La Commission des droits de la personne juge le projet de loi 62 discriminatoire. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) a réduit en pièces, mardi, le projet de loi 62 sur la neutralité de l’État tandis que la Ligue des droits et libertés (LDL) a accusé le gouvernement libéral de vouloir faire du « profilage religieux ».
C’est l’article 9 qui représente le principal écueil du projet de loi 62, selon la CDPDJ et la LDL, c’est-à-dire l’obligation faite à un employé de l’État de fournir les services, et à toute personne d’obtenir ce service, à visage découvert. En 2011, au moment de la consultation sur le projet de loi 94, sur lequel est calqué le projet de loi 62, la CDPDJ avait exprimé son « malaise », voire ses « vives inquiétudes ». En commission parlementaire mardi, le président par intérim de l’organisme, Camil Picard, y est allé carrément en invoquant l’invalidation de la loi parce qu’elle contreviendrait à la Charte québécoise des droits et libertés. La charte des valeurs du PQ, source de radicalisation ? - Marco Bélair Cirino. La modernité ou la marginalité. Il est connu en France pour ses positions libérales. Et c’est au Québec que l’islamologue et ancien mufti de Marseille Soheib Bencheikh arrive cette semaine pour répandre son prêche : l’islam, dit-il, doit se moderniser pour éviter la marginalisation.
Il invite par la même occasion les non-musulmans à ne pas nuire à sa nécessaire sécularisation en acquiesçant aux revendications les plus extrêmes. Dans le cadre du Festival du monde arabe, Soheib Bencheikh a été invité par la Coalition laïcité Québec et le groupe Pour le droit des femmes Québec (PDF). Il prononcera la conférence Femmes : le défi de l’islam au XXIe siècle mardi soir à Montréal et mercredi à Québec. Il participera aussi à un débat sur le concept d’islamophobie samedi à l’UQAM. En entrevue avec Le Devoir lundi, M. Une chose privée Selon M. Pour Soheib Bencheikh, un obstacle se dresse contre cette sécularisation : les Occidentaux non musulmans bien pensants. Emprisonnés. Commémorer quelle histoire féministe? Leur commémoration comme pionnières féministes et héroïnes nationales masque cependant leur participation aux discours et politiques eugénistes visant notamment à stériliser les personnes considérées comme «faibles d’esprit», les personnes racisées et les autochtones.
En tant que féministes, il est essentiel de prendre un recul critique face à une histoire féministe blanche nationaliste occultant l’héritage continu du colonialisme, du racisme et du capacitisme. En tant que féministes, il est essentiel de prendre un recul critique face à une histoire féministe blanche nationaliste occultant l’héritage continu du colonialisme, du racisme et du capacitisme.
L’histoire des Famous Five est le plus souvent racontée comme celle de cinq femmes «extraordinaires» dont le combat constitue une des étapes de la longue marche canadienne vers l’égalité. Il s’agit plutôt de reconnaître qu’elles participaient aussi à construire un Canada blanc, chrétien, colonial et «sain». Références Nadeau, M. Le Québec : une société d’accueil qui accueille bien mal.
Les personnes nées ailleurs ont un taux d’emploi inférieur à celui des personnes natives (72% contre 83%), leur taux de chômage est environ deux fois plus élevé, tandis que 43% d’entre elles occupent un emploi pour lequel elles sont surqualifiées (contre seulement 29% dans l’ensemble de la population). Résultat : leur revenu disponible médian ne représente que 83% de celui des personnes natives et elles sont plus nombreuses à occuper un emploi à faible revenu.
La situation des femmes immigrantes est encore plus déplorable, puisque 46% d’entre elles sont en situation de surqualification, tandis que leur revenu disponible médian, à 20 410$ en 2013, représente 89% de celui des femmes non immigrantes, et seulement 60% de celui des hommes non immigrants. Pourtant, les deux tiers des personnes qui immigrent au Québec sont admises sur la base de leurs qualifications et de leurs compétences professionnelles. Black Lives Matter, le renouveau militant, par Sylvie Laurent (Le Monde diplomatique, octobre 2016) À l’heure où, comme après chaque spasme racial, la moulinette à déni s’empare du débat public américain, où l’on appelle à une « discussion » pour régler des « tensions mutuelles » et « restaurer la confiance », et où certains suggèrent, toute honte bue, que les protestataires sont complices voire coupables des assassinats de Dallas, quelques vérités s’imposent.
Au moins 123 Afro-Américains ont été tués par la police depuis le 1er janvier 2016. Pas un seul des auteurs des coups de feu meurtriers n’a été emprisonné à ce jour. Si les hommes noirs ne représentent que 6 % de l’ensemble de la population, ils constituaient 40 % des civils désarmés tués par la police en 2015. Les Panthers, fondées en 1966 comme alternative radicale au mouvement réformiste des droits civiques, avaient une tactique révolutionnaire pour lutter contre la brutalité policière. Patrouillant dans les rues d’Oakland en arborant leurs fusils (chose légale en Californie), ils surveillaient les voitures de police. Les travailleurs et travailleuses migrant-e-s insistent pour un statut permanent et le respect des lois et normes du travail ainsi que le respect des droits humains en réponse à la révision sur les travailleurs étrangers. Canada, 19 septembre 2016 – La reconnaissance de la nécessité de réformes du Programme des travailleurs étrangers temporaires du gouvernement fédéral aujourd’hui est le résultat de plusieurs années de lutte où les travailleurs et travailleuses migrant-e-s ont fait valoir leurs droits et ont lutté contre la violation de leurs droits humains et du respect des lois et normes du travail.
Des membres de la Coalition pour les droits des travailleurs et travailleuses migrant-e-s Canada, l’organe représentatif des travailleurs et travailleuses migrant-e-s au Canada, interpellent le ministre McCallum et la ministre Mihychuk afin de légiférer rapidement pour un statut de résidence permanente pour les travailleurs et travailleuses agricoles saisonniers, les aidantes et aidants naturels et les travailleurs et travailleuses étrangers temporaires dans les catégories à bas salaire. . « Le rapport d’aujourd’hui est vague et ses recommandations ne sont pas spécifiques. Share: Une lecture féministe arrogante et cavalière.
Le déclencheur « Le burkini participe de la même idéologie, de la même morale étriquée que celle du hidjab. Une morale patriarcale et sexiste qui définit les femmes comme des objets sexuels appartenant aux hommes. » — Louise Mailloux, «Le burkini, version aquatique du hidjab», Le Devoir des 3 et 4 septembre J'ai été interloquée de lire l’article de Louise Mailloux qui, du haut de son édifice de militante féministe, nous dit s’opposer farouchement au burkini, au voile, au « projet d’islamisation » de nos écoles et de notre progéniture. Elle entame sa dissertation par une métaphore où elle compare les femmes en burkini au spermatozoïde incarné par Woody Allen dans son film Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander. Comparer ces femmes à des spermatozoïdes infiltrant la société québécoise dans le but de l’islamiser ! Mme Mailloux, avez-vous seulement conscience de la violence de cette image ?
Décoloniser le féminisme Le cadet de mes soucis. LE MOT EN R…au Québec – LE JOURNAL EN COULEUR. Pourquoi les conversations sur le racisme restent un grand tabou au Québec ? Tu manges de la salade ? Mais y a t’il de la salade en Haïti ? Tu es propre pour un Rom ? C’est bizarre tes cheveux…Voici quelques exemples de racisme ordinaire que subissent plusieurs personnes racisées. On appelle cela le racisme ordinaire. Selon Robin Diangelo, la sociologue américaine et professeur en éducation multiculturelle à l’Université de Westfield et auteure du Livre, What Does it Mean to Be White? Spécialisée dans les Whiteness Studies , un département sociologique émergent au États-Unis qui étudie le privilège blanc, Diangelo suggère une autre compréhension du racisme.
Pour comprendre le racisme, il faut donc comprendre la notion de «blanchité», suggère Diangelo. Mais qu’est-ce que la blanchité ? « Cela vient entre autre de la conception de l’identité québécoise comme étant une minorité opprimée. Gada Mahrouse nous explique « Aborder la blancheur est perçue comme un signe de radicalisme. L’éducation. Fragilité blanche. Nous avons définitivement un problème d’écoute lorsque vient le temps poser un regard critique sur nos comportements insensibles, racistes ou offensants.
Pour illustrer le phénomène par lequel ce sont les Blancs qui seraient heurtés lorsqu’on sous-entend qu’ils pourraient peut-être avoir manqué de sensibilité envers certaines minorités, la chaîne AJ+ a produit une petite vidéo explicative sur ce qu’il est convenu de nommer la «fragilité blanche». «Tout comme il est important d’être sensibles aux Noirs, Arabes et autres non-blancs, il est tout aussi important d’être sensibles à la sensibilité des Blancs à cette sensibilité», ironise la vidéo, pour démontrer l’écart absurde entre le racisme subi par les personnes qui formulent à l’occasion des critiques, et la blessure à l’égo affligeant les personnes blanches qui essuient ces critiques.
La solution proposée pour éviter ces situations douloureuses pour les personnes blanches : le silence. Il s’agit bien sûr d’une caricature. Une vie dans l’obscurité. Ils seraient au moins 500 000 au Canada. Résultat des politiques migratoires, de plus en plus d’immigrants rejoignent les rangs des personnes sans statut. Pensant trouver une oreille attentive auprès du gouvernement Trudeau, plusieurs groupes de défense des droits des immigrants réactivent leurs campagnes pour obtenir une régularisation de leur situation. De nouvelles politiques de régularisation constituent le seul espoir de « sortir de l’obscurité » pour Andrea et Juan.
C’est l’expression qu’ils utilisent à tour de rôle, attablés dans un café anonyme d’une chaîne bien connue au centre-ville de Montréal. À 30 ans, Juan a déjà passé la moitié de sa vie au Québec. Né au bord de la mer en République dominicaine, élevé par son arrière-grand-mère, il a disparu sur un bateau, à l’instar de son père avant sa naissance. Débarqué à Québec encore mineur, il a été pris en charge par une famille d’accueil de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Présence accrue Renouveler l’appel. Quand les blancs sauvent le monde | Les brutes | Télé-Québec. Les brutes Une erreur s'est produite. Veuillez réessayer plus tard. Quand les blancs sauvent le monde « Complexe du White savior : attitude des personnes occidentales qui se sentent investies de la mission de » sauver « les habitants des pays en développement sans vraiment comprendre les enjeux qui les touchent et en rapportant tout à leur expérience personnelle. » Voir toutes les capsules Ce que j'en pense ?
Aimez-vous quand les Brutes font des sketches? Devrait-il y avoir plusieurs segments de type «sketch» dans une version de 30 minutes de Brutes? Croyez-vous que le sujet est amené de façon originale? Croyez-vous que cette thématique ne touche que les femmes? Est-ce que vous vous êtes reconnus (es) dans les références amenées par les Brutes? Si les Brutes avaient une émission hebdomadaire à la télévision, voudriez-vous la regarder?
Le racisme systémique en 9 questions-réponses | Haroun Bouazzi. Jeudi, une pétition demandant la création d'une commission de consultation sur le racisme systémique a été mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale. À travers neuf questions-réponses, ce billet de blogue vise à définir un certain nombre de concepts fondamentaux pour pouvoir débattre du racisme au Québec. Qu'est-ce que la discrimination? La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse définit ainsi la discrimination: «C'est lorsqu'un individu ou un groupe d'individus est traité différemment en raison de caractéristiques personnelles. La discrimination peut se manifester sous la forme d'une distinction, d'une exclusion ou d'une préférence.
Qu'est-ce que le racisme? Le racisme est par définition systémique. Le racisme culturel est le racisme le plus répandu. Qu'est-ce qu'une personne racisée? Les racistes existent. Est-ce que les races existent? Au sens biologique, il n'existe qu'une seule race humaine. Le raciste joue un rôle dans ces constructions. Close.