The Master's Tools Will Never Dismantle the Master's House. By Audre Lorde (1979) In the 1970s, women of color and lesbians in the United States called on feminist scholars to recognize their own discriminatory practices and to analyze the intersections of racial, sexual, and gender hierarchies.
At an academic feminist conference commemorating the thirtieth anniversary of the publication of de Beauvoir's The Second Sex, the lesbian poet and literature professor Audre Lorde articulated the frustrations of women treated as tokens, the sole black or lesbian speaker invited to participate in a predominantly white movement. Her influential remarks impelled women's studies courses, programs, and conferences to expand their vision and embrace, rather than fear, differences among women. Lorde knew firsthand the dilemmas of bridging cultures.
Raised in Harlem by Caribbean immigrant parents, she had been one of the few black women within the lesbian bar culture that flourished in post-World War II New York City. Back To History Is A Weapon's Front Page. De l'importance d'être luddite (et autres réflexions sur les discours technocritiques) Dans une tribune sur Scientific American, le juriste Brett Frischmann (@brettfrischmann) pose une réflexion intéressante sur l’utilité d’une critique de la technologie.
La communication numérique n’existe pas ! Partout en France, des formations intitulées « communication numérique » se voulant dans l’ère du temps se substituent à des formations qui sont pourtant socialement innovante.
Un tel mouvement est parfois – fort heureusement – contesté [1], mais nous voudrions, ici, remettre en cause le terme même de « communication numérique » qui, au mieux, est un raccourci utilitariste et paresseux, au pire un oxymore révélateur d’une confusion théorique. Dire que la communication numérique n’existe pas n’est pas qu’une provocation, qui, à l’image de Baudrillard [2], cherche à réveiller l’intelligence critique du public en dénonçant le simulacre médiatique qui ne nous permet plus de distinguer le réel du virtuel. Disruption protestante : faire atterrir les fausses fusées de la “start-up nation”
J’ai écouté avec un grand intérêt le premier épisode de Disruption Protestante, un podcast que réalise le journaliste Antoine Gouritin.
En un mot, Antoine plonge en pleine « startup-nation » en quête des éléments de langage, esbroufes et autres absurderies digitales et disruptives. Passionné par les nouveaux usages du son (audio narratif, son 3D) et de la réalité augmentée, Antoine a travaillé pendant 4 ans sur des projets numériques culturels pour de grandes institutions françaises et nord-américaines. Les débats du numérique - Les vertiges de l’hyper-marketing : datamining et production sémiotique - Presses des Mines. 1Ce qui caractérise le mode de production contemporain, ce sont au moins deux choses qui ont à voir avec l’éternelle question de l’écriture.
Tout d’abord l’irrésistible ascension des sémiotiques a-signifiantes [Guattari, 2011, 1989] et la manière dont, rentrant en rapport avec les signifiantes, elles ouvrent de nouveaux virtuels (aux actualisations indéfinies) et la dominance de l’algorithmique et du logiciel. On peut dire rapidement aujourd’hui que l’économie est l’algorithme, le logiciel. Pour reprendre la formule de Gerard Berry, cette domination [Berry, 2008], que ce soit au cœur des sciences, des réseaux, des territoires, des modes de gouvernances, de la robotique, au cœur des modes de recherche, de filtrage de données, mais encore des morphogenèses et de la production de subjectivité, ne cesse de s’accroître.
Contre les « fake news », Macron décodeur-en-chef, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 8 janvier 2018) « Alors les Décodeurs se réveillèrent, et ils virent qu’ils avaient l’air con… »Lamentations, chapitre 2, verset 2 (révisé) Par un effet de retour, que deux innocents grecs, Jocaste et Laïos, avaient bien expérimenté en leur temps, voilà donc les Décodeurs victimes du tragique destin qu’ils ont eux-mêmes consciencieusement œuvré à mettre en branle.
L’histoire commence comme la charge de la brigade légère (ou lourde ?). La vérité est en danger, elle appelle à la rescousse. Mais qui pour lui venir en aide ? Instagram est devenu la vitrine des grandes marques et de l'aliénation collective. Instagram, célèbre réseau social de photos et courtes vidéos aux quelques centaines de millions d’utilisateurs, prend aujourd’hui des allures de véritable plateforme d’e-commerce.
Si dans le monde 600 millions d’utilisateurs sont actifs sur l’application chaque mois, la publicité et l’engouement des marques pour le réseau prend de plus en plus d’ampleur. Zara, Daniel Wellington et H&M, grandes championnes de l’application La start-up Lefty, qui met en relation entreprises et influenceurs pour des campagnes marketing sur Instagram, nous révèle par un tableau les marques ayant le plus de succès sur le réseau social. De la fabrication institutionnelle des impuissances-à-agir au développement d’un empowerment. Le travail du commun implique un processus de capacitation, à savoir une montée collective en capacité.
C’est donc sur ce plan spécifique qu’il me semble nécessaire de poser la question de l’empowerment. Travail du commun et empowerment sont deux processus qui se développent en dépendance réciproque, l’une se posant nécessairement comme le présupposé de l’autre, et toujours réciproquement. Quelle serait la pertinence d’un travail du commun s’il n’apportait pas au collectif des perspectives d’action et de pensée plus ambitieuses et plus stimulantes ? Et, symétriquement, quel serait l’avenir d’un collectif s’il ne se concrétisait pas – s’il ne se manifestait pas – dans un « commun », source de continuité et de stabilité, et appui essentiel pour porter sa dynamique plus avant ?
La notion d’empowerment recouvre à la fois une habilitation / légitimation à agir et une compétence à le faire. 1. La notion requiert donc une double attention politique. Bernard Stiegler : "La disruption rend impossible toute visibilité sur l'avenir". Trump, nouveau visage de la Singularité ? Future - The man who studies the spread of ignorance.
This story is featured in BBC Future’s “Best of 2016” collection.
Discover more of our picks. In 1979, a secret memo from the tobacco industry was revealed to the public. Called the Smoking and Health Proposal, and written a decade earlier by the Brown & Williamson tobacco company, it revealed many of the tactics employed by big tobacco to counter “anti-cigarette forces”. In one of the paper’s most revealing sections, it looks at how to market cigarettes to the mass public: “Doubt is our product since it is the best means of competing with the ‘body of fact’ that exists in the mind of the general public. It is also the means of establishing a controversy.” This revelation piqued the interest of Robert Proctor, a science historian from Stanford University, who started delving into the practices of tobacco firms and how they had spread confusion about whether smoking caused cancer.
Agnotology is the study of wilful acts to spread confusion and deceit, usually to sell a product or win favour. IPad, canard de Sephora et culture marchande. Je consomme, je ressens des émotions fortes, donc je suis.
C’est le slogan du nouvel esprit du capitalisme. Dans une logique de quête permanente de valeur ajoutée et de différenciation par rapport aux concurrents, les marques doivent trouver de nouvelles manières de générer de la valeur. Terminal - Technologie de l'information, culture & société. Résister aux tentations, être en forme, réussir ne sont pas une question de volonté ! Sur Vox, le journaliste Brian Resnick revient sur le mythe, oh combien persistant, de la maîtrise de soi. Pourtant, rappelle-t-il, pour les psychologues il est clairement établi que notre volonté n’est pas suffisante pour atteindre les objectifs que l’on se fixe.
Cela ne nous empêche pas, depuis Adam et Eve, de baigner dans la culpabilisation de l’échec moral que produit la tentation qui surpasse la volonté. Nombre d’études montre que résister à la tentation est la plupart du temps un échec total voire au mieux apporte quelques rares gains à court terme. Frédéric Lordon à HEC Débats - Conférence - Présidentielles 2017, Nuit Debout, Capitalisme.
FUTURS NON CONFORMES #2. Crainte et vanité ? La soumission des universitaires à la gestion néolibérale – Mondes Sociaux. CC Pixabay Bykst En 2014, Yves Dupont, socioanthropologue spécialiste du monde rural, a publié un essai qui mérite à nos yeux d’être présenté sous forme de tribune. Son questionnement essentiel est le suivant : comment se fait-il que les universitaires, disposant pourtant des outils intellectuels et de la protection statutaire pour résister aux sirènes néolibérales, acceptent presque silencieusement de se soumettre au processus de gestionnarisation de l’Université française, c’est-à-dire à une logique basée sur la productivité et la rentabilité contrôlées par des procédures normées et des indicateurs chiffrés de performance.
Autrement dit, comment se fait-il que les chercheurs consacrent de moins en moins de temps à des questions proprement scientifiques et de plus en plus à la rédaction de « projets » dont beaucoup n’aboutissent jamais ? Bernard Stiegler « Nous devons rendre aux gens le temps gagné par l’automatisation. Nous sommes rentrés dans l’ère économique du big data. Cette explosion quantitative de la donnée numérique est-elle le signe d’une nouvelle révolution industrielle ? Bernard Stiegler Oui. Manifesto for a Post-Digital Interface Criticism. We are living in an interface culture: wherever we are, we find touch screens, microphones, sensors, cameras; and we are constantly reminded of interfaces through their sounds. Whether mobile, networked or embedded in architecture or artefacts, the number of interfaces constantly increases to meet the desires of technologies, users and markets.
Brève histoire de l’empowerment : à la reconquête du sens politique. Valérie Peugeot, chercheuse en charge des questions de prospective au sein du laboratoire de sciences humaines et sociales d’Orange Labs, présidente de l’association Vecam et membre du Conseil national du numérique, nous livre dans cette brève histoire de l’empowerment matière à réflexion sur la longue ambiguïté de ce concept, qui promeut l' »autonomisation », la « capacitation » ou le « pouvoir d’agir » des individus. Selon les milieux qui l’emploient, le concept a de multiples sens et son appropriation par le monde numérique reflète également une polysémie qu’il nous faut décrypter pour pouvoir mieux l’employer… et le revendiquer. Eclairages ! Le terme d’empowerment fait partie de ces mots qui font irruption dans notre langue depuis une demi-décennie et se disséminent à grande vitesse.
Internet et lutte des classes – Période. Votre livre Digital Labour and Karl Marx offre une analyse stimulante de choses apparemment anodines, telles que surfer sur internet, utiliser les réseaux sociaux… Qu’est-ce qui vous a motivé à développer une théorie marxiste de la communication ? Marx en avait déjà beaucoup dit sur les moyens de communication. Or, cette dimension est souvent sous-estimée et traitée comme une question dite des « superstructures », c’est-à-dire comme une dimension secondaire du social. Voici le regard critique de dix artistes sur l’innovation. L’époque aime l’innovation à la folie.
Le mot est partout : dans les pitchs des start-up, les appels à projet, les initiatives des villes et des ministères... Aujourd’hui, on innove dans tous les domaines, du travail à l’éducation en passant par la politique et les arts. Variations - Revue internationale de théorie critique. Quelles conditions pour une véritable pensée critique ? Ces chercheurs qui pensent la société numérique. Matérialismes, culture et communication - Matérialismes. L’objectif de Matérialismes, culture et communication est de mettre en cycle et en concordance des savoirs critiques matérialistes traitant de la culture et de la communication. Rencontres et Débats Autrement - Vincent de GAULEJAC. Dans les usines à smartphones, certains meurent, tous sont brisés.
Histoire du management : « L’efficacité devient une fin en soi » Stratégie des mouvements et projet d’émancipation. Nous sommes dans une période de grands bouleversements et de très fortes incertitudes. La méthode disnovative. L’architecture et le bazar : qu’est-ce qui nous détermine. L’infamie en plus de l’incompétence. Jean-Marc Lachaud: «Art et aliénation» CEMTI-Colloque Territoires critiques-3 juin 2014-Jean-Marc Lachaud. Industries culturelles et créatives. Brève histoire de l’empowerment : à la reconquête du sens politique. Sophie Wahnich : «La Révolution n’est pas un mythe, c’est une histoire vécue» Critical making. Décrypter, c’est tromper. Société de l’information et esprit critique. Paradigme scientifique selon Thomas KUHN - PHILOSOPHIE, SCIENCE ET SOCIETE. Comment avons-nous vendu nos âmes aux géants de...
La face cachée du numérique. L’entreprise de dépossession. Journée d’études — Discipliner la critique, critiquer les disciplines. Une révolution dans la contestation ? Werner Moron - Workshop M4M-Transcultures - De la culture aux industries créatives. Atelier critique. À la découverte d'Oskar Negt et du courant chaud de la théorie critique. « Le techno-capitalisme cherche à exploiter chaque séquence de l’existence » Éric Sadin.
Museomix global : le tableau de bord des parcelles (projets en cours) Web-revue des industries culturelles et numériques. "Des théories des industries culturelles et éducatives aux théories des industries créatives" (décembre 2009 - décembre 2012) Économie de l'attention et nouvelles exploitations numériques. Vers une ére postmédia. Guy Debord, réac ou révolutionnaire ?