Les attentats du 11 septembre 2001. De la Lituanie au Kazakhstan, visualisez la dislocation progressive de l’Union soviétique. La dissolution de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), en décembre 1991, marque la fin de la guerre froide, mais elle a été aussi été un casse-tête juridique.
Créée en 1922 avec le « traité d’Union », l’URSS avait prévu un dispositif juridique qui accordait « le droit de choisir librement de faire sécession de l’Union » dans l’article 26 – un peu comme l’article 50 du TUE qui permet au Royaume-Uni de quitter l’UE – mais l’exercice de ce droit avait été refusé aux républiques qui ont déclaré leur indépendance en 1990 et 1991. Les premières indépendances baltes Les Lituaniens prennent l’initiative : le 11 mars 1990, le Parlement proclame l’indépendance du pays. Moscou réplique alors en établissant un blocus, puis envoie l’Armée rouge neuf mois plus tard, le 11 janvier 1991. La répression fait 14 morts parmi les centaines d’opposants lituaniens non violents. Une cascade d’indépendances après le coup d’Etat manqué République de 3,7 millions d'habitants. 11 septembre 2001. États-Unis/Russie : une nouvelle guerre froide ? On a appelé guerre froide la confrontation sans conflit direct, durant la deuxième moitié du XXe siècle, entre les USA et l'URSS, jusqu'en 1991, date de dissolution de cet état.
Les tensions actuelles se développent sur plusieurs fronts : À partir de 2011 avec la guerre en Syrie, où Moscou soutient le président Bachar Al-Assad militairement et diplomatiquement, et lui vend des armes ; Avec la crise ukrainienne début 2013, suivie d'une crise internationale consécutive à l'occupation de la péninsule de Crimée par des troupes pro-russes.
Puis, à partir du 28 février 2014, suite à des mouvements des troupes de l'armée fédérale russe près de la frontière ukrainienne. À cela s’ajoute la guerre du Donbass, de février 2014 à février 2015, au sud-est de l'Ukraine. Autre motif de tensions : en mai 2018, Donald Trump, soutenu par Israël et l’Arabie saoudite, dénonce l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 avec Téhéran, un allié de Moscou. Pour aller plus loin Réalisateur : Maxime Chappet. Iran/Arabie saoudite : un duel de colosses. Une autre guerre froide fait frissonner le Moyen-Orient.
Elle se joue entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Comme celle qui a opposé pendant près de 40 ans l'Union Soviétique et les Etats-Unis, cette guerre larvée a des conséquences sur d'autres pays, tiraillés entre la puissance saoudienne et l'influence iranienne. Cette rivalité entre Perses et Arabes est millénaire. Elle remonte aux origines de l’islam et aux premières conquêtes musulmanes. Aujourd’hui, ces deux pays musulmans divergent quant à leur confession et leur langue. L’Arabie saoudite, elle, est une monarchie wahhabite : un courant conservateur se réclamant du sunnisme. Au-delà du religieux, la première pomme de discorde est un autre pays : les États-Unis. Cette année là, le Shah, souverain iranien soutenu par les Etats-Unis, est renversé au profit d’une République islamique. Guerre en Syrie : un conflit international. La guerre en Syrie Le 15 mars 2011, dans le sillage des révolutions tunisienne et égyptienne, les Syriens se soulèvent pacifiquement contre la dictature du président Bachar el-Assad.
En réponse, l’armée syrienne qu’il dirige tire sur les manifestants. Plusieurs dizaines de personnes sont tuées, les arrestations se multiplient, les militants arrêtés sont torturés. Cette réponse violente pousse un grand nombre de militaires à déserter l’armée régulière. Rejoignant les civils, ils constituent ensemble l’Armée syrienne libre. En 2012, l’ASL domine le nord-ouest du pays et ouvre un second front à Alep. C’est alors que l’Iran et la Russie entrent en jeu. Alliés de Bachar el-Assad, ils envoient plusieurs milliers de combattants chiites très entraînés ainsi qu’une grande quantité de matériel militaire. À l’été 2013, Bachar al-Assad lance une attaque chimique sur la Ghouta orientale, dans la ville de Douma. Le conflit s’enlise. Chine, le nouveau maître du monde ?
Pour mettre la main sur les terres agricoles dont elle a besoin pour nourrir sa croissance démographique (stabilisée à 0,5 % en 2016) et économique (6,9 % en 2017), la Chine multiplie les achats de terres dans le monde entier, en particulier en Afrique et en Europe.
Pour étendre son influence, elle développe ses investissements sur les cinq continents. La Chine investit aussi dans les terres rares, ces nouvelles matières premières qui permettent notamment de fabriquer les smartphones et tablettes. Son objectif, asseoir son quasi-monopole dans le secteur. Dans le même temps, son régime politique n'a jamais paru aussi stable. A 65 ans, Xi Jinping est le maître incontesté du pays. Mais quelles sont les limites de la Chine ? L’enjeu écologique tout d’abord.
L'Allemagne et Berlin, symboles de la Guerre froide (1945-1990) ( carte animée)