L'accord commercial entre le Canada et l'Union européenne serait un pas en arrière | Maude Barlow. Ses défenseurs l'ont qualifié de «référence absolue», affirmant que la ratification de l'accord serait une sinécure. Malgré les efforts louables des doreurs d'image pour dépeindre le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement, ou AECG en français, pour Accord économique et commercial global) sous un jour favorable, les gens sont de plus en plus nombreux à voir le vernis craquer.
Le directeur général de la Fédération du lait du Québec Alain Bourbeau a dit que pour les agriculteurs, le CETA et le PTP (Partenariat Trans-Pacifique) se traduiraient par des pertes pouvant atteindre 30 000 $ pour chaque ferme. D'après une récente étude indépendante du Global Development and Environment Institute de l'Université Tufts, l'AECG fera perdre 23 000 emplois dans l'ensemble du Canada. Le CETA se heurte à une forte opposition des deux côtés de l'Atlantique. Pour certains, les accords de libre-échange internationaux sont synonymes de coopération mondiale. Mais le CETA n'est pas ce genre d'accord.
Vous vous trompez, M. Trudeau ! M. Trudeau, Vous êtes devenu ces derniers jours un grand défenseur de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG). Les arguments que vous avez utilisés à ces fins ne nous ont pas convaincu. Je dirais même qu’ils nous ont plutôt montré à quel point vous êtes dans l’erreur. Vous proclamez que l’AÉCG est un accord « progressiste ». La vérité, c’est que cet accord n’est associé à aucun mécanisme de redistribution de la richesse, qu’il n’agit en rien, par exemple, contre la concurrence fiscale, un des grands problèmes de l’heure. Vous avez dit lors d’une conférence à Ottawa que vous avez fait « énormément d’améliorations » à l’accord. Vous avez dit : « Si l’Europe n’arrive pas à signer cet accord, ça va être un message très clair pas juste aux Européens, mais au monde entier que l’Europe est en train de choisir une voie qui n’est pas très productive ni pour ses citoyens ni pour le monde. » N’est-ce pas exactement le contraire ?
Non M. Comité d'accueil Stop AÉCG : Trudeau, Couillard et Valls à Montréal ! Rassemblement ce jeudi 13 octobre, de 11h30 à 14 h au Centre Sheraton à Montréal, situé au 1201, boul. René-Lévesque Ouest Pourquoi ? Justin Trudeau et Philippe Couillard reçoivent ce jeudi leur homologue français, le premier ministre Manuel Valls, afin de promouvoir l’Accord de libre-échange Canada-Europe (AÉCG) et tenter de le vendre à la population comme l’accord le plus "progressiste" qui n’ait jamais existé, avec la complicité du monde des affaires.
Pendant ce temps, José Bové, député européen critique de l’AÉCG, est interdit d’entrée au Canada. C’est inacceptable ! Tout sur l’événement officiel à : Le gouvernement Trudeau a fait sien l’accord négocié dans le plus grand secret par les conservateurs de Harper, et continue de maintenir la population dans l’ignorance. D’UNE SEULE VOIX NOUS DISONS #StopAECG L’AÉCG, UN AFFRONT À LA DÉMOCRATIE ! NOUS DISONS #StopAECG. Making sense of CETA (2nd Edition) An analysis of the final text of the Canada–European Union Comprehensive Economic and Trade Agreement “In CETA, the controversial investor-state dispute settlement mechanism is preserved: investors still receive far-reaching rights to challenge policy measures that could possibly harm their investment”, explaines Peter Fuchs (PowerShift).
“Some procedural modifications do not change the very vague and extremely dangerous legal concepts in CETA’s investment protection chapter at all. In addition, up to 42,000 US corporations with substantial business activties in Canada could already use CETA’s investment protection regime to challenge European environmental oder social policies.” “The ratification of CETA would be a severe setback for efforts to encourage non-industrial farming practices and sustainable agriculture on both sides of the Atlantic and for fair prices for producers instead of dumping export prices“, stresses Berit Thomsen, trade policy officer at AbL. Introduction. Le Canada, l’Accord de Paris et l’AÉCG : il faudrait applaudir ? Car il est plus que temps que nos gouvernements accordent les violons du commerce avec ceux du climat.
Car il est plus que temps que nos gouvernements accordent les violons du commerce avec ceux du climat. On ne peut pas, d’un côté, prétendre lutter contre le réchauffement climatique et, de l’autre, conclure une entente comme l’AÉCG. Dans une lettre intitulée «Si le CETA passe, l’Accord de Paris sur le climat trépasse», des représentants de divers mouvements altermondialistes et écologistes le rappellent : «Ratifier le traité commercial entre l’Europe et le Canada reviendrait à clamer haut et fort que la COP21 n’a rien changé et que la transition énergétique n’est pas pour demain». La même semaine, Greenpeace Pays-Bas ajoutait un chapitre à la saga du dévoilement des TISA Leaks, en rendant publics de nouveaux documents liés à l’Accord sur le commerce des services (ACS ou TISA en anglais). L’AECG serait un recul pour l’alimentation, l’emploi, les services publics et le climat. Le directeur général de la Fédération du lait Alain Bourbeau a dit que pour les agriculteurs, l’AECG et le PTP se traduiraient par des pertes pouvant atteindre 30 000 $ pour chaque ferme.
D’après une récente étude indépendante du Global Development and Environment Institute de l’Université Tufts, l’AECG fera perdre 23 000 emplois dans l’ensemble du Canada. Il n’est donc guère étonnant que le ministre allemand des Affaires économiques se soit rendu à Montréal récemment pour tenter de redorer l’image de l’AECG, après que plus d’un demi-million de personnes soient descendues dans les rues d’Europe en septembre pour rejeter l’Accord. Les manifestations devraient d’ailleurs s’intensifier au cours des prochaines semaines, dont une manifestation prévue en France le 15 octobre prochain. L’AECG se heurte à une forte opposition des deux côtés de l’Atlantique. Pour certains, les accords de libre-échange internationaux sont synonymes de coopération mondiale. Mais l’AECG n’est pas ce genre d’accord. L’Allemagne se lève contre CETA, le traité de libre échange avec le Canada.
Berlin, correspondance Les banderoles brandies pendant les manifestations de samedi 17 septembre contre les traités transatlantiques en Allemagne ressemblaient à s’y méprendre à celles des précédentes mobilisations. Même graphisme, mêmes couleurs. Un détail pourtant a changé : le CETA a remplacé le TAFTA dans la hiérarchie des projets à combattre. Le CETA ? Canada-EU Trade Agreement, en français Accord Économique et Commercial Global (AECG). Dans les sept grandes villes où se sont déroulés les cortèges (Berlin, Munich, Leipzig, Stuttgart, Hambourg, Cologne, Francfort) ainsi qu’à Vienne, en Autriche, l’impression était la même : l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est devenu la nouvelle cible, depuis que les négociations sur son cousin américano-européen TAFTA ont du plomb dans l’aile. Samedi, entre 188.000 et 320.000 opposants ont repris des slogans tels que “Seules les grandes entreprises aiment CETA” ou “CETA c’est du bidon, arrêtez les négociations !”.
Le Canada ne doit pas ratifier un accord commercial « fondamentalement boiteux » avec l’Europe – Trade Justice Network. En guise de solidarité avec les manifestations monstres qui se déroulent en Europe, des groupes canadiens demandent au gouvernement libéral de ne pas ratifier l’Accord économique et commercial global (AÉCG) conclu entre le Canada et l’Union européenne. L’AÉCG est très controversé. Trois millions d’Européens ont déjà signé une pétition pour signifier leur opposition à cet accord et à son jumeau le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI). Et l’opposition européenne à l’AÉCG gagne du terrain en raison de ses règles sur les droits des investisseurs et de l’absence de mesures de protection pour les services publics. Ces préoccupations, qui risquent de compromettre l’entente du côté européen, sont partagées, de ce côté-ci de l’Atlantique, par le Réseau pour un commerce juste (RCJ), une coalition canadienne de syndicats, d’organismes environnementaux et de groupes de citoyens.
Voici les principales revendications du RCJ. Protéger l’approvisionnement public Deb Duffy. AÉCG : au gouvernement Trudeau, ne pas signer l'accord avant un débat public - [RÉSEAU QUÉBÉCOIS SUR L'INTÉGRATION CONTINENTALE] COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate Accord de libre-échange Canada-Europe (AÉCG)Le RQIC exige au gouvernement Trudeau de ne pas signer l’AÉCG tant qu’un débat public et des consultations larges et transparentes aient lieu au Canada Montréal, 15 septembre 2016 – En marge de la conférence Progrès mondial 2016 organisée par le think tank du monde des affaires Canada2020, le ministre allemand des Affaires économiques Sigmar Gabriel se réunira aujourd’hui à Montréal avec la ministre canadienne du commerce international Chrystia Freeland pour promouvoir l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG).
Le RQIC rappelle que les préoccupations qui ont soulevé l’opposition à l’AÉCG aux quatre coins de l’Europe sont partagées par le mouvement social québécois et canadien : l’accord Canada-Europe est le premier accord de libre-échange qui soumet les services publics à la libéralisation et la privatisation. Renseignements : Grogne contre Rio Tinto au Lac-Saint-Jean. Perte de milliers d’emplois, pollution du sol et de l’eau, faibles redevances aux villes, érosion des berges : un vent de mécontentement souffle au Saguenay–Lac-Saint-Jean contre le géant Rio Tinto Alcan, qui domine l’économie de la région depuis près d’un siècle.
Un forum sur l’industrie de l’aluminium doit regrouper plus de 200 acteurs régionaux (élus municipaux, députés, entrepreneurs, professeurs, économistes, groupes de citoyens), ce vendredi à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Ces gens de tous les horizons souhaitent réviser le pacte social qui lie le géant de l’aluminium à la région depuis 1926 : l’entreprise met à profit l’immense bassin hydrologique du lac Saint-Jean (35 000 lacs et 35 rivières) pour produire de l’hydroélectricité à faible coût, en échange de l’engagement à créer des emplois. Des emplois moins nombreux Le problème, c’est que Rio Tinto Alcan a éliminé des milliers de postes dans la région depuis trois décennies.
Eau publique, profits privés. Petit guide pour contrer la propagande en faveur du CETA / AECG. Vous pouvez télécharger ce petit guide au format PDF et aussi nous commander des exemplaires papier. Plus concrètement, il s’agit de : supprimer les derniers droits de douane entre les deux zones économiques, notamment dans l’agriculture ; « harmoniser » les réglementations des deux côtés de l’Atlantique, ce qui se traduit bien souvent par l’assouplissement maximal des lois et des normes qui protègent la santé publique, les travailleurs, les consommateurs ou encore l’environnement ; conférer des droits exceptionnels aux multinationales afin d’assurer la mise en œuvre effective, voire aller au-delà des deux objectifs précédents.
Comme les autres accords en cours de négociation, le CETA/AECG est un projet d’accord de libre-échange piloté par les lobbies industriels et financiers nord-américains et européens qui voient dans toute réglementation existante ou future un obstacle à leurs affaires. Des promesses encore et toujours Le CETA/AECG, première étape du TAFTA pour l’Union européenne 1. 2. A qui profitera le ptp. Partenariat transpacifique (PTP) : Un mauvais choix pour le Québec et le Canada, démontre une nouvelle étude - [RÉSEAU QUÉBÉCOIS SUR L'INTÉGRATION CONTINENTALE] COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate Montréal, 31 mai 2016 – Le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) rend public ce matin une étude démontrant que l’accord de Partenariat transpacifique (PTP) aura des conséquences globalement néfastes pour l’économie canadienne et québécoise. Réalisée grâce au soutien financier du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), l’étude du chercheur John Jacobs contrecarre plusieurs mythes.
. « Les élites politiques et économiques manipulent l’opinion publique en prétendant que le PTP permettra au Canada d’accéder à de nouveaux marchés de 800 millions de consommateurs. Loin d’être un accord portant sur les échanges commerciaux, le PTP est un accord de deuxième génération qui cherche en réalité à accroître les droits et privilèges des entreprises transnationales aux dépens de la capacité de gouverner et légiférer en faveur de l’intérêt public.
Une primarisation de l’économie canadienne et moins d’emploi. Les «petits Blancs» oubliés par la mondialisation. Le 23 juin, les Britanniques décideront de demeurer dans l’Union européenne ou de la quitter. Quarante ans exactement après le référendum de 1975, par lequel ils avaient adhéré à la Communauté économique européenne, ils s’apprêtent à prendre une des décisions les plus importantes de leur histoire. Alors que les partisans de la rupture (Leave) avec l’Europe talonnent de près ceux qui veulent y demeurer (Remain), Le Devoir est allé sonder les enjeux d’un scrutin historique. Le train qui mène à Clacton était autrefois emprunté par les ouvriers de l’Est londonien à la recherche d’un moment de repos. Dès les années trente et jusque dans les années 70, c’est par milliers que les familles venaient passer leurs congés payés dans cette station balnéaire spécialement aménagée pour eux. C’était une sorte d’Atlantic City pour les revenus modestes, se souvient Peter Cawthron. « Dans les années 60 et 70, on venait ici passer des vacances en famille sur le bord de la mer.
Les miséreux de Londres.