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BIENS COMMUNS

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Poder sin poder, l'autogestion au quotidien. Le logiciel libre et ouvert est mort. Vivent les communs. "C’est dans la confusion entre ces deux notions, propriété commune et accès libre, que réside le drame de la tragédie des communs – un drame de la pensée.

Le logiciel libre et ouvert est mort. Vivent les communs

C’est également dans cette confusion que le succès de cette thèse trouve ses racines, dans la mesure où elle rejoint le prêt-à-penser néolibéral qui régnera sans partage sur les politiques de développement [à partir des années 1980]. " Robert Barbault et Jacques Weber, La vie, quelle entreprise ! (2010) Le logiciel « libre et ouvert » fut une belle utopie, née au début de l’épopée de l’ordinateur personnel, et qui mourra probablement avec la récupération quasi-totale de ce mouvement par quelques firmes oligopolistiques, dans le courant de cette décennie. Pourquoi une vie si brève ? Une tragédie en trois actes Deuxième acte : les millénaires passent, arrive le 19e siècle et la révolution industrielle. Troisième acte : les décennies passent, arrive la fin du 20e siècle et le début de la crise écologique.

Chômeurs et paysans, à Couëron, ils mettent la terre en commun. - Couëron (Loire-Atlantique), reportage Il faut d’abord dépasser la zone commerciale qui borde la route, quitter les pavillons proprets au gazon fraîchement tondu pour se risquer dans l’épaisseur de la forêt.

Chômeurs et paysans, à Couëron, ils mettent la terre en commun

La Loire n’est pas loin. Elle ouvre ses bras à la mer et se perd dans le bleu horizon. Une joyeuse bande hétéroclite, où se côtoient trois générations, cultive ici, entre les haies et les arbres, trois hectares de terre. Les herbes folles dépassent et des cabanes de bric et de broc parsèment le terrain, une caravane trône en contrebas d’un champ. « Tout est construit en matériaux de récup’ », déclare fièrement un des jardiniers, « on vise une relative autonomie alimentaire, l’objectif est de subvenir aux besoins d’une cinquantaine de familles. » Des patates aux poireaux, des arbres fruitiers aux rangées de fraisiers, la parcelle est bien occupée.

Benjamin Coriat : «Commoners de tous les pays, unissez-vous !» Le 16 juin 1980, dans une décision dite «arrêt Chakrabarty», la Cour suprême américaine rend brevetable le vivant.

Benjamin Coriat : «Commoners de tous les pays, unissez-vous !»

L’idéologie propriétaire vient de faire un gigantesque bond en avant. Suivront trois décennies de durcissement et d’extension de cette idéologie à de nouveaux objets (vivants, logiciels, semences, molécules, algorithmes mathématiques…). Professeur de sciences économiques à l’université Paris-XIII et membre du comité d’animation du collectif des Economistes atterrés, Benjamin Coriat a dirigé l’ouvrage le Retour des communs. Il revient sur les ressorts théoriques de l’idéologie propriétaire et montre comment elle est devenue une force autodestructrice. Basé sur des enquêtes et des recherches universitaires étendues sur plus de trois ans, l’ouvrage montre en quoi cette idéologie est aujourd’hui en crise.

Vous soutenez la thèse selon laquelle il y aurait un retour des communs, mais pouvez-vous préciser ce que recouvre cette notion ? Un exemple de commun moderne est Wikipédia. VOLLGELDINITIATIVE SCHWEIZ: Accueil. La plupart des personnes ne sont absolument pas conscientes d’une des causes principales de la crise financière – la production autonome de monnaie électronique par les banques.

VOLLGELDINITIATIVE SCHWEIZ: Accueil

L’initiative pour la monnaie pleine veut que seule la Banque Nationale fasse de la monnaie, comme c’est en principe prévu par la constitution fédérale. Il avait été interdit aux banques, depuis plus de cent ans, d’imprimer de la monnaie en papier. La même chose est maintenant nécessaire pour la monnaie scripturale, car elle représente aujourd’hui 90 pour cent de la monnaie. Les Biens Communs... C’est Quoi ? Plus qu’un concept, les biens communs constituent un cadre de pensée pour l’action.

Les Biens Communs... C’est Quoi ?

Les politiques économiques traditionnelles (néo-classiques, keynésienne...) restent impuissantes. Les citoyens ont perdu confiance dans les institutions politiques représentatives, les corps intermédiaires et les structures économiques comme les banques. La planète secouée de crises – aux conséquences multiples économiques et sociales autant qu’écologiques... – ne peut se réduire à une lecture binaire : marché contre État. D’autres manières de penser le développement existent, des manières plus respectueuses à la fois des humains et de la planète, plus créatives que celles que nos structures représentatives historiques nous assignent, plus coopératives que compétitives. Selon le "Réseau francophone autour des biens communs" Elionor Ostrom, LA théoricienne des Commons selon l’expression anglaise.