Brexit : la France se prépare au retour de la frontière. A 36 ans, le maire de Dieppe appartient à « une génération qui n’a jamais connu la frontière ».
Alors, pour Nicolas Langlois, maire PCF de la « ville aux quatre ports » depuis 2017, le Brexit sera « une révolution culturelle ». Surtout si le Royaume-Uni sort de l’Union européenne le 31 octobre avec pertes et fracas. Pour autant, considère l’ancien douanier, « cela peut être bénéfique pour nos territoires. En tout cas, c’est notre pari ». Brexit : quelles conséquences pour les Français ? Accueil. Qu'est ce que l'accord de commerce et de coopération ? L'Union européenne et le Royaume-Uni ont signé le 30 décembre 2020 un accord de commerce et de coopération. Cet accord s'applique depuis le 1er janvier 2021. Il définit les modalités de coopération entre l'Union européenne et le Royaume-Uni dans un certain nombre de domaines : échanges commerciaux, pêche, transports, coordination de sécurité sociale, coopération policière et judiciaire, participation du Royaume-Uni aux programmes de l'Union, etc. L'accord de retrait, entré en vigueur le 31 janvier 2020 à minuit, a fait du Royaume-Uni un Etat-tiers de l'Union eurpéenne.
Toujours en vigueur au 1er janvier 2021, il concerne en premier lieu les droits des citoyens britanniques et européens. Au 31 décembre 2020, s'est achèvée la période de transition qui a débuté le 1er février 2020, et au cours de laquelle le Royaume-Uni continuait de respecter le droit européenne en échange de son accès au marché intérieur et à l'Union douanière.
Brexit : le Royaume-Uni et l'UE. Brexit : quel impact sur le tourisme ? Faudra-t-il un visa pour entrer au Royaume-Uni après le 31 ?
"Jusqu'à fin 2020 au moins, rien ne change pour les Français qui se rendent au Royaume-Uni, ni pour les Britanniques qui viennent en France", explique Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. L'accord de Brexit négocié avec Bruxelles vise à garantir un passage en douceur vers une nouvelle relation, qui reste encore à définir. Mais le gouvernement britannique a assuré que les cartes d'identité de l'UE restaient valables pour les voyages jusqu'à décembre 2020. Les trois ans et demi d'atermoiements qui ont suivi le référendum de juin 2016 ont cependant semé la confusion parmi les voyageurs, qui ne savent plus très bien s'ils ont besoin d'un visa ou d'un passeport pour traverser la Manche.
Brexit : quelles conséquences pour les Français ? « Brexit », avantage France ? Aujourd’hui, les Britanniques vont aux urnes pour décider s’ils veulent rester ou non dans l’Union européenne.
Et ce vote arrive à point nommé : difficile de nier, en effet, que l’Union européenne (UE) est arrivée à un tournant politique, après les soubresauts des deux dernières années. Il a fallu gérer successivement, trop souvent conjointement, la « crise » des migrants, le « problème » grec, les attaques terroristes en Belgique et en France, l’émergence de nouveaux nationalismes en Pologne, en Hongrie, ou en Autriche, qui se retrouvent sur le front commun des défenseurs de frontières étanches et murées. Avec ce référendum, c’est en fait sur la pertinence de l’UE comme solution légitime et efficace à ces « crises » que les Britanniques doivent se prononcer. Accueil. Brexit : quelles conséquences pour l'économie française ?
L'économie française montre des signes d'une reprise, certes timide, mais qui a le mérite d'être tirée par de meilleurs investissements et une consommation qui tient bon.
L'Insee prévoit même un recul du chômage dans l'Hexagone cette année, qui repasserait sous la barre des 10%. De quoi soulager un tantinet... Sauf que toutes ces prévisions encourageantes ne valent plus rien dès lors que les Britanniques sortent de l'Union européenne. S'il est impossible de chiffrer précisément les conséquences économiques d'un Brexit -tant il plonge l'Europe en terre inconnue-, Le Scan Éco a interrogé plusieurs économistes qui nous livrent leur analyse. Fabrizio CoricelliProfesseur, École d'Economie de Paris.
UE. Le "Brexit", quelles conséquences économiques pour la France ? Une réponse informée. LES ELECTEURS britanniques qui ont voté pour le retrait du Royaume-Uni de l’UE n’ont manifestement guère prêté l’oreille aux mises en garde du gouvernement de David Cameron sur les risques de baisse du niveau de vie en cas de défaite du « Remain » au référendum du 23 juin 2016.
Ignorées par les électeurs britanniques, les mises en garde sur les coûts économiques du Brexit n’en pointent pas moins de risques importants pour l’économie britannique et partant, pour les partenaires du Royaume-Uni, qui ne peuvent être négligés dans l’analyse des effets du Brexit sur la France. Comme l’a montré Kristin Forbes [1], membre extérieur du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, l’économie réelle britannique s’est en fait comportée au deuxième semestre 2016 comme les prévisionnistes l’avaient projeté avant le vote du 23 juin, avec la consommation nettement plus dynamique que prévu, le Pib et l’emploi un peu plus dynamiques, l’investissement nettement freiné. I. II. Plus . . Brexit - France in the United Kingdom. L’UE et le Brexit : les conséquences économiques (2) La décision du Royaume-Uni devrait pénaliser les perspectives de croissance de l’UE à court terme par son impact direct sur les échanges, une incertitude accrue et le resserrement des conditions monétaires et financières suite au creusement des spreads des pays périphériques de la zone euro et au renchérissement des coûts de financement des entreprises.
Le Royaume-Uni devrait, quant à lui, voir son PIB reculer de 2 % environ au cours des deux à trois prochaines années, selon nos estimations. L’impact se fera surtout sentir en 2017. Le pays représentant environ 14 % des exportations de la zone euro, l’effet commercial net devrait être d’environ 0,1% du PIB de la zone euro sur la période 2016-2017. Les exportations de la zone euro devraient pâtir du ralentissement économique du Royaume-Uni, après sa décision de quitter l’Union, du fléchissement de la livre sterling (GBP) et des incertitudes entourant ses relations à venir avec l’UE. « Brexit », avantage France ?