La mondialisation. Depuis le début des années 1990, la « mondialisation » désigne une nouvelle phase dans l’intégration planétaire des phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels. Un examen attentif montre que ce phénomène n’est ni linéaire ni irréversible. « Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. » La constatation est banale, hormis le fait que celui qui la formule, Polybe, vivait au IIe siècle avant J. -C. ! La mondialisation, cette création d’un espace mondial interdépendant, n’est donc pas nouvelle. Dès l’Empire romain, une première mondialisation s’est organisée autour de la Méditerranée. Mais le processus n’est pas linéaire : la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme.
D’abord et avant tout une globalisation financière Le grand retour des États. Les robots ne vont peut-être pas détruire de l'emploi mais... EMPLOI - Les révolutions technologiques à venir peuvent faire fantasmer. Ou faire froid dans le dos. Prenez la voiture sans chauffeur. Plus besoin de conduire, moins d'accident, un trafic moins dense... Bref, le rêve. Enfin, sauf si vous êtes chauffeur de taxi. Auquel cas, cette révolution se transforme en un cauchemar appelé chômage technique. Si cette perspective peut sembler très lointaine, elle pourrait arriver bien plus rapidement pour les routiers. 3 millions d'emplois perdus en 10 ans Les conducteurs ne sont pas les seuls concernés par une possible mise au ban. Un chiffre obtenu en imaginant une automatisation des tâches de 20%, touchant de nombreux secteurs, de l'agriculture au bâtiment en passant par l'hôtellerie (avez-vous entendu parler de cet hôtel japonais géré par des robots?).
En 2013, des chercheurs de l'université d'Oxford avaient imaginé la probabilité pour chaque profession d'être remplacée par un robot d'ici 20 ans. Depuis 200 ans, les machines ont créé des emplois. "En 2050, les gens avec moins de 150 de QI ne serviront à rien" Entre secte, rêves de surhommes et avancée inexorable de l'Homme vers son avenir, le transhumanisme est l’un des courants de pensée les plus excitants du moment. Mais il questionne fondamentalement le futur de notre espèce. Laurent Alexandre, une des premières (et encore rares) personnalités françaises à se pencher sur la question, fait le point pour nous.
"L'homme qui vivra 1 000 ans est déjà né". Laurent Alexandre, chirurgien urologue et auteur, notamment, de La mort de la mort aime les phrases choc. Celui qui est également homme d’affaires et fondateur du site Doctissimo assume aussi son rôle, entre technophile convaincu, partisan d'un vaste débat public et relais français du transhumanisme de la Silicon Valley.
Immortels d'ici 2029 ? Pour Laurent Alexandre, s'il y a une erreur dans ces prophéties, elle se trouve dans la temporalité, pas sur le fond. Même réflexion sur l'humain augmenté. Une religion sans Dieu Nous serons submergés par le tsunami technologique "Her" avant 2030. Réchauffement climatique : nouveau rapport alarmant du GIEC. Le deuxième volet du nouveau rapport du groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat assombrit encore un peu plus les perspectives de la planète au XXIe siècle. Sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc. : le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi 31 mars, recense les impacts déjà observables du changement climatique. Selon ce texte du GIEC, résultat d'un immense travail de lecture et de compilation de douze mille publications scientifiques, le changement climatique a eu ces dernières décennies des impacts « sur tous les continents et dans les océans », essentiellement sur les systèmes naturels.
Dans de nombreuses régions, le changement dans les régimes de précipitations et la fonte des neiges et des glaciers ont modifié les systèmes hydrauliques, « affectant les ressources en eau en quantité et en qualité ». Le troisième volet du rapport du GIEC prône une révolution économique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laurence Caramel Le temps est écoulé : si les Etats accordent encore quelque importance à l'objectif de limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 2°C d'ici la fin du siècle, ils doivent agir dès maintenant en déployant des politiques d'une envergure sans commune mesure avec les initiatives prises jusqu'à présent. Tel est l'un des principaux messages du nouveau rapport sur « l'atténuation du changement climatique » du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dont la synthèse a été publiée, dimanche 13 avril à Berlin.
Ce texte d'une trentaine de pages et qui constitue le « résumé pour les décideurs » est destiné à éclairer les gouvernements dans leurs choix en compilant l'état des connaissances sur les possibles scénarios de décarbonisation de l'économie mondiale. Près de 1200 projections ont été analysées et 235 scientifiques de 57 pays ont participé à sa rédaction. Comment ? Est-ce réaliste ? Avenir.