les Nazis entreprirent de les exterminer jugeant qu'ils étaient indignes de vivre dans la nouvelle société qu'ils s'apprêtaient à construire au motif qu'ils étaient des asociaux irréductibles de par leur appartenance à une race "hybride" et inférieure. Ces persécutions ont pris des formes différentes selon les pays : internement, stérilisation, massacres, déportation et extermination dans les chambres à gaz.
Allemagne L'arrivée des Nazis au pouvoir ne marqua pas une rupture avec la politique précédemment poursuivie. Tsiganes (Roms et Sinti) pendant la Seconde Guerre mondiale. Le génocide des Tsiganes européens, 1939-1945. Les Tsiganes furent l’un des groupes persécutés pour des raisons raciales par le régime nazi et ses alliés dans toute l'Europe.
Les Nazis considéraient les Tsiganes comme "racialement inférieurs" et s’appuyaient sur les préjugés sociaux de nombreux Allemands non nazis à leur encontre. En de nombreux points, le sort des Tsiganes s’apparentait à celui des Juifs. Sous le régime nazi, les Tsiganes subirent des internements arbitraires, furent soumis au travail forcé et assassinés en masse.
Les autorités allemandes exterminèrent des dizaines de milliers de Tsiganes dans les territoires occupés par les Allemands en Union soviétique et en Serbie. Des milliers d’autres furent tués dans les camps de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau, Chelmno, Belzec, Sobibor et Treblinka. STRUTHOF, l'ancien camp de concentration de Natzweiler en Alsace. Les expériences medicales dans les camps nazis. Compte-rendu du Commandant RAPHAËL, du Service Cinématographique des Armées. « Le vendredi 1er décembre 1944, au cours d'une visite à l'Hôpital Civil de Strasbourg pour rechercher du matériel photographique provenant de l'Institut allemand, le Commandant Raphaël, du Service Cinématographique de l'Armée, a constaté la présence dans le sous-sols du bâtiment de l'Institut d'Anatomie de cadavres entassés, dans des cuves peines d'alcool.
Ces cadavres étaient destinés aux expériences du Professeur Hirth, Directeur de l'Institut. D'après les déclarations des employés alsaciens : Peter, Wagner et Gabel, ces corps auraient été livrés à l'Institut, sur la demande du Professeur Hirth, par un camp d'internés politiques (Schirmeck ou Struthof). Sur 120 cadavres commandés, 86 ont été livrés (dans la même journée, en plusieurs fois) à 5h du matin.
Les corps étaient transportés nus, à raison de 50 par camion. Mr Bong devait être fusillé, et n'a pas été exécuté, afin de servir de témoin. Chronologie du système concentrationnaire nazi (1933-1945) Chronologie des mesures antisémites nazies et des débuts de la Shoah 30 avril 1933 - loi instaurant un numerus clausus dans les écoles et universités allemandes 29 septembre - loi interdisant aux Juifs d'être propriétaires de terres allemandes.